Les chats de ma vie, Micette et Miquette : les références

Je continue mes histoires de chats avec mes plus anciennes minettes, Micette et Miquette.

On peut dire qu'elles ont voyagé. Camionnette, avion, train, elles ont tout connu. C'était beau pour l'époque: 1952.

N'ayant pas de photos de ces deux chattes j'ai trouvé celle-ci sur le site de la SPA, c'est assez ressemblant!

Micette et Miquette : les références

Nées toutes les deux en Algérie, noires et blanches, mère et fille et rapatriées en France par avion avec Dick, Tembelle, quatre canaris et un moineau qui n’a pas supporté le voyage. Il y avait aussi deux autres jeunes chats noirs et blancs mâle et femelle qui sont restés là-bas. Maman m’avait promis de les emmener aussi, mais le matin du départ ils étaient soit-disant introuvables. Je les ai pleurés sachant que personne ne s’en occuperait comme nous. Dans l’avion qui nous ramenait, je ne pleurais pas le pays que je quittais, mes larmes étaient pour ces deux chats que nous avions abandonnés.

Micette était très sauvage et avait élu domicile dans le poulailler de Gouraya. Papa l’avait apprivoisée, lui qui n’aimait pas les chats. Elle est arrivée à la maison et a eu des petits. Elle est morte à 12 ans à la gendarmerie de St Sébastien. Pour l’époque c’était un grand âge. Miquette était beaucoup plus jeune. Autant Micette, sa mère, était mère poule autant Miquette ne l’était pas. Elle tuait ses petits à leur naissance, pourquoi ? J’ai fini par comprendre qu’en fait elle n’arrivait pas à conduire sa maternité jusqu’au bout, ses petits n’étant pas viables, elle les supprimait. A l’âge de quatorze ans elle a réussi à faire un beau petit à Sucé, où habitait temporairement Papa, au début de sa retraite. Un jour que nous lui rendions visite, elle est venue me chercher. Il a fallu que je la suive et là j’ai vu qu’elle aussi était une bonne mère, malheureusement mon père n’a pas voulu lui garder le petit. Pauvre Miquette. Elle est morte l’année d’après, de vieillesse ou de maladie. On n’allait pas chez le vétérinaire aussi souvent que maintenant.