MES PASSIONS AU FIL DES JOURS
Une rue de Constantine par Eugène Fromentin.
Soleil écrasant!
Constantine la ville préférée de mon père !!
Lors d'une séance à un atelier d'écriture dont mon amie Marie-Jeanne était membre les consignes de départ étaient :
"Où partez-vous ?" "Où allez-vous"?
Et Constantine lui est venue de suite à l 'esprit.
Besoin de revoir Constantine sa ville natale .
Depuis longtemps ,
luit
- comme une veilleuse dans mon esprit -
le désir lancinant , douloureux , avorté
souvent de retourner au pays de ma naissance .
Il me faut le concrétiser .
Décision prise .
Je pars .
Appréhension, excitation , doutes quant au bien- fondé de cette initiative scandent les jours et les heures précédant mon départ .
Aérodrome .
Décollage de l' avion .
"Alea jacta est"
Je pars .
Je reviens aux lieux de l' antériorité .
L' Algérie .
Sa chaleur , sa poussière .
Je retrouve mon enfance bordée par le désert .
Dômes de cannelle des dunes .
Courbes sensuelles .
Sable ocre et roux .
Terre aride qui craque sous les pas .
Le plafond bleu- cobalt du ciel .
Succédant au désert ,
frontières entre le Sahara et les Aurès ,
les vagues mouvantes des champs de blé .
La lumière en flots dorés sur les douars écrasés de soleil .
Splendeur et misère .
C' est l' Algérie
et c' est ma ville .
A cette heure de grande chaleur , elle m' apparaît soudain en un flou saisissant lui donnant des airs de mirage .
Nid d' aigle accrochée à ses rochers , gorges profondes , ses multiples ponts jetés au- dessus de l' abîme .
Ville âpre et rude .
Ma ville de tant de peine .
Ma ville mon initiale .
Le temps s' immobilise .
Confronté à la réalité , le carbone du souvenir se fait diamant .
Je m' imprègne -
du chatoiement des couleurs : rouge des chéchia , indigo des chèches dont les hommes bleus couvrent leur visage , foule bigarrée des souks .
Grouillement d' hommes et de bêtes .
J' écoute -
les altercations , le braiment des ânes , le blatèrement des chameaux , les mélopées doucereuses et sauvages s' échappant des cafés où stagnent d' immuables joueurs de dominos .
Senteurs de musc et de jasmin.
L' appel à la prière coulant des minarets .
Tout me renvoie à ma longue liaison avec ce pays .
Ma maison .
Elle ouvre béante , la blessure de l' absence .
J 'avais oublié la brièveté du crépuscule , le passage sans transition de l' embrasement le plus somptueux à la nuit totale ,
le don inattendu des jardins , oasis de verdure , domaines de craintives gazelles .
"Atini Kahoua"
"Donne-moi un café"
Voudrais- je demander .
Pour rester éveillée , ne pas refermer mes paupières sur ce pays si longtemps disparu , là- bas de l' autre côté de la mer.
Marie Jeanne .
Ce n'était pas ce que je recherchais mais voilà ce que cela a donné!
Suite à un article que j'avais mis sur mon blog,
Marielle en a profité pour faire un poème
sur ma passion pour la peinture,
(ici un tableau de St Sébastien du temps des charrettes),
et les chats
J'ai recopié le poème qu'elle a écrit
et je saisis l'occasion pour la remercier encore une fois!
Son blog ? Voici son adresse!
Profitez en pour lire les poèmes qu'elle a écrits , elle,
ils sont si beaux!
http://marielle-poesie.over-blog.com
Minou et le tableau
Mon amie Yvette a peint une belle huile
Des bords de Loire sous ses doigts agiles
Admirons l'artiste!... Curieux aussi son chat,
Tous les peintres ont toujours un chat ...
Qui surveille le manège du pinceau
Du maître, observe les mélanges
Du bleu ciel ou des garances.
Quand vient l'heure de quitter l'atelier
Il bondit gracieux et fier
Sa petite queue en "pomponette"
Vers la cuisine , précédant Yvette
Marielle
Quel beau cadeau, vous ne trouvez pas?
Bonne semence fait bon grain et bons arbres portent bons fruits
Celui qui fait des mariages en est maudit, celui qui plante des arbres en est béni
De doux arbres, douces pommes.
Il ne faut pas attendre que soient gros les arbres pour detordre.
Il en est des générations des hommes ainsi que des feuilles sur les arbres (Homère)
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Les poèmes signés Béjar ou Yvette
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