Philosophes et écrivains devant la musique
Léo-Pol Morin
De tout temps, on a vu des philosophes et des écrivains s'intéresser à la musique. Platon, Aristote, Pythagore, Quintillien, Se Ma T'sien dans le passé, et plus près de nous Schopenhauer, Nietzsche, Jean-Jacques Rousseau, de nombreux autres, ont considéré la musique comme l'une des plus profondes spéculations de l'esprit humain. Les poètes ont toujours chanté Euterpe, et un Paul Valéry, de nos jours, ne dédaigne pas de flirter avec cette noble dame. Mais les poètes exaltent et magnifient toutes choses, tandis que les philosophes et les écrivains ont quelquefois la main dure.
Suite:http://agora.qc.ca/documents/ecrivain--
Déjà dans l’antiquité les Anciens avaient remarqué combien la poésie et la peinture vont de pair, lorsqu’ils considéraient le poète Homère comme « le meilleur des peintres ». De même Aristote, et plus tard le poète Horace dans son Art Poétique, déclaraient que la peinture et la poésie sont « comme deux sœurs ». Ce point de vue se poursuivra à la Renaissance, puis à l’époque classique. Depuis plus d’un siècle une grande complicité s’est manifestée entre peintres et poètes, à l’exemple de Baudelaire avec Manet, d’Apollinaire avec Derain, de Max Jacob avec Picasso, et de tant d’autres.
Je ne suis pas un grand peintre, mais j'aime la peinture.
Je ne suis pas un grand poète mais j'aime la poésie.
Je ne suis pas du tout musicienne mais j'aime la musique .
Yvette
Commenter cet article