Blog en Pause
Article programmé
Je vous livre la suite de mon feuilleton : Les chats de ma vie.
Je continue avec ma famille Coq ! (voir http://yvette-richard-lequeau.over-blog.com/2014/03/famille-de-chat-la-famille-coq.html)
Les petites Chipie et Dorothée. Deuxième épisode !
Dorothée était plus bébé que sa sœur qui était mère poule. Elle était surnommée la Tourterelle à cause de son ronron caractéristique. Elle adorait quand on s’occupait d’elle ; il ne fallait pas la prendre dans les bras, elle n’aimait pas ça, mais elle adorait les caresses, et surtout elle était très gourmande, elle avait toujours faim. Ce qui paraît étrange, c’est qu’elle n’était pas très aimée des autres, elle n’attirait pas leur sympathie. Bien sûr Chipie était là pour la consoler. Chipie avait besoin de donner et Dorothée aimait recevoir. Tout était donc pour le mieux.
Suite plus bas.
Quand Dorothée devait aller en consultation, elle s’écrasait dans son panier et ne bronchait pas. Son silence était même inquiétant. Sur la table d’auscultation, elle ne bougeait pas et se laissait faire, recroquevillée comme un hérisson. Le matin de son opération – ovariectomie - nous attendions dans la salle d’attente. Quand le docteur est arrivé, la sangle du panier a cédé, et ma pauvre grosse, sept kilos, et son panier sont tombés en vrac par terre ! Elle n’a rien dit mais vraiment quelle journée ! Surtout qu’elle n’avait pas eu droit à sa soupe le matin ! Cela commençait mal. Elle a été endormie dans mes bras pour la rassurer. En fin de matinée, j’ai téléphoné pour avoir des nouvelles. Il y a eu des problèmes au cours de l’intervention et elle a dû être mise sous perfusion. Cela continuait ! Quand nous l’avons récupérée dans l’après-midi, bien éveillée, elle était d’une humeur massacrante et pour cause, elle avait eu une patte en extension pendant plusieurs heures, et elle n’avait pas apprécié du tout. Elle s’est calmée dans la voiture. Arrivée à la maison, c’est une furie qui a sauté de mes bras, braquant tout ce qui approchait d’elle. Elle avait le regard courroucé quand on venait la voir et miaulait de douleur à chaque fois qu’elle bougeait. Je ne pouvais rien pour elle. Et puis je me suis dit : « essayons les croquettes, ce n’est pas recommandé, mais tant pis ». Et ma Dô (son diminutif) s’est jetée sur sa pitance en me remerciant d’un gentil ronron. Je n’avais plus d’inquiétude à avoir.
Ce qui me rassure le plus, c’est quand je me lève le matin et que je vois mes malades me réclamer à manger en même temps que les autres. Et ma Dô, n’a pas failli aux habitudes, le lendemain matin elle était la seule à manger, les autres boudant une nourriture qui ne leur plaisait pas. Elle rattrapait le temps perdu.
Chipie a subi la même opération. Elle n’a pas eu le même comportement que sa mère ou sa sœur. Elle a repris ses sens immédiatement, mais n’arrêtait pas de grogner. Arrivée dans son milieu habituel, elle s’est laissé choyer. L’appétit est revenu doucement. Le docteur nous a dit n’avoir jamais opéré un animal avec autant de graisse ! Elle a eu droit aux agrafes. Et pourtant elle ne mangeait pas tant que ça ! Et puis aussi la surprise pour le vétérinaire : en cours d’opération elle s’est mise à ronfler comme à son habitude à la maison. Sa convalescence a duré longtemps. Elle se trouvait bien à se faire bichonner, sortir ne l’intéressait pas.
Chipie et Dorothée nous ont quittés, bien sûr, Chipie d’un cancer des mamelles, Dorothée d’une tumeur dans la gorge. Mais elles nous ont beaucoup marqués.
Vous verrez plus tard , dans un autre épisode, qu’elles ont retrouvé leur mère et leur frère Chouchou et ont vécu en bonne entente avec tout le reste du groupe de chats et chiens.
Suite du feuilleton "La famille Coq" demain!
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