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BEJAR PASSION

BEJAR PASSION

MES PASSIONS AU FIL DES JOURS

Publié le par Yvette
Publié dans : #La Loire

 

  Copie de DSC04772 barque

 

Gérard Brecq a chanté la Loire

 

 

 

Secret de Charles d‘Orléans

 

Tant j’ai chanté Loire ma mie

Qu’en nonchaloir s’est endormie.

 

Doucement glisse  à ses épaules

Tremblante ma main dessous les saules.

 

Tant j’ai chanté ma Loire belle

Que me suis attardé près d’elle.

 

J’ai trouvé ses  hanches de sable

Son corps d’ondine insaisissable

 

Longuement la nuit est venue

Baigner ses draps de couche nue

 

Tant j’ai chanté  Loire ma mie

Qu’à l’aurore s’est endormie.

 

Gérard Brecq

Extrait  de son magnifique recueil : Cantilène à la Loire

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Peintres célèbres
 Cézanne peint, chanté par france Gall
Une suberbe suite de tableaux de ce grand peintre
 
Silence les grillons
Sur les branches immobiles
Les arbres font des rayons
Et des ombres subtiles
Silence dans la maison
Silence sur la colline
Ces parfums qu'on devine
C'est l'odeur de saison
Mais voilà l'homme
Sous son chapeau de paille
Des taches plein sa blouse
Et sa barbe en bataille

Cézanne peint
Il laisse s'accomplir la magie de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien

Vibre la lumière
Chantez les couleurs
Il y met sa vie
Le bruit de son cœur
Et comme un bateau
Porté par sa voile
Doucement le pinceau
Glisse sur la toile
Et voilà l'homme
Qui croise avec ses yeux
Le temps d'un éclair
Le regard des dieux

Cézanne peint
Il laisse s'accomplir le prodige de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Quand Cézanne peint
Cézanne peint...
Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes peintures à l'huile

 

DSC00257 marais de goulaine

 

Une deuxième façon de peindre le marais.

Je vous en avais montré un, si vous avez le temps::   Le Marais de Goulaine, tableau à l'huile

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion

  Bip 1

Bip, le coquin

 

Surnom : Titi, Titou, Bipou, Coquinou, Calin, Calinou. 1984

Tous ces surnoms ainsi que son nom «personnalisent» bien l’animal. Et il répondait à tous ces noms !

Pourquoi Bip ? Quand il a débarqué à la maison tout bébé, au printemps 1984, il courrait partout à toute vitesse, cela faisait longtemps que l’on n'avait pas eu de petite chose pareille. Il était temps qu’il se passe quelque chose à la maison, on s’encroûtait, la vie était monotone. On peut dire qu’il nous a tous réveillés.

Quelque temps auparavant, j’avais confié à Patricia, mon envie d’avoir un bébé chat, surtout un chat noir. On approchait de la fête des mères. Voyez comme le hasard fait bien les choses. Patricia qui travaillait dans une grande surface, entendit au haut-parleur qu’un petit chat avait été trouvé dans le parking et qu’il était à la disposition de qui voulait l’adopter. « S’il est noir, je le prends » et voilà notre Bip à la maison. Beau cadeau pour la fête des mères !

C’était un petit voyou, qui courrait partout, difficile à éduquer. Elles ont toutes essayé : Ati, Nénette, et Fifi. C’est Fifi la sauvage qui l’a pris sous son aile, mais pas pour longtemps. Quand il a commencé à grandir, il a pris son indépendance et a préféré se servir de sa mère adoptive comme d’une copine à qui on peut faire des farces. Ce qu’il ne se gênait pas non plus de faire avec les autres. Il se cachait et leur faisait peur. C’était son grand plaisir.

Quand je suis partie à la fin de l’année à Compiègne (près de Mimitte), il a eu un petit problème et Michel et Patricia l’ont emmené chez le vétérinaire et quand je suis revenue, mon petit bébé n’était plus « entier», ce qui n’avait pas l’air de l’affecter outre mesure.

bip 2

  (Pendant les vacances avec Dorian bébé dans le petit lit d'appoint.)

 

Il était splendide, d’un noir de jais brillant de la truffe jusqu’au bout de sa queue qui était longue et fournie, sans aucun poil blanc, pas la moindre tâche. Ses coussinets, noirs bien sur, et brillants avaient gardé la tendresse de leur jeunesse, presque des coussinets de bébé. Son pelage est toujours resté noir, sans aucun reflet roux. Il avait de splendides yeux verts, doux, attirants. Il a toujours été notre bébé.

Patricia m’a raconté, qu’un matin, alors qu’elle n’était pas encore levée, elle m’a entendu disputer cette petite vermine qui empoisonnait encore les chattes. Deux minutes après, il  montait dans sa chambre et se faufilait sous ses draps en faisant son câlin comme s’il ne s’était rien passé ; il avait le don pour se faire bichonner. Il adorait ça et nous aussi.

Bip avait un beau pelage noir et quand il s’allongeait sur le dos, ce qu’il adorait faire, on ne voyait que ses tétines blanches, bien symétriques. Un jour qu’il s’était enfoui sous une couverture, j’ai regardé dessous pour l’admirer dans son sommeil. Il faisait sombre mais j’ai quand même vu deux yeux qui me regardaient. Alors je lui ai parlé, et bavarde comme je le suis avec eux, au bout d’un moment il a remué et là, surprise, c’était avec ses tétines que j’étais en conversation. Le fou rire ! 

Il était un des rares à sortir du jardin. Il allait chez les voisins mais ceux-ci l’acceptaient car il était chasseur. Tout mon petit monde rentrait le soir, dès qu’on sifflait. Mais un jour, notre Titi s’est laissé surprendre et s’est fait enfermer dans le garage des voisins. Il était onze heures du soir et je l’entendais miauler. J’ai téléphoné et ils sont gentiment venus le libérer.

Une autre fois, nous l’avons vu rentrer à la maison avec le poil tout gras et d’une saleté et d’une odeur repoussantes. Et encore, il avait fait sa toilette ! Ce qu’il n’aurait pas dû faire car nous en avons déduit qu’il était sans doute tombé dans un récipient d’huile de vidange de voiture d’un de nos voisins. Je l’ai bien nettoyé. Il s’est laissé faire gentiment. Mais il était trop tard, le mal était fait. Il s’était empoisonné en se léchant. Encore une fois, direction vétérinaire de remplacement. Il l'a  gardé sous surveillance. Quand nous sommes revenus le chercher, nous étions seuls dans la salle d’attente. Nous entendions des miaulements atroces. J’avais de la peine à reconnaître mon Titou. J’ai frappé à la porte du cabinet, il n’y avait personne. Sur la table, dans un panier inconnu, mon pauvre chat hurlait, non de douleur, mais de désespoir d’être seul. Quand il m’a reconnue, il s’est calmé puis le docteur est arrivé pour le libérer. Il allait mieux.

Il a eu une tumeur à l’anus. Lui qui ne voulait pas qu’on le soigne quand il avait une plaie quelconque, s’est laissé faire gentiment, il nous a agréablement surpris. C’était cancéreux mais là encore notre vétérinaire a fait des prouesses, il s’en est bien sorti, heureusement, car nous aurions mal accepté une maison sans notre Titi.

A l’époque nous avions une bien belle petite famille, ils étaient neuf au total, neuf adorables chats adultes. Ati, Fifi, Mimitte, Calypso, Bip, Coquine et ses trois «petits» Chouchou, Chipie et Dorothée. Bien sûr, il y avait une majorité de chattes mais c’est le hasard qui en a décidé ainsi. J’étais fière de cette petite famille qui s’entendait à merveille, les chats entre eux et aussi avec les deux chiens ; il y avait vraiment une bonne entente. Nous avions pris l’habitude de les faire entrer tous les soirs. Ils vivaient au même rythme  que nous, la nuit à la maison, dès l’aube ils sortaient et nous, nous partions au travail. Quel plaisir au moment de la soupe, matin et soir ! Chacun son assiette, presque tous regroupés dans la cuisine, sans grincement de dents. Et la maladie est arrivée. Avec mes allées et venues au CHU, il a fallu que Michel prenne la relève. Mes protégés ne comprenaient rien. Je ne me levais pas pour leur donner à manger. Bah ! Après tout, notre maîtresse est  toujours là et la soupe est la même. De ma chambre j’entendais les bruits de gamelles, les miaulements d’impatience et puis le silence et petit à petit, il y en avait un ou deux qui venaient me rendre visite. Je n’ai jamais été seule. Michel devant partir travailler après les soins quotidiens, ils m’ont aidé moralement bien des fois et cela je ne l’oublierai jamais. 

Depuis quelques jours, notre bébé n’avait pas beaucoup d’entrain. Je le surveillais de près, j’avais le temps, puisque j’étais à la maison, et je me remettais doucement. On l’a donc emmené en consultation, il n’y avait rien de particulier mais il fallait quand même être vigilant. Deux jours plus tard, je l’ai vu venir dans la salle d’eau, et me provoquer pour jouer avec lui à cache-cache comme il en avait l’habitude. J’étais rassurée, je l’ai bichonné, il a ronronné, tout allait bien. Il faisait beau. Nous sommes partis chez le vétérinaire pour acheter des croquettes, il était allongé sur le banc dehors, un gros bisou et à tout à l’heure. A notre retour, notre gros chat était toujours dans la même position, malheureusement, il ne vivait plus. Qu’a-t-il bien pu lui arriver ? Une crise cardiaque ? Une congestion cérébrale ? Une tumeur interne qui aurait éclaté ? Mystère. Toujours est-il que je n’avais pas besoin de ce nouveau départ. Ce fut terrible. La maison était vide sans lui. Les autres n’ont pas été trop chagrinés car il était devenu plus calme avec l’âge. Il avait douze ans, comme Mimitte. Ils sont arrivés presque en même temps et sont partis de même. Et voilà, je n’avais plus de chat noir.

Je suis allée à Animaux Assistance, j’ai pris un chat noir et blanc qui paraissait triste, Zach ; son comportement étant étrange, je l’ai emmené en consultation. Il avait la leucose, il a fallu l’euthanasier. Je ne l’ai eu qu’une semaine mais cela suffisait pour me déchirer le cœur. Je suis retournée au refuge et je leur ai pris en échange Aphrodite, et enfin Saona une petite diablesse noire.

 

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Musique - vidéo
Michel Fugain, Bravo Monsieur le monde
Bravo, Monsieur le monde
Chapeau, Monsieur le monde
Même quand les gens diront
Que vous ne tournez pas toujours très rond

Bravo, pour vos montagnes
C'est beau, c'est formidable
Compliment pour vos saisons
Qui nous donnent des idées de chansons

Bravo, la mer
On n'a jamais trouvé un vert plus bleu
Un bleu plus vert
Aucune symphonie
N'est riche d'autant d'harmonie
Qu'un merveilleux tonnerre
Qui fait l'amour avec la pluie

Bravo, le vent
Qui fait ramper les blés
Qui fait trembler les océans
Bravo pour le soleil
Et la colère du volcan
Bravo pour l'arc-en-ciel
Qui met de la joie dans le cœur d'un enfant

Bravo, Monsieur le monde
Chapeau, Monsieur le monde
Nous vous demandons pardon
Pour tous ceux qui vous abîmeront

Bravo, Monsieur le monde
Bravo, pour la colombe
Si vous lui laissez la vie
Nous vous dirons simplement merci
Publié le par Yvette
Publié dans : #Musique - vidéo
Eh Manu rentre chez toi
Y' a des larmes plein ta bière
Le bistrot va fermer
Pi tu gonfles la taulière
J' croyais qu' un mec en cuir
Ça pouvait pas chialer
J' pensais même que souffrir
Ça pouvais pas t' arriver
J' oubliais que tes tatouages
Et ta lame de couteau
C' est surtout un blindage
Pour ton cœur d' artichaut


Refrain
Eh déconne pas Manu
Va pas t' tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C' est dix copains qui reviennen
t

________

 

On était tous maqués
Quand toi t' étais tous seul
Tu disais j' me fais chier
Et j' voudrais sauver ma gueule
T' as croisé cette nana
Qu' était faite pour personne
T' as dit elle pour moi
Ou alors y' a maldonne
T' as été un peu vite
Pour tatouer son prénom
A l' endroit où palpite
Ton grand cœur de grand con

Refrain
Eh déconne pas Manu
C' est à moi qu' tu fais d' la peine
Une gonzesse de perdue
C' est dix copains qui reviennent

________


J' vais t' dire on est des loups
On est fait pour vivre en bande
Mais surtout pas en couple
Ou alors pas longtemps
Nous autres ça fait un bail
Qu' on a largué nos p' tites
Toi t' es toujours en rade
Avec la tienne et tu flippes
Eh Manu vivre libre
C' est souvent vivre seul
Ça fait p' t' être mal au bide
Mais c' est bon pour la gueule

Refrain
Eh déconne pas Manu
Ça sert à rien la haine
Une gonzesse de perdue
C' est dix copains qui reviennent

________

Elle est plus amoureuse
Manu faut qu' tu t' arraches
Elle peut pas être heureuse
Dans les bras d' un apache
Quand tu lui dis je t' aime
Si elle te demande du feu
si elle a la migraine
Dès qu' elle est dans ton pieu
Dis lui qu' t' es désolé
Qu' t' as dû t' gourrer de trottoir
Quand tu l' as rencontrée
T' as dû t' tromper d' histoire

Refrain
Eh déconne pas Manu
Va pas t' tailler les veines
Une gonzesse de perdue
C' est dix copains qui reviennent

Eh déconne pas Manu
Ça sert à rien la haine
Une gonzesse de perdue
C' est dix copains qui reviennent


Publié le par Yvette
Publié dans : #Poésie d'auteurs

 

 

Bella

 

 

Bien sûr, il faut un maître, et je suis caressante,

Aux rayons du matin, je viens pour t’émouvoir,

En habit de velours, ton regard peut me voir,

M’étirant alanguie à l’aube évanescente. 

 

Quand je dors étendue, heureuse, attendrissante,

Tu viens me contempler, je peux t’apercevoir.

Etalant sur ton cœur mon charme et mon pouvoir,

Ma vie auprès de toi s’écoule, éblouissante. 

 

Sur mon pelage doux, aguichant et soyeux,

Ta main frôle mon corps, met l’éclat dans mes yeux,

Je deviens ton objet, ta plus tendre peluche. 

 

Rebelle, je m’échappe et pourtant je suis là,

M’enroule sur ta jambe ou tes genoux me juche,

En nous brille l’amour quand tu dis : ‘‘ Ma Bella "!

 

Dominique Simonet.

 

 Vous connaissez maintenant bien Dominique Simonet,

je vous ai présenté plusieurs de ses poèmes.

 Celui-ci, il  l'a écrit pour un de ses amis et il a été primé en Vendée.

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