MES PASSIONS AU FIL DES JOURS
Entre deux bras de Loire
Une superbe île où il fait bon flâner.
Paradis des oiseaux, des enfants et des marcheurs.
Elle est venue un jour nous raconter,
Tout simplement, une très belle histoire.
L’aventure de quelques mariniers
Amoureux de l’ensorcelante Loire.
L’histoire de ses amies, les gabares,
Glissant, doucement sur les flots moirés
Tout en se reflétant dans ce miroir
Attirant comme une nymphe dorée.
Débordante de verve, on l’écoutait.
On entendait les puissants colporteurs.
On sentait l’odeur de coque mouillée
Et de voile au passé évocateur.
Des noms fous résonnaient à nos oreilles,
Nous laissant ravis et émerveillés.
La toue et la blanche voile au soleil,
La piautre et le sel et les bateliers…
Elle se balançait paisiblement,
Chuchotant en souvenir du passé,
Ses vieux gréements rutilants et craquants
Sur ce fleuve où ducs et rois ont vogué.
Et puis, un matin, elle est repartie
Raconter plus loin cette belle histoire,
Se faufilant sous les arches vieillies
Des ponts, entre les îles et les boires.
Yvette
La Pierre Percée à Vertou, une de mes huiles.
En automne sur les bords de la Sèvre nantaise.
Chatounette, l'adorable petite chatte/peste de Patricia
Rien n'est plus doux,
Rien ne donne à la peau une sensation plus délicate,
Plus raffinée,
Plus rare,
Que la robe tiède et vibrante d'un chat.
(Guy de Maupassant)
Serge Cucca, paysage
Harmonie
Regarde ! Regarde bien tout ce qui t’entoure.
Avance et respire la vie à pleins poumons.
Ne t’arrête pas. Vois le printemps qui accourt.
Il ne t’attendra pas, fugitive saison.
L’air est encor frais. Une odeur d’humus s’exhale,
Apre et suave à la fois. L’hiver est fini.
Ecoute ! Même l’eau du ruisseau qui dévale
A joint des sons cristallins à sa litanie.
Entends encore le murmure de la brise
Dans la ramure transparente et chamarrée.
Fascinant, le pinson de trémolos nous grise
Et nous attire vers la tendre fougeraie.
Comme la campagne est belle ! Il court un frisson
Sur l’herbe tendre. Les primevères fragiles
Font des taches de lumière sous les buissons,
Près des violettes enivrantes et graciles.
Les chatons des aulnes se balancent, légers,
Comme de fines pendeloques de cristal.
Des nuages délicatement ouvragés
De blanc, coiffent cette pureté sans égal.
Il faut tout boire des yeux , ne rien laisser,
Pour ensuite, à la nuit venue, se souvenir,
Fermer les paupières, raviver ce passé,
Présent de la nature qui nous veut ravir .
Yvette
Corot, Forêt de Fontainebleau
D'autres tableaux de Corot?
allez là:
Corot, le moulin de Saint Nicolas
Corot, la cathédrale de Mantes
Nombre de visiteurs depuis le 04 04 2008
399 070
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Merci de votre visite.
N'hésitez pas à revenir,
la porte est ouverte
de jour comme de nuit...
Les poèmes signés Béjar ou Yvette
sont ma propriété et je vous demande de ne pas me les "emprunter" sans mon autorisation.
Merci à vous et à bientôt
Mon livre sur Gouraya.
Hébergé par Overblog