MES PASSIONS AU FIL DES JOURS
Il a neigé. (Maurice Carême )
Il a neigé dans l'aube rose
Si doucement neigé,
Que le chaton croit rêver.
C'est à peine s'il ose
Marcher.
Il a neigé dans l'aube rose
Si doucement neigé,
Que les choses
Semblent avoir changé.
Et le chaton noir n'ose
S'aventurer dans le verger,
Se sentant soudain étranger
A cette blancheur où se posent,
Comme pour le narguer,
Des moineaux effrontés.
Le bois des Gripots à St Sébastien
Ah ! Qu’il fait bon s’aventurer dans ses sous-bois,
A l’heure où l’été paresseux est encor roi.
Marcher sur les sentiers tracés par nos ancêtres,
Que faut-il de plus pour nourrir notre bien-être ?
S’enivrer, heureux, de l’odeur des baies sauvages
Des fougères, de la mousse sous les feuillages.
Voir se faufiler dans l’herbe le vert lézard,
Sursauter inquiet à la crainte du renard.
Entendre le doux vent léger dans la feuillée
Des saules, des frênes, bouleaux et prunelliers,
Des grands chênes formant une voûte sombre,
Des taillis touffus et menaçants dans l’ombre.
Rejoindre la fée Carabosse buissonnière,
S’étourdir du cri des enfants dans sa clairière.
Oublier la ville bruyante pourtant proche,
Marcher, le cœur léger et les mains dans les poches.
Yvette
Une goutte de pluie le matin!
Le principe de toutes choses, c'est l'eau,
tout vient de l'eau et tout retourne à l'eau.
Goethe
Ils sont beaux ces petits saprotrophes (saprophytes)!
Les gelées et la neige ont eu raison d'eux, c'était ce que je pensais .
Mais non, les revoilà et ils poussent à vitesse grand V .
Je ne pensais pas que ces champignons étaient si résistants!
Ils ont attaqué une souche d'altéa.
Je ne pouvais pas peindre l'Estuaire de la Loire sans ses pêcheries.
Au fond à gauche on devine le pont de Saint Nazaire,
A droite en arrière plan, les raffineries de Donges.
Il y avait de gros ruminants à cet endroit mais je n'ai pu les avoir sur la photo.
Ce tableau a été vendu à des personnes de Saint Nazaire.
Cela me chagrine toujours de me séparer de mes oeuvres!
C'est un peu de moi qui s'en va.
Féline venait de se réveiller
et elle a vu dans le couloir le gros Patapon.
"Oh! que je ne l'aime pas celui-là!
Il fait la guerre à mon copain Sissou
et ça je ne le supporte pas.
Il n'est point fin, faut se méfier!"
Il fait très froid dehors,
Comme il fait très froid dans mon cœur.
Pourquoi suis-je ainsi si troublée ?
Partagée entre mon cœur et mon pauvre vieux corps ?
On dit que le froid assainit,
Que cela tue les microbes et la vermine !
Qu’entend-on par vermine, dites le moi ?
Est-ce qu’un sans-logis est une vermine ?
Les chats et les chiens errants sont-ils des vermines ?
Les oiseaux affamés dans la neige sont-ils aussi des vermines ?
Ils meurent sans que quiconque ne lève le doigt.
Et moi dans tout ça ? Oui ! C’est la question !
Recueillir un pauvre vieux chien malade,
Un oiseau avec une seule patte, une vieille chatte…
C’est si peu comparé à toute cette misère.
Mon cœur s’emballe et me dit :
« Vas-y, n’hésite pas, continue
Tu peux encore faire plus, il y a de la place ».
A cela mon pauvre corps répond
« Halte-là ! Tout doux ! Stop !
Tu ne tiendras jamais le coup,
Ton âge, ton dos, tes vieux os ! Tu n’y penses pas ? ».
Même Janvier meurt dans la froidure.
Et Février qui derrière trépigne de joie,
Avec ses bourrasques de neige, son vent glacial.
Il faut des saisons, dit-on ? Bien-sûr ! C’est un cycle normal !
Moi-même j’en arrive à l’hiver de ma vie.
C’est pourquoi mon cœur a si froid
Dans une maison où il ferait si bon vivre.
Yvette.
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