Eugène Boudin et ses "ciels" de bords de mer. Une merveille. Il a dû en passer des heures devant cette mer qu'il aimait. On voit les pêcheurs à pieds mais ce qui domine : c'est le ciel. Il donne envie de reprendre les pinceaux.
( Euh!!! Je vais vous étonner, mais ça y est le chevalet est en place, la toile prête. Y a plus ka ! Un grand tableau pour ma fille, mais là cela va me demander du temps avant que vous puissiez le voir, plus trop de temps la mémé. Sujet : un lever de soleil sur la rivière avec forcément les reflets des nuages dans l'eau. Presque trois ans sans peindre!)
Eugène Boudin rédige en 1867 à l'attention de son frère Louis, écrivain à ses heures perdues, Notes d'un voyage en Bretagne (1867), texte publié en 1924 par le mercure de France où il décrit la vie quotidienne dans la région d'Hanvec, Le Faou, rumengol à cette époque. Il s'inspire pour ces scènes rurales du travail de Jean-François Millett : "Etudier cette belle figure d'homme appuyé sur son bâton, se souvenir de Millet, le berger, mais étudier le beau fond limpide et plein d'air et donner à cela un aspect saisissant." Observer les paysans bretons habitués "au rude labeur des champs, au pain sec et à l'eau" lui inspire un enthousiasme qui génère parallèlement chez lui "une certaine honte à peindre la paresse désœuvrée", ces "parasites dorés" des plages de Trouville-Deauville[
Extrait Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Boudin
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