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BEJAR PASSION

BEJAR PASSION

MES PASSIONS AU FIL DES JOURS

Publié le par Béjar
Publié dans : #divers

Cath la cigale et Chrisalain ont décerné un prix Arte Y Pico premio_arte_y_picoà Martine dont voici les règles : "Choisir cinq blogs que vous estimez mériter ce prix pour leur créativité, leur conception, un matériel intéressant, et qui contribuent à la communauté des bloggeurs quelle que soit leur langue. Chaque prix doit contenir le lien vers le blog de son auteur pour être lu par tous. Le lauréat doit montrer le lien de l'Arte y Pico et afficher les règles."

Faisant partie de la liste des cinq blogs nommés par Martine je m'éxécute. Seulement  je suis comme beaucoup: tous les noms qui sont sur ma liste de liens sont mes préférés, Clothylde, Béa, Camomille, Annick, Frédérianne, Isis, Chantal, Rose, Joelle, Sabie, Arielle, Pétrus et je ne les cite pas tous. Sans oublier Martine bien sûr! Alors que faire? je pense que si je les ai listés, c'est qu'ils me plaisent et qu'ils méritent tous d'avoir ce prix "Arte y Pico". Alors s'il se reconnaissent qu'ils agissent.
Quant à toi, ma chère Martine, ( http://moncarnetamalices.over-blog.com/ ) je te remercie pour ta gentillesse. Et je ne peux que faire de la pub pour ton blog, il est extra. Humour, amour des animaux et tout ce qui fait notre vie courante. On se sent bien quand on entre dans ton blog.

Publié le par Béjar
Publié dans : #Gouraya algérie

Nos habitudes à table

 

         Notre mère cuisinait très bien et ce que nous mangions était très varié. De toute façon, il fallait aimer car il n’y avait qu’un seul menu sur la table. Pas question de faire la grimace ! En ce qui me concerne, j’ai toujours eu très bon appétit et je mangeais de tout. Ce n’était pas le cas d’Arlette qui était très difficile, elle s’est rattrapée depuis ! Et papa, qui était comme elle, savait comment s’y prendre pour manger ce qu’il aimait. Il allait tout simplement au café maure, la gargote,  sur la place, et se faisait servir une bonne assiettée de loubias, à n’importe quelle heure de la journée. Et quand c’était la saison des fèves il se préparait des fèves à l’étouffée, c’était son régal.

Gouraya étant très cosmopolite, la cuisine suivait le mouvement : espagnole, arabe, juive, française etc.… Et maman agrémentait tout ça à sa façon. Elle avait le chic pour retrouver une recette sans avoir à la demander. Le seul fait de goûter un plat lui en indiquait  la composition - je tiens ça d’elle -  ainsi avions-nous le plaisir de manger toujours quelque chose de nouveau. Dans sa jeunesse, elle n’avait certainement pas toujours mangé à sa faim, mais elle avait travaillé chez des « bourgeois » et avait pu se rendre compte de ce qu’était une nourriture variée.

Ce qu’elle réussissait le mieux, c’était le poulet rôti en cocotte à l’huile d’olive. C’est banal comme plat mais il faut le réussir. C’était les poulets de notre poulailler, mais comme papa n’aimait pas les tuer, il demandait toujours à un indigène qui passait derrière la gendarmerie de le faire et on savait qu’il faisait toujours une prière avant de tuer le pauvre animal. En fait, mis à part le porc, on mangeait allal ! Le beefsteak était rare sur notre table. Nous avions une profusion de légumes, car papa aimait le jardin et il se targuait d’avoir un potager avec une variété impressionnante de légumes et d’arbres fruitiers. Ainsi, poivrons, fèves, tomates, courgettes prenaient régulièrement place sur notre table et nous aimions. Alors la choukchouka - prononcer tchouktchouka - qui était à base de poivrons, oignons, aubergines ou courgettes, de tomates et d’œufs pochés était couramment dégustée.
         Le couscous, n’en parlons plus, il avait droit à la première place. La dernière fois que nous avons mangé du couscous à Gouraya, c’était la veille de notre départ pour la France. Nous étions invités partout et le midi nous avions déjeuné chez le garde champêtre. L’après-midi nous sommes allés rendre une dernière visite au Caïd Lebtahi. Et il y avait un couscous qui nous attendait. Nous n’avions plus faim ! Mes parents et mes frères se sont forcés et Arlette et moi avons eu droit à un couscous au miel avec des raisins secs. C’était délicieux ! Le Caïd, qui appréciait mon père, nous a offert un superbe châle, vert et blanc, avec des grandes franges. Nous avons eu droit à une dernière visite aux tombeaux puniques et nous l’avons quitté.

Ce qu’il me reste de cette visite, c’est que je ne comprenais pas que nous fussions seuls à manger avec le caïd. Sa famille n’était pas avec nous. Et pourtant nous entendions les enfants qui riaient et qui se cachaient pour nous voir. Moi, cela me gênait. Les femmes nous servaient, c’était tout. Je crois que je n’arriverais jamais à admettre cette différence.  Pour moi, il n’y a pas d’être supérieur ; l’intelligence de même que les traits physiques du corps humain n’impliquent en aucun cas une inégalité. Notre mère nous a appris la tolérance. Aucune moquerie, aucun mouvement raciste, aucune discrimination n’était de mise chez nous. Si nous avions le malheur de signaler simplement que telle personne avait un comportement inhabituel, ou un physique étrange, elle nous remettait à notre place. Qui étions-nous pour juger ainsi ? Si nous étions à la place de cette personne, comment agirions-nous ? Si bien qu’il ne nous venait plus à l’idée de critiquer quelqu’un. Il est vrai qu’on est toujours étranger à quiconque n’est pas de notre culture. Les comportements seraient différents si, comme dans notre famille, l’éducation des enfants avait commencé très tôt. Je pense que c’est comme pour les animaux, l’instinct est là. On ne naît pas raciste, on le devient. Tout dépend qui nous a éduqués.

Arlette me rappelait que c’est là que nous avons vu, pour la première fois, une « classe » où des garçons arabes étaient assis par terre, jambes croisées et faisant mine de lire dans leurs mains ouvertes devant eux, en se balançant d’avant en arrière. Nos parents nous ont expliqué qu’ils faisaient semblant de lire les prières du Coran. En fait ils les savaient par cœur.

 Bon, je suis loin des poivrons, des tomates et du couscous !

Les merguez et le bouzoulouf étaient des mets trop épicés pour que nous, les filles, nous en mangions. Cependant, nous appréciions particulièrement la soubressade qui est une grosse saucisse piquante et rouge. Les épices étaient de rigueur : le piment de Cayenne ou felfel, le koumoun ou cumin, le safran, la harissa, les clous de girofle, le paprika. Mais nous, ce que nous utilisions, c’était un mélange tout prêt que l’on appelle le ras-el hanout et le piment de Cayenne.

Quand un bon feu nous le permettait, les brochettes de cœur, de rognons et de foie de mouton  grillaient sur la braise.

Le poisson faisait partie aussi de notre nourriture et nous n’en manquions pas. Les rougets frits et le ragoût de morue. Quelle surprise quand nous avons vu qu’en France les sardines se vendaient à la douzaine ! A Gouraya, nous les achetions au kilo. Et puis les poissons de Méditerranée ne sont pas les mêmes que ceux de l’Atlantique. En ce qui concerne les crustacés, il n’y avait pas un grand choix. Pas ou peu de langoustines. On se contentait d’arapèdes et d’oursins et ce n’était pas la plus mauvaise part. Nous mangions aussi du riz au calamar et ce qui pourrait ressembler aux paellas.

Les patates douces, nous les consommions de différentes façons : à l’étouffée, ou en confiture, c’était délicieux.

Publié le par Béjar
Publié dans : #divers

Bon il fallait bien que ça m’arrive à moi aussi !

Je m’y attendais un peu, mais je me disais, « tu es nouvelle, on ne va pas te le faire ».

Et bien, si ! Me voilà taguée à mon tour et si j’en juge ce que Frédérianne a marqué,

c’est un double tag.

Je suis vernie  pour le premier essai.

Alors allons-y !

Donc le premier :

 « Attrapez le livre le plus proche. Ouvrez la page 123. Trouvez la cinquième phrase. Recopiez-là ainsi que les trois phrases suivantes. Ensuite taguez cinq personnes  à votre tour. »

Alors le livre le plus proche est celui que je lis en ce moment le soir avant de fermer les yeux.

Auteur : Irène Frain  Titre : La maison de la source.

C’est un récit autobiographique.

L’auteur fait un retour en arrière et retrouve la maison de son enfance.

Page 123 : (en ce moment je suis rendue à la page237 sur381)

5ème phrase, jusqu’à la 8ème : L’auteur venait d’avoir quatre ans et avait droit d’avoir sa photo d’identité sur la carte de réduction familiale, pour prendre le car. Cela se passait en Bretagne, dans les années 50.

On y va ?

On y va !

« Quand le contrôleur monte pour vérifier les billets, elle (sa mère) est obligée de sortir la Carte de Réduction.

J’en suis fière, mais je suis encore plus passionnée par la tête que j’ai sur la photo d’identité.

Chaque fois qu’elle sort ma carte, je demande à la regarder.

Et, à la maison, je la supplie souvent de me laisser jouer un peu avec le petit carnet crème où le photographe a rangé le restant des clichés. »

                                                                                                   

Bon Frédérianne, c’est pour toi que je le fais. Je sais que je ne suis pas obligée.
Alors je continue parce que ça m’amuse.

Le deuxième :

Un aliment que je n’aime pas du tout : le café au lait.

Mes trois aliments préférés (j’aime tout sauf le café au lait.) Bon : le chocolat, les assaisonnements, le poisson, les légumes en général.

Ma recette favorite : eh, je suis un cordon bleu !
 Mais faisons simple: le couscous comme là-bas dis !

Le plat que j’aimerais faire et je n’ai jamais fait. Oh là là, dur dur : la pâte feuilletée mais la vraie !

Ma boisson favorite : le thé comme toi Frédérianne.

Mon meilleur souvenir culinaire :

C’était un buffet froid pour 30 personnes

(pour nos 25 ans de mariage)

entièrement conçu et réalisé par moi-même:

 Au menu, différents pâtés maison, différentes salades très sophistiquées, taboulé aux fruits de mer, plat de charcuterie, saumon en gelée, cailles en gelées et farcies et trois rôtis différents, fromage ça va de soi, salade verte, différentes pâtisseries avec crème pâtissière et coulis de fruits.

Le tout présenté autour d’une monumentale cascade de fruits.

Et ça présenté dans notre maison d’Arthon, pas encore terminée !

 Il n’y avait que les murs et le toit !!!

 

Maintenant,  tâche la plus ardue : trouver sans être trop gênante cinq autres personnes qui voudront bien jouer (ou rejouer) le jeu.

Ceci dit : sans aucune obligation.  En ce qui me concerne c’est la première fois alors attention ! Gare à ceux qui vont se faire piéger. Je m’en excuse à l’avance.

Qui commence ?

Mes amis les chats :
Isis (http://chat-alors.over-blog.fr/)
Pétrus (
http://www.chat-pitre-petrus.com/
et qu’ils ne disent pas qu’ils ne savent pas lire, ils savent bien écrire ! Isis fais-toi aider par Maurice et toi Pétrus par tes maîtres (n’attrape pas trop la grosse tête en Chine !)

Chantal de Barcelone ( http://calo-zazie.com/) m’impressionne avec ses articles  et ses photos très réalistes.

Camomille (http://www.camomille64.com/) que j’adore me fait rêver avec ses poésies et m’étonne avec ses articles très documentés.

Clothylde   (http://catymic.over-blog.com/) m’enchante avec ses poésies, ses photos et sa sincérité.

 

Ne m’en veuillez pas tous les cinq, il fallait que j’y passe et c’est à vous que j’ai pensé.

Ceci dit, il n’y a aucune obligation de faire continuer cette chaîne.

Je ne recommencerai pas, promis.

 Il ne faut pas que j’oublie celle à qui je dois ce si terrible travail !

Frédérianne.   http://www.revesland.com/

Frédérianne qui nous invite gentiment sur son nuage comme elle dit,

Dans sa galerie d’art de ses créations poétiques

et dans ses voyages imaginaires.

 

Voilà, mission accomplie.

Maintenant quelques photos pour vous prouver

 que ce que j’ai dit en matière de cuisine est vrai !


Une partie du buffet

 

L'ensemble 

Et moi à l'oeuvre à l'occasion d'un autre buffet, composant une cascade de fruits de mer .
C'était il y a un certain nombre d'années hélas.

Publié le par Béjar
Publié dans : #Humour

  Quoi ???
 

 

Deux gars, dans leur soixantaine, parlent du vieillissement et l'un dit à l'autre :

- « Le pire, c'est pour nos femmes : elles refusent d'admettre qu'elles vieillissent et essaient toujours de cacher leurs petits bobos ».

- «Tu as bien raison (lui dit l'autre) mais j'ai trouvé un maudit bon truc pour les prendre au jeu : ainsi, si tu veux savoir si ta femme commence à être sourde, place-toi à 10 mètres d'elle et pose-lui une question. Puis, quand tu verras qu'elle ne répond pas, avance-toi à 5 mètres. Puis à 2 mètres,  puis à 1 mètre, et là, elle va devoir se rendre à l'évidence qu'elle est sourde ! ».

Le mec trouve l'idée très bonne et en entrant chez lui, il se met à 10 mètres de sa femme et lui demande d'une voix forte :

- « Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? ».
Pas de réponse !...


Il s'approche alors à 5 mètres et lui demande encore :
- « Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? ».
Pas de réponse !...


Il s'approche encore, à 2 mètres, et lui redemande :
- « Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? ».
Pas de réponse !...


Le gars n'en revient pas ! Il s'approche alors à 1 mètre et hurle :
- « Qu'est-ce qu'on mange pour souper ? ».


Sa femme se retourne et lui dit :
.« Pour la quatrième fois : du poulet et des frites ! ».

Publié le par Béjar
Publié dans : #Mes chats d'occasion

 Les enfants sont habitués très jeunes aux animaux. (Patricia, Dorian et Bip gros chat noir en 1990)

Suite de mon monologue     Cinquième et dernière partie

          Il m’arrive souvent de croire en la présence d’un de mes animaux, mort depuis déjà plusieurs mois ou années. C’est une vision fugitive. Je crois encore reconnaître l’aboiement de notre Grand Chien ou je revois  ma vieille Ati passer en claudiquant dans la maison. Je pense que c’est normal, les animaux reviennent à nous comme les êtres chers que l’on a perdus.

         Je suis pour la pratique de l’euthanasie quand il s’agit d’éviter de laisser souffrir un animal trop malade pour être soigné. Les traitements appropriés aux humains et nécessitant une hospitalisation (chimiothérapie, radiothérapie, transfusion sanguine etc…) existent aussi pour les animaux (pour preuve, ils servent de cobaye !) mais dans des centres spécialisés et  coûteux. Je pense qu’après avoir assuré une existence aussi agréable que possible à un animal, il est de mon devoir, de ma responsabilité, le jour où je sais qu’il n’y a plus rien à faire, d’abréger ses souffrances. Je n’ai jamais laissé un animal en fin de vie, seul chez le vétérinaire, son dernier souffle se passe dans mes bras.  En ce qui concerne l’euthanasie ne me demandez pas ce que je ferais pour un membre de ma famille !

         J’aurais voulu faire plus encore pour eux mais il fallait aller travailler. Avoir des animaux chez soi demande du temps et pour peu que l’on veuille leur apporter un certain confort et une nourriture assez riche, il faut avoir de bons moyens financiers. Quand je partais travailler, l’hiver, et que je voyais mes petits bien au chaud, je les accusais de m’envoyer gagner leur pitance ! Entre parenthèse, quand on m’a proposé de travailler dans un laboratoire, j’ai d’abord demandé si on ne se servait pas d’animaux comme cobaye. Sinon je refusais. Heureusement, dans la biscuiterie, ce sont les employés qui servent de cobaye : à savoir dégustation des nouveaux produits, de nouveaux arômes. Et je ne m’en suis jamais plainte.

         Maintenant que j’ai du temps libre, je pourrais m’occuper d’associations secourant les animaux, malheureusement ma santé ne me le permet pas. Je fais peu mais j’espère que je le fais bien.

         Quand j’écris, je peins, je lis, je me repose ou je regarde la télévision, je ne suis jamais seule ; il y a toujours un ronron pour m’accompagner. Bien des fois, quand je rentrais à la maison, fatiguée après une journée stressante, l’envie me venait de prendre un de mes petits hôtes dans les bras. Le contact de leur fourrure, le poids de leur corps, leur chaleur, leur présence réconfortante avaient - et ont toujours - un pouvoir apaisant sur moi. Il émane d’eux une sorte de magnétisme que je ne peux m’empêcher de capter. J’éprouve une satisfaction indescriptible, une certaine volupté, à lisser leur doux pelage avec la main. Je pense que seuls les initiés peuvent s’enivrer de ce plaisir.

         Une amie s’inquiétant de ma santé, se demandant ce que je faisais à longueur de journée et sachant que j’avais des animaux, a trouvé la réponse en me disant : « C’est bien, cela t’occupe au moins ! ». Je n’ai pas récupéré des animaux pour « que cela m’occupe ». Ils sont là parce qu’à un certain moment ils ont été dans la détresse, je les ai « récupérés » dans leur corps et dans leur cœur. Ils ont besoin de moi comme j’ai besoin d’eux. J’ai eu leur retour d’affection quant à mon tour, j’ai été en plein désarroi physiquement et moralement.

         Voilà, j'ai terminé ma petite histoire mais ne craignez rien, je reviendrai.
 

Publié le par Béjar
Publié dans : #Mes peintures à l'huile

Quelques photos de mon stage de peinture à Sucé

Une petite idée de la propriété: l'allée à l'entrée du domaine

Une partie des élèves au travail

Jean-Paul Barré, un de nos deux profs, à l'oeuvre devant une élève.


Benoît Halbert, prof lui aussi,  oeuvrant devant deux élèves.

Irène notre gentille hôtesse, réfléchissant devant son sujet.

Mon sujet

Mon esquisse, il manque les ombres.

Premier jus: hum! l'élève aurait pu mieux faire!


Fin de stage. Il reste encore à fignoler en atelier chez moi. Vous aurez la dernière version dans quelques jours. Les reflets dans l'eau changent d'une minute à l'autre, d'un coup de vent à l'autre, d'un rayon de soleil à l'autre. Il faut arriver à composer avec tout ça mais quel plaisir!

Moi, à l'oeuvre!


Le groupe et ses deux profs en fin de stage

Publié le par Béjar
Publié dans : #Mes chats d'occasion

 

Salut la compagnie.

Moi , mon nom,  c’est Pimousse ! 

Je me présente, Pimousse , chat noir et blanc, corpulence moyenne,  oui, enfin pas très grand.

Moi  je me dis actif, certains que je ne nommerai pas disent que je suis mou, d’où mon nom !

Je vous laisse juges.


Tout d’abord je suis arrivé tout jeunot dans cette famille. Bé oui, je m’étais un peu perdu dans une rue près de chez Mamie Yvette. Je pleurai et une dame m’a pris dans ses bras, directo chez Yvette et Michel. Elle m’a déposée dans les mains de Mamie et là je ne sais pas ce qui s’est passé, pendant qu’ils jacassaient tous les trois, je me suis endormi dans ses mains. Je n’en pouvais plus. Je me sentais si bien là, oh oui !

J’ai eu droit à une grosse soupe, j’ai mangé comme un roi et je me suis retrouvé dans un panier bien confortable et redodo. J’ai quand-même suivi au téléphone une conversation entre Mamie et sa fille Patricia.

La fille, - de quoi  j’me mêle ! – lui a dit qu’il n’était pas question  que je reste dans cette maison, il paraît qu’il y avait déjà douze autres de mes comparses, douze, vous rendez-vous compte ? J'avais bien vu qu'il y en avait mais j'avais pas compté! Ca faisait de trop ! Donc Patricia, lui a dit texto : « Je le prends moi,  je n’ai pas de noir et blanc ». Et voilà l’affaire conclue. Et moi,  personne ne m’a demandé mon avis.

Bref le lendemain,  on est venu me chercher, on m’a mis dans un panier, et là je peux vous dire que j’ai hurlé tout le long des 40 km. J’avais une trouille pas possible. Personne ne s’en est venté auprès de Mamie, sinon elle m’aurait reprise je suis sûr.

Bon, je me suis installé tant bien que mal, plutôt bien je dois l’avouer car j’ai été pris en charge par Titeuf,  un grand roux bien sympa. Et puis il y avait aussi Double et une autre Tootsy pas très en forme elle.  Sans parler de Boby, un grand chien bien sympa lui aussi.

Et voilà que deux mois environ plus tard,  Patricia arrive avec deux bébés dans les bras, des jumeaux, oh là là ! Les pauvres petits. Ils avaient été trouvé dans un champ et apporté chez le vétérinaire et forcément c’était ce jour là que Patricia emmenait sa Minette en consultation. Effrayés qu’ils  étaient !

Ils se cachaient dans la laine de verre dans la soupente. Pauvres loupiots. Sauvages, on ne pouvait pas plus ! Alors mon grand cœur n’a fait ni une, ni deux. Je les ai pris sous mon aile, enfin sous mon bras, comme vous voulez… Eh dites donc !  Je n’avais pas six mois, j’étais adolescent, garçon et déjà chargé de famille.  Je les ai éduqués et bien. Je leur ai montré comment sortir, comment entrer le soir et puis on a bien rigolé aussi ensemble. Ils étaient plus beaux que moi, faut bien le dire. Avec une fourrure d’une beauté et  des poils d’une longueur !  Patricia a réussi à les attraper un jour et direct chez le pique- pique (veto ! quoi !) et paf comme moi : opération, ah ! Quelle saleté ça, ça ne laisse pas de bons souvenirs. Bon c’est du passé maintenant.

Mais la petite sœur s’est fait culbuter par une voiture et  notre Lili nous a quittés pour le paradis des chats. Son frère Roméo est toujours un peu sauvage mais ça peut aller.

                                                                    Titeuf au repos

Alors maintenant que j’ai du temps libre, Titeuf qui est débordé avec ses taupes, - il a un élevage  et c’est un sacré taupier - m’a demandé un coup de main.


Mais ça fait beaucoup car j’ai les poissons de l’étang et aussi mon élevage privé de lézards. Alors moi, mou ? Vous y croyez ? J’ai donc décidé de sous-traiter et c’est Boby qui prend la relève des taupes pendant que je vais aux lézards.


Ca aussi c’est dur, les lézards. Là vous voyez, j’ai laissé les taupes et je suis allé chercher un gentil et beau lézard que j’ai rapporté à Mamie quand elle vient le mercredi.



Je sais pas ce qu’elle en fait, des fois elle les cache dans un sabot, des fois elle les mange peut-être ?  J‘aime bien lui faire plaisir. Je lui dépose à ses pieds et elle arrive tout de suite, elle paye la Mamie Yvette ! Elle est chouette !

Publié le par Béjar
Publié dans : #Mes chats d'occasion

                      Oslo sur la table surveillant le Grand Blond, chat des rues entré subrepticement.


Suite de mon monologue        Quatrième partie
 

          Un chat est plus difficile à dresser qu’un chien, c’est pourquoi dans notre maison le mot dressage n’est jamais employé. Les chats savent très bien me manœuvrer, me manipuler. Ils savent me faire aller vers ce qu’ils désirent et pour peu que je leur cède, alors tout ira bien, l’entente sera parfaite ; il sera plus sociable sachant en fait qu’il a une certaine emprise sur moi, et moi je me laisse prendre au jeu. Il émane d’eux une telle impression de supériorité ! A dire vrai je suis plus attirée par les chats dominants (c’est le terme que tous les vétérinaires ou dresseurs emploient) que par les chats soumis, manquant de confiance en eux et en l’homme, et c’est là que j’interviens : leur rendre cette confiance qu’ils ont perdue. Je ne leur demande rien en échange. Seulement d’être heureux. Et un chat heureux a un autre regard sur moi. Il est doux, apaisant. Et cette paix qu’il diffuse, je la retiens pour la répandre à mon tour du mieux que je peux.

Avec le temps, je pensais que j’avais fini par connaître les chats, je pensais pouvoir deviner leurs réactions. J’étais loin de la vérité, ils m’en apprennent toujours et me surprennent encore. Pourquoi Chipie la Douce se transforme-t-elle en panthère quand un intrus pénètre dans le jardin ? Pourquoi Dorothée qui aime qu’on la cajole n’attire-t-elle pas la sympathie des autres chats ? Que veut-elle dire encore quand elle arrive en miaulant avec au bout des dents, une feuille qu’elle vient de couper dans le noisetier et qu’elle nous dépose aux pieds ?- Une amie m’a dit qu’elle connaissait un chat qui revenait toujours avec une rose dans la gueule. Et cela elle l’a vu. -  Je sais une chose, c’est que je ne peux pas conserver de papyrus à la maison car ils font gueule basse dessus, qu’ils se roulent sur les olives quand ils ont réussi à m’en chiper. De là a dire que le chat est originaire d’Egypte, je veux bien le croire. J’ai quand même des incertitudes, voire des doutes. On dit que le chat est indépendant et pourtant ne calque-t-il pas les humains quand on le voit s’adapter à la nourriture moderne, aux bruits, au confort….

Quand un chat arrive à la maison, il est étudié à fond par l’ensemble de la maisonnée, humains et autres mammifères poilus, afin de connaître ses faiblesses et ses points forts. De son côté, le chat fait la même opération ; nous arrivons à nous rencontrer parfois sur des points qui nous surprennent le plus, tels que de regarder la télévision, manger de la salade à la vinaigrette ou bien entrer dans de grandes discutions. Si un de mes chats préfère dormir en hauteur, je lui installe ce qu’il veut, où il veut. En général la hauteur c’est surtout quand on est nouveau dans la famille, et que l’on veut étudier l’endroit et ses habitants; petit à petit on descend.

C’est toujours le même scénario pour chaque nouveau pensionnaire: arrivée tumultueuse, apprentissage de la vie en collectivité, apaisement, équilibre et puis un jour l’inévitable séparation puisque leur espérance de vie est plus courte que la nôtre. Je souffre toujours beaucoup quand un de mes animaux disparaît,  mais je me console en me disant que j’ai fait le maximum pour le rendre heureux, tout au moins pour qu’il essaie d’oublier les mauvais moments qu’il a  connus  avant d’arriver chez nous. Quand la dernière heure arrive, je suis près d’eux, je les accompagne toujours jusqu’à la fin, je les prends dans mes bras, je leur parle doucement. Bien sûr, c’est difficile à supporter, mais je leur dois bien ça. J’ai beaucoup pleuré et je pense que je vais encore pleurer puisque ma petite famille n’est pas éternelle. Mais quand ils reviennent à notre souvenir il n’y a que les bons moments qui font surface, et les bons moments, heureusement pour nous, ont été plus nombreux.
          Ce qui me fait le plus peur, c’est de partir avant eux. Qui me remplacera auprès d’eux ? Michel ou Patricia ? Seront-ils déracinés ? Il faudrait que je sois assez raisonnable pour ne plus recueillir de jeunes animaux susceptibles de me survivre. Mais on ne se refait pas, et le prochain malheureux qui passera devant ma porte sera toujours le bienvenu. Advienne que pourra !

Publié le par Béjar
Publié dans : #Mes chats d'occasion

Sissou


              Drôle de position pour dormir! avec les deux télécommandes en plus!
                      Pas moyen de regarder la télé, il a tout monopolisé.
                                     Et son ventre n'est-il pas beau?
                                               Moi je l'adore.
Publié le par Béjar
Publié dans : #Mes chats d'occasion

Aujourd'hui je n'ai pas le temps de vous mettre une photo, ce sera pour la prochaine fois

Suite de mon monologue      Troisième partie 

Aucune tâche ne me rebute, aucune dépense ne m’arrête quand il s’agit de sauver un animal, bien sûr dans la mesure de nos possibilités financières. Mon temps ne compte plus, je me laisse accaparer volontiers par ces besognes. Je communique si on peut dire avec les animaux. Il y a une extraordinaire complicité entre eux et moi, nous sommes sur la même longueur d’ondes.
          Mes origines de mammifère font que je suis moi-même plus attirée par les mammifères : canins, félins, rongeurs. Les oiseaux, les reptiles, les poissons ne me laissent pas indifférente mais il y a moins d’affinité entre nous. Je m’identifierais facilement à un chat ; attachée à ma maison, j’aime que l’on m’aime et je le rends aux autres. Je suis assez indépendante, sensible, frileuse, (l’hiver, si je pouvais j’hibernerais comme les ours). Féline ? On ne peut pas dire vraiment, et puis je ne vois pas la nuit, je serais plutôt du genre taupe. Je ne dors pas autant non plus ! Je ne ronronne pas ! Je n’aime pas la chasse ! Je ne miaule pas ! (et encore ! c’est à voir ! car j’imite très souvent mes petits !). Dans une autre vie, j’ai dû être un chat. Il paraît qu’ils ont neuf vies, dans ce cas je pense à toutes ces petites bêtes qui sont mortes après d’horribles souffrances. Je leur souhaite de revenir sur terre chez des humains dignes de ce nom.

Si, comme certains le prétendent, nous revenons sur terre, alors je rêve de revenir sur terre réincarnée en chat ! Mais dans une maison comme la nôtre, où il n’y a que liberté, nourriture, affection et où la cruauté des humains est absente.

Toute jeune, je respectais les chats, c’était instinctif. J’aimais les voir vivre, j’étais et je suis toujours fascinée par eux. Quand je faisais mes devoirs en rentrant de l’école le soir, j’avais toujours un chat sur mes genoux, c’était impératif, c’était un besoin. Il n’était pas question de le perturber dans son sommeil, je préférais rester sans bouger pour ne pas le déranger. J’étais quand même plus attirée par les chiens que par les chats. Il faut dire que j’avais un chien extraordinaire, qui était un vrai copain pour moi. Quant aux chats, il me suffisait de les regarder, je ne les brusquais jamais, il n’y avait que douceur et tendresse entre nous, j’admirais leur façon de vivre ; mais à cause de leur indépendance, ils étaient moins présents que le chien. C’est par la suite que j’ai constaté qu’en fait, le respect que je leur portais cachait quelque chose de plus profond.

Je dialogue toujours avec chacun de mes animaux, que ce soit un oiseau, un lapin, un chat ou un chien. La plupart du temps ils me répondent. Je pense que nous arrivons à nous comprendre. Il m’arrive souvent de leur chanter des chansons, éphémères, plus souvent « loufoques » mais particulières à chacun. Ils n’ont jamais l’air surpris ni agacé, ils m’acceptent comme je suis et vice versa. Je n’ai pas la même intonation dans la voix, suivant l’animal. Je fais en sorte de respecter leurs envies, leurs besoins. Certains préfèrent les caresses avec la main, d’autres au contraire plus méfiants préfèrent quand j’approche le visage. Une main ne veut pas toujours dire caresses et l’animal qui a souffert à cause d’un humain est méfiant : un visage ne frappe pas, une main peut faire autant de mal que de bien. Le chat, on le sait, a un odorat très développé, sans doute moins que le chien, mais sa mémoire des odeurs est importante. Dès le début de l’adoption, lui nous repère tout de suite. Une main tendue est tout de suite reniflée, analysée, et l’odeur enregistrée. C’est un véritable ordinateur.

Je ne me suis jamais sentie supérieure à eux, et pour cause, j’ai tant à apprendre d’eux. Il m’arrivera plus loin d’employer le mot «maître» mais ce ne sera pas en tant que possesseur, dominant. Je n’ai pas trouvé d’autre terme ; je ne suis pas gaga au point de nous prendre pour papa ou maman, mais il m’est arrivé de les assimiler à mes petits-fils et de parler de Papy et Mamie mais je me reprends aussitôt. De même, je parlerai de jambe, bouche etc… c’est volontaire, j’ai tendance à humaniser tout ce qui vit sous mon toit. J’estime que nous sommes à pied d’égalité. Nous vivons ensemble, nous sommes différents : c’est tout. Ils ont quand-même un avantage sur nous, c’est qu’ils ne payent pas de pension !

         Voilà encore pour aujourd'hui. Je me dépèche car je retourne à mon stage de peinture. C'était super, hier ; le temps un meu maussade mais aujourd'hui et demain, cela devrait être plus beau. Je vous raconterai.

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