MES PASSIONS AU FIL DES JOURS
Fifi près de sa mère qu'elle adorait
Il y a quelques temps je vous ai passé une petite vidéo sur mes jumeaux.
Je ne pensais pas que ce serait la dernière où je pourrais les avoir ensemble.
Il ne nous a pas fallu 24h pour que nous nous rendions compte
qu'elle était très malade,
malade au point de nous quitter aussi vite.
Comme nous ne pouvions pas la toucher
nous ne pouvions pas voir sa maigreur car elle avait de grands poils.
C'est quand on l'a vu tanguer
quand on a vu qu'elle se laissait prendre
qu'on a réalisé la gravité de son état.
De plus elle mangeait toujours en cachette.
Aucun signe extérieur qui aurait pu nous alarmer.
Chez le véto, impossible de lui faire d'examens , elle risquait d'y passer.
L'endormir dans mes bras fut la seule solution.
Et si je vous disais que je n'ai jamais pu lui faire de bisous
tant elle était sauvage.
J'en ai profité dans ses ultimes moments sur cette terre.
Cela m'a fait si mal de l'embrasser alors!
Je vous laisse deviner le chagrin de son frère;
tous les soirs au moment de rentrer en haut,
c'était à celui qui arriverait le plus rapidement.
Là, il est tout bête et la cherche partout.
Notre petite puce nous a fait un grand cadeau en partant ainsi!
Nous aurions été dans l'incapacité de la soigner,
si elle avait dû suivre un traîtement: trop sauvage!
Elle nous a évité bien des soins qui l'auraient effrayée.
C'est très triste à dire!
Petite Tiffany est partie rejoindre sa maman,
Minette qu'elle adorait, au paradis des chats.
Ce qui fait que mon nombre de chats diminue à une vitesse....
il ne m'en reste plus que 6
avec notre grande Chienne Upsa qui va bien
et notre ami le bébé merle Piillou
Ce qui fait fait aussi que je ne suis pas très souvent sur mon blog,
que je n'ai pas le temps à cause de soucis informatiques,
de ma préparation pour ma future expo
et de mes petiots qui me donnent bien du travail!
Ne m'en veuillez pas trop!
Je vous en remercie à l'avance.
Yvette
Je reviens en vitesse parce que l’ordi, il paraît qu’il va pas tarder à claquer.
Alors il faut que je fasse vite.
Voilà, ils m’ont acheté une grande volière, si si, c’est vrai
Même que je les ai entendu dire (et ça m’a pas plu !!)
« ça fait cher du gramme de Piillou »
Mais je suis perdu là dedans, j’aime mieux ma petite cage.
Ils l’ont bien compris.
Alors tous les soirs je dîne avec eux dans la cuisine,
Bé oui, y a la télé et moi j’aime bien, je gazouille.
Et je dors dans la salle d’eau comme avant dans ma petite cage,
je m’y sens plus en sécurité.
Le jour je suis dans la véranda, c’est bien aussi.
Bon ça suffit pour aujourd’hui , la suite pour un autre demain !
Votre Piillou vous fait de gros becs
Piillou
La grenouille , Albert Samain
En ramassant un fruit dans l’herbe qu’elle fouille,
Chloris vient d’entrevoir la petite grenouille
Qui, peureuse, et craignant justement pour son sort,
Dans l’ombre se détend soudain comme un ressort,
Et, rapide, écartant et rapprochant les pattes,
Saute dans les fraisiers, et, parmi les tomates,
Se hâte vers la mare, où, flairant le danger,
Ses sœurs, l’une après l’autre, à la hâte ont plongé.
Dix fois déjà Chloris, à la chasse animée,
L’a prise sous sa main brusquement refermée ;
Mais, plus adroite qu’elle, et plus prompte, dix fois
La petite grenouille a glissé dans ses doigts.
Chloris la tient enfin ; Chloris chante victoire !
Chloris aux yeux d’azur de sa mère est la gloire.
Sa beauté rit au ciel ; sous son large chapeau
Ses cheveux blonds coulant comme un double ruisseau
Couvrent d’un voile d’or les roses de sa joue ;
Et le plus clair sourire à ses lèvres se joue.
Curieuse, elle observe et n’est point sans émoi
A l’étrange contact du corps vivant et froid.
La petite grenouille en tremblant la regarde,
Et Chloris dont la main lentement se hasarde
A pitié de sentir, affolé par la peur,
Si fort entre ses doigts battre le petit cœur.
Albert Samain.
j'ai retrouvé un livre de CM1 que j'avais étant enfant!
Et ce poème m'est revenu,
je ne m'en souvenais plus.
Jour de pluie, winslow Homer (1836-1910) peintre aùméricain
La Pluie
Longue comme des fils sans fin, la longue pluie
Interminablement, à travers le jour gris,
Ligne les carreaux verts avec ses longs fils gris,
Infiniment, la pluie,
La longue pluie,
La pluie.
Elle s'effile ainsi, depuis hier soir,
Des haillons mous qui pendent,
Au ciel maussade et noir.
Elle s'étire, patiente et lente,
Sur les chemins, depuis hier soir,
Sur les chemins et les venelles,
Continuelle.
Au long des lieues,
Qui vont des champs vers les banlieues,
Par les routes interminablement courbées,
Passent, peinant, suant, fumant,
La longue pluie
Fine et dense, comme la suie.
En un profil d'enterrement,
Les attelages, bâches bombées ;
Dans les ornières régulières
Parallèles si longuement
Qu'elles semblent, la nuit, se joindre au firmament,
L'eau dégoutte, pendant des heures ;
Et les arbres pleurent et les demeures,
Mouillés qu'ils sont de longue pluie,
Tenacement, indéfinie.
Les rivières, à travers leurs digues pourries,
Se dégonflent sur les prairies,
Où flotte au loin du foin noyé ;
Le vent gifle aulnes et noyers ;
Sinistrement, dans l'eau jusqu'à mi-corps,
De grands boeufs noirs beuglent vers les cieux tors ;
Le soir approche, avec ses ombres,
Dont les plaines et les taillis s'encombrent,
Et c'est toujours la pluie
La longue pluie,
La pluie - et ses fils identiques
Et ses ongles systématiques
Tissent le vêtement,
Maille à maille, de dénûment,
Pour les maisons et les enclos
Des villages gris et vieillots :
Linges et chapelets de loques
Qui s'effiloquent,
Au long de bâtons droits ;
Bleus colombiers collés au toit ;
Carreaux, avec, sur leur vitre sinistre,
Un emplâtre de papier bistre ;
Logis dont les gouttières régulières
Forment des croix sur des pignons de pierre ;
Moulins plantés uniformes et mornes,
Sur leur butte, comme des cornes
Clochers et chapelles voisines,
La pluie,
La longue pluie,
Pendant l'hiver, les assassine.
La pluie,
La longue pluie, avec ses longs fils gris.
Avec ses cheveux d'eau, avec ses rides,
La longue pluie
Des vieux pays,
Éternelle et torpide !
Emile Verhaeren (1855-1916)
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