Expressions
Ah ! y en a t’y du monde dans les rues de Nantes dezamatin. Pour une fois que j’voulais aller voère ma cousine, ça tombe encore un jour de manif. J’ai point de chance. En plus il fait un temps d’chien. Il pleut comme vache qui pisse.
Par où que j’vais passer ? moi dans ces cas là j’suis une vraie chiffe molle, par contre faut point me monter l’bourrichon, sinon, le sac et l’pépin z ‘entrent en action vite fait.

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Ils sont tous sur la place du Commerce, et ça gueule si fort que j’entends point c’qui disent. Faut dire que j’suis dure de la feuille aussi.
Elle m’a dit : rendez-vous dans un p’tit bistrot d’une rue, que j’me souviens plus l’nom mais que quand on la r’garde , c’est comme la tour de Pise, ça penche du côté qu’ça va tomber ! (Quai de la fosse à Nantes et rue Kérvégan)
Oh! là , je sens que ça tourne vinaigre, j’veux point m’retrouver au violon, dame, j’ai déjà vu ça à la télé, on sait pas si c’est du lard ou du cochon ; je vas r’prendre mon bus et m’en r’tourner chez moi. Et encore mon bus? est-ce que je vais en avoir un ? Point sûr dame.
Allez ! j’fais marche arrière et en avant toutes, tant pire pour ma cousine, je la bigophonerai arrivée à la maison !
Il pleut comme vache qui pisse : signifie qu'il peut très abondamment. Cette expression, qui est apparue dans le langage au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, a le mérite de remettre les choses à leur place. En effet, si on compare un jet d'urine de vache au jet d'un homme, il ne fait aucun doute que le premier est beaucoup plus abondant. C'est pourquoi l'expression cite la vache comme référence, et non l'homme.
Une chiffe molle : Une 'chiffe' n'est rien d'autre qu'un chiffon dont la mollesse a facilement permis la comparaison avec le bonhomme sans énergie physique ou morale.
Cette expression date du début du XVIIIe siècle.
Pour désigner le même type d'individu, on entend aussi parfois "une chique molle" ou "mou comme une chique", mais cette fois, c'est la mollesse gluante du tabac mâché qui sert d'élément de comparaison.
Se monter le bourrichon : On doit l’origine de cette expression à Gustave Flaubert. En 1860, il emploie pour la première fois le mot "bourrichon". Autrefois, la "bourriche" désignait un panier sans anses qui servait à transporter le gibier, sa tête principalement. En argot, il est fréquent que la tête soit appelée "bourriche ou bourrichon". Par extension, l’expression est née. Au figuré, "se monter le bourrichon" signifie donc exciter son imagination sur quelque chose de faux, se le mettre en tête, s’exciter pour rien.
Du lard ou du cochon : L'expression date du XVIIIe siècle. Le lard étant de la graisse de cochon, cette expression désigne donc une hésitation entre deux choses très proches, et par extension, ce qui peut constituer une hésitation entre l'original et la copie.
Bigophone : Téléphone ou Instrument de musique fantaisiste fait en zinc. Proche du Mirliton, On joue du bigophone en chantant dans l'embouchure.
Sources : Lintern@ute
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