C'était un amour de chat!
Je ne trouve pas de qualificatif quand je parle lui. Trouvé dans cette commune même par mes petits-enfants, perdu dans un square près de chez leur père.
C'était la joie car c'était pendant les vacances d'été.
Le problème fut que les vacances finies, le petit loupiot s'ennuyait dans la maison et faisait des bêtises. Donc Mamie (moi !) a dit: je le prends.
Et il est arrivé chez nous parmi une famille nombreuse de greffiers dont il fut le douzième. Mais petit chat, sûr de lui, ne voulait pas être materné par les mamans chats de la maison. Indépendant! il avait déjà 5 mois environs
Il était le seul à sortir de notre jardin. J'étais inquiète quand je ne le voyais pas.
Mais il rentrait tous les soirs, au sifflet. Pendant dix sept ans que je l'ai chouchouté, il n'a pas dormi une nuit dehors. A la tombée de la nuit je le sifflais en haut sur la terrasse pour que ça porte plus loin, tous les voisins savaient que mon Sissou était en vadrouille mais il arrivait aussitôt , sauf en été quand certains WE il y avait un barbecue en marche. Alors j'attendais, toujours inquiète.
Il suffit de regarder les photos pour voir qu'il se portait bien, un peu trop dodu.
Et puis il a fallu déménager. Les premiers jours il était sur ses gardes avec sa copine Féline et petit a petit il a pris de l'assurance, trop même car il s'est fatigué. Il allait sur ses 18 ans ans et pensait pouvoir retrouver sa jeunesse mais moi je pense que cela a été trop pour lui, j'avais beau le rentrer dans les bras mais l'appel de la nature ....
Sur les photos du haut c'était son ancien territoire.
Sur celle du bas c'est où il est revenu finir sa vie et on voit bien qu'il avait "bonne mine". Cela a été rapide; en un peu plus d'un mois il a faibli de plus en plus, son seul plaisir étant de sortir pour aller boire de l'eau de pluie.
Les derniers jours, je me suis occupée de lui comme un enfant. Dès que je disparaissais de son champ de vision, il m'appelait! Mais à la fin il tombait, ne pouvait plus manger qu'à la seringue. Et on sentait que c'était la fin.
Il a fallu prendre une décision, je ne pouvais pas le garder toujours dans mes bras. Dès qu'il ne sentait plus mes mains sur lui, il paniquait. Il a été adorable jusqu'à la fin.
Il va beaucoup me manquer, on ne peut pas effacer autant d'années de complicité.
Je vous remercie pour vos marques de sympathie et surtout Nicole (Difinimi) qui a fait, elle aussi, un article sur mon amour de chat.
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j'aime les chats
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