MES PASSIONS AU FIL DES JOURS
Les compagnons de la chanson, le jour où la pluie viendra
LA VOIX
Une voix, une voix qui vient de si loin
Qu'elle ne fait plus tinter les oreilles,
Une voix, comme un tambour, voilée
Parvient pourtant, distinctement, jusqu'à nous.
Bien qu'elle semble sortir d'un tombeau
Elle ne parle que d'été et de printemps.
Elle emplit le corps de joie,
Elle allume aux lèvres le sourire.
Je l'écoute. Ce n'est qu'une voix humaine
Qui traverse les fracas de la vie et des batailles,
L'écroulement du tonnerre et le murmure des bavardages.
Et vous? Ne l'entendez-vous pas?
Elle dit "La peine sera de courte durée"
Elle dit "La belle saison est proche."
Ne l'entendez-vous pas?
CONTREE (1936-1940)
ROBERT DESNOS
Dieu ordonna à David de guetter... et David Guetta !
> >
> > Dieu ordonna a Hélène de s'égarer... et Hélène Ségara !
> >
> > Dieu ordonna à Thierry d'en rire... et Thierry Henry !
> >
> > Dieu ordonna à Fatou de mater... et Fatou Matta !
> >
> > Dieu ordonna à Bruce de lire... et Bruce Lee !
> >
> > Dieu ordonna au Coca de coller... et le Coca Cola !
> >
> > Dieu ordonna à Mouss de taffer et Mousstafa !
> >
> > et il demanda à Mme Sarkozy de bronzer et
........Carla Bruni !!!!!!!!!!!!!!
Langage de notaire
Les subtilités et richesses de la langue française !
Langage de notaire
Une vieille demoiselle se présente chez un notaire pour enregistrer
l'acte d'achat de sa maison récemment acquise.
Le notaire l'invite à s'installer, appelle son clerc, et lui demande
textuellement :
"Veuillez, s'il vous plaît, ouvrir la chemise de Mademoiselle,
examiner son affaire, et si les règles ne s'y opposent pas, faites
une décharge pour qu'elle entre en jouissance immédiate ! "
On n'a toujours pas rattrapé la vieille fille .
COQ
Oiseau de fer qui dit le vent
Oiseau qui chante au jour levant
Oiseau bel oiseau querelleur
Oiseau plus fort que nos malheurs
Oiseau sur l'église et l'auvent
Oiseau de France comme avant
Oiseau de toutes les couleurs
Louis Aragon
LES CHAMPIGNONS
Quand je vais dans la forêt
Je regarde les champignons
L'amanite elle a la grippe
La coulemelle n'est pas très tr§s belle
La morille est mangée de ch'nilles
Le bolet n'est pas frais, frais, frais
La girolle fait un peu la folle
La langue de boeuf n'a plus l'foie neuf
Le lactaire est très en colère
Le clavaire ça c'est son affaire
Le cèpe de son côté perd la tête
Moi, je préfère mes champignons d' Paris
Eux, au moins, n'ont pas d'maladies.
Jacqueline Salouadji
Sur ce panneau , j'avais décrit le trajet de la Loire.
Depuis sa source au Mont Gerbier de Jonc
jusqu'à Saint Nazaire
avec tous ses affluents, même les petits.
Donc tableau sur le Mont à gauche
et le pont de St Nazaire au milieu en haut
Bon, j’en arrive au plus beau moment de mon expo.
Un couple de 75 ans,
(L’âge est nécessaire pour la suite de mon histoire, moi j’ai 68 ans),
Est entré dans la galerie pour voir mes peintures
Et comme c’est sur 2 niveaux, ils sont montés à l’étage.
Comme des personnes me questionnaient en bas sur mon livre et sur l’Algérie,
Ils ont entendu ce que je disais.
Le monsieur avant de partir me demande où j’étais née
Mais en fait il voulait savoir où se trouvait Gouraya, mon beau village.
Je l’ai renseigné et il me dit : « ma femme était à Constantine. »
Et moi : « alors là mon mari pourrait vous en parler mieux que moi »
Et justement celui-ci arrivait et ils ont pu parler de cette ville.
Mais le monsieur lui réfléchissait, mais dur !!!!
Il cherchait dans sa mémoire.
Gouraya lui disait quelque chose, mais quoi ?
Quand je lui ai dit que c’était sur le littoral, alors là :
« Mais oui, ça y est! je m’en souviens, j’y ai passé des vacances »
« Ah ! bon ? en quelle année ? »
« Oh ! après la guerre, 47 ou 48. J’allais chez mon oncle. »
« Ah ? et comment s’appelait votre oncle ? des fois que… »
« Oh ! il était gendarme ! »
« Gendarme? à Gouraya ? Dans ces années là ?
Mais moi aussi j’y étais à cette époque, j’étais petite
Et mon père était le chef de la gendarmerie»
« Moi j’avais environ 12 ans et je me souviens très bien du chef. »
« Comment s’appelait votre oncle, ce gendarme ? »
« Morère !! »
« Quoi ? non! ce n’est pas possible ! J’en parle dans mon livre.
Il est sur plusieurs photos avec ses filles.
J’ai même des anecdotes le concernant. J’adorais ce gendarme. »
Et voilà comment on reprend contact avec des gens qu’on ne pensait pas revoir.
Ce monsieur, enfant a dû s’amuser avec mes frères.
Moi, je ne me souviens que de sa mère,
une dame très gentille et qui venait chez nous voir notre mère .
Ce couple habite dans ma ville depuis 32 ans et je ne le savais pas.
Je lui ai offert un livre et il m’en a acheté un pour ses cousines.
Il m’a appelée hier pour me dire qu’il avait pris contact avec elles
Et qu’elles allaient m’appeler à leur tour.
Elles étaient vraiment très surprises elles aussi.
N’est-ce pas beau tout ça ? J’étais très émue, au bord des larmes.
Voilà à quoi mènent la peinture et l’écriture.
Depuis je reçois des mails ou des coups de fils
de pleins de gens intéressées par mon expo.
Pas pour acheter, non, c’est plus profond,
« Pour parler, pour raconter."
Et voilà, je pense vous avoir tout dit.
Nombre de visiteurs depuis le 04 04 2008
399 070
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Merci de votre visite.
N'hésitez pas à revenir,
la porte est ouverte
de jour comme de nuit...
Les poèmes signés Béjar ou Yvette
sont ma propriété et je vous demande de ne pas me les "emprunter" sans mon autorisation.
Merci à vous et à bientôt
Mon livre sur Gouraya.
Hébergé par Overblog