Mariage pluvieux, mariage heureux.
Dicton de consolation pour des mariés un jour pluvieux
Voilà un dicton qui semble intéresser beaucoup de gens, en particulier pour la façon dont il doit être écrit. On l'évoque souvent, à notre époque, lors de certains caprices météorologiques, mais il est à peu près aussi vérifié que « araignée du matin, chagrin » ou « pingouins dans les champs, hiver méchant », pour ne citer que ceux-là. Il n'est en effet qu'une phrase qu'on prononce, lors d'un mariage par temps pluvieux, afin de tenter de consoler les mariés naïfs et de leur faire croire que cette pluie agaçante (ceux qui ne sont pas réfractaires à l'officialisation de leur situation maritale préférant passer à l'acte sous le soleil, allez donc savoir pourquoi !) est de bon augure et que, par conséquent, leur mariage - sous-entendu : leur amour -, va durer longtemps.
Mais nombre de ceux qui se sont mariés sous la pluie il y a longtemps, qu'ils aient été superstitieux ou pas, ont pu vérifier que ce dicton n'est pas plus juste que « jamais deux sans trois », entre autres.
Cette expression n'est attestée dans la littérature qu'à partir du milieu du XXe siècle, mais elle est probablement antérieure. La variante « mariage plus vieux, mariage heureux » (mariez-vous à 90 ans, vous n'en vivrez que plus heureux[, elle, n'est attestée qu'à la toute fin du même siècle. On ne peut donc prétendre, comme le font certains, que c'est la forme réelle du dicton. Accessoirement, on peut rappeler qu'au moment où semble être apparu ce dicton, et avant que le concubinage soit officiellement reconnu, on parlait de « mariage à la colle » qui a remplacé la version « mariage à la détrempe » née deux siècles plus tôt. Et pour conclure sur le mariage, puisque c'est le sujet ici, je terminerai par une citation de Frédéric Dard que j'aime bien (la citation et Dard) : « « Un mariage est soit une corne d'abondance, soit une abondance de cornes ».
Elle peut aussi se comprendre comme : « en vous mariant vieux, votre mariage ne durera tellement pas longtemps que vous mourrez encore heureux, n'ayant pas eu de temps de considérer chez l'autre comme des défauts majeurs ce que vous considériez être des qualités quand la passion était encore présente ».
source: Expressio
Le jour de mon mariage , il "mouillassait" comme on dit dans la région. Donc petits frisotis dans mes cheveux et mon voile. Et si je vous disais que moi j'ai connu 50 ans de bonheur ! Eh! oui, ce sont des choses qui arrivent. Maintenat la vie est moins drôle, la maladie nous ayant attaqués tous les deux.
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