Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
BEJAR PASSION

BEJAR PASSION

MES PASSIONS AU FIL DES JOURS

Publié le par Yvette
Publié dans : #Animaux, #chien, #framboise

Et les oreilles, qui va les laver? hein? La vidéo est un peu longue à s'ouvrir mais ça marche!

Je venais de faire de la gélée de framboise!

Et ma grande ne peut pas supporter d'entendre 

ni de me voir remuer la cocotte.

Elle attend la finale avec impatience.

Le nettoyage, c'est elle qui le fait.

Oui, je sais! ce n'est pas très hygiénique!

Mais ma mère disait toujours :

"je préfère manger dans la gamelle de mon chien

plutôt que dans celle d'un ivrogne doublé d'un fumeur."

C'était son truc! Elle aurait 103 ans ma mère!

C'était sa façon de démontrer qu'un animal

 est parfois plus propre qu'un humain.

Ceci dit, chacun est libre de boire et de fumer,

ça ne regarde que lui! Je n'ai rien contre!

Il ne faut pas me faire dire ce que je n'ai pas dit!

 Si je l'ai dit?

Alors mille excuses!

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Poésie d'auteurs
Un monde en soie!

Un Monde en soie,

Un monde en voile,

Un monde en soi dans cette étoile

Toute emperlée par la rosée :

C'est une toile d'araignée.

Tissée entre deux brins de thym,

Et un rameau de romarin.

Elle est vide de toute vie

Si ce n'est qu'au vent elle oscille.

Deci deça, en balançelle,

Incroyablement bien moins frêle

Qu'on peut le croire en la voyant.

Le mistral,en la tourmentant,

A vraiment tort de s'acharner.

Ses légers filins sont d'acier,

Filins de soie tout gouttelés

Par les perles de la rosée.

Vette de Fonclare

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion

Je vous raconte là l'histoire d'Aphrodite, une vieille chatte récupérée au refuge!

Elle a fait partie de mes "chats d'occasion".

Et comme occase cela n'en était pas vraiment une. Mais nous l'avons gardée 7 années

Aphrodite La Frivole

Surnom : Safro , Fro, 1997

La première fois que j’ai vu Aphrodite, c’était au refuge d’Animaux Assistance. Je voulais adopter un vieux chat noir. Il n’y en avait pas. Elle était là, seule dans un box. J’ai hésité. Elle me faisait pitié. Elle avait été trouvée sous une voiture dans un état de maigreur incroyable, noire de graisse de voiture, et le poil tout mité, elle qui était croisée Sacré de Birmanie. Elle avait un gros pansement autour du ventre, car elle était passée sur le billard pour une ovariectomie. Qu’elle avait déjà subie ! On l’avait ouverte pour rien. Elle était toute seule dans un local exigu, elle ne supportait pas les autres chats du refuge. Sachant que j’avais déjà plusieurs chats, elle m’a été déconseillée, et puis je voulais un vieux chat noir… On m’a proposé Zach, jeune chat noir et blanc, qui était tout triste. Et pour cause il était malade, incurable et contagieux.

Quand je suis retournée au refuge j’ai demandé à avoir Aphrodite. Personne ne voulait d’elle. Elle était toute pleine d’eczéma et plus de la première jeunesse. Personne n’adopte de vieux chat malade !

Notre Aphrodite est arrivée à la maison. Elle dormait à quatre-vingts pour cent de son temps, et toujours en hauteur, peu sociable vis à vis de ses semblables. Elle était mieux qu’au refuge mais je crois qu’elle n’était pas vraiment heureuse; elle avait certainement des maîtres qui l’ont aimée et choyée. C’était une chatte d’appartement. Elle a dû sortir et n’a pas retrouvé son chemin. Avec nous tout allait bien : elle ronronnait, jouait, mangeait bien. Mais elle ne participait pas à la vie familiale. Elle rodait dans la maison la nuit quand tous les autres dormaient. A-t-elle été choquée ? Etait-ce l’âge ? Toujours est-il qu’il lui arrivait souvent de se mettre à tourner en rond dans le bureau sans s’arrêter. Il fallait que je la prenne dans les bras et elle se calmait. Le vétérinaire nous a conseillé de lui donner du Candilat, mais cela ne faisait pas grand-chose. J’avais plutôt l’impression qu’un vieux souvenir revenait à son esprit. En fait, elle nous faisait penser à quelqu’un qui faisait son jogging. Elle tournait autour de la chaise du bureau, bien attentionnée à ce qu’elle faisait et s’arrêtait dès qu’elle nous voyait. Peut-être a-t-elle été enfermée dans une pièce et son seul exercice était de marcher, marcher. Ati aussi, tournait sur ses vieux jours, mais sur place, jusqu’à tomber. Le médicament lui faisait de l’effet, à elle.

Suite plus bas.

Elle était très belle mais ave l'âge son poil était un peu mité

Elle était très belle mais ave l'âge son poil était un peu mité

Quand elle voulait bien se réveiller, et être avec nous, elle s’installait près de l’ordinateur, sous la lampe de bureau, là où il fait chaud. Elle sortait rarement dans le jardin, et si elle sortait, c’était le matin de bonne heure, pour humer la fraîcheur des herbes. Son poil est devenu beau, et bien entretenu. C’était un siamois à poils longs. Le dessous de ses pattes était si poilu que, quand elle marchait, elle glissait ; quand elle courait - c’était rare - si elle prenait un virage, elle dérapait et ses poils qui étaient très longs volaient dans tous les sens ; ça lui donnait un petit air frivole, coquin. Elle était un peu peste car elle aimait bien provoquer les autres. On pense que c’était pour jouer mais au dernier moment elle braquait son adversaire et se sauvait à toute vitesse.

Comment décrire la démarche d’Aphrodite ? C’est très difficile. En fait, déjà, il faut savoir qu’elle ne marchait pas, elle sautillait sur la pointe des pattes, comme une danseuse, avec des mouvements allant de droite à gauche, ses longs poils voletant autour d’elle, toujours. Comme le tutu d’une danseuse. Mais il arrivait souvent que ses pattes se croisent, la cadence n’était plus respectée, le pas était accéléré pour rattraper le dérapage et elle se mettait à courir les poils volant dans tous les sens. Il paraît que les chats Balinais ont cette même allure dans la démarche. Le nom ferait référence à la grâce des danseuses indonésiennes qui pratiquent leur art dans les temples. Alors Aphrodite ? Croisée Sacré de Birmanie ou croisée Balinaise ? Elle, n’en avait que faire et moi de même.

Elle devait sûrement être seule en appartement avant qu’il ne lui arrive ses mésaventures. Elle fut obligée de s’adapter, et pour son âge c’était très difficile. Mais au fait quel âge pouvait-elle avoir ? Elle avait les dents abîmées, elle n’entendait presque plus, alors plus de dix, voire quinze ans. Si seulement on pouvait lui faire oublier son passé. Mais si on dit qu’un chien est fidèle, certains chats le sont aussi, pour exemple Calypso. Est-ce parce qu’elles sont racées ? Les chats sont très attachés à leur maison, c’est vrai, nous avons pris l’habitude de ne pas les emmener en vacances, ils sont mieux en garde dans leur lieu habituel. Mais en réfléchissant bien, depuis combien d’années ne sommes-nous pas partis en vacances ? Et tout cela pour ne pas perturber ces petites bêtes ? C’est de l’esclavage pur et simple ! 20 ans cette année!

Suite plus bas.

Ma Phro avait de magnifiques yeux pailletés bleus

Ma Phro avait de magnifiques yeux pailletés bleus

Je vous raconte une journée d’Aphrodite : le matin, la porte de la maison s’ouvrait vers sept heures trente. Tout le monde sortait, y compris Aphrodite. Elle osait s’aventurer dans le jardin ; elle avançait dans l’allée en sautillant et se dandinant de droite à gauche comme une star en démonstration. Elle musardait, elle reniflait une plante, coupait du mieux qu’elle pouvait un brin d’herbe plein de rosée, le mâchonnait avec peine, recrachait, observait les autres du coin de l’œil, puis revenait comme une folle sur ses pas, et rentrait à toute vitesse à la maison ; elle regardait si l’assiette était pleine de soupe, reniflait encore, et goûtait ; Aphrodite ne mangeait pas, elle grignotait. Elle ne s’empiffrait pas comme les chats de bas quartiers, non, elle avait de la classe, encore que si on la regardait de plus près, on constatait qu’elle avait une oreille ébréchée, signe de bagarre peu digne d’une chatte comme elle. Ensuite, elle cherchait un endroit pour dormir, presque toujours en hauteur, et là elle n’en sortait que vers la fin de l’après-midi. Elle descendait, buvait un coup, un petit passage dans la litière et puis on se cherchait un autre endroit pour une autre petite sieste, le bureau était sa place de prédilection. La lampe allumée chauffait ses vieux reins. Elle allait être bien là. Elle laissait facilement l’heure du deuxième repas passer. Elle se réveillait vers dix ou onze heures du soir et là se promenait dans toute la maison à l’heure où les autres allaient se coucher. Elle se dégourdissait un peu les jambes. On assistait à des glissades sur le carrelage et puis c’était le calme. Si elle pouvait réussir à se glisser sous les draps quand les maîtres dormaient, c’était le paradis ; mais comme elle ronronnait trop fort au bout d’un moment elle se faisait éjecter mais ce n’était que partie remise, elle reviendrait.

Elle était très câline, surtout le soir quand tous les autres dormaient. Nous avions l’habitude de lire au lit avant de dormir. Elle le savait et arrivait en catimini. On ne l’entendait pas sur la moquette. Pour sauter près de nous, elle s’y prenait d’une façon étrange. Est-ce qu’elle évaluait mal la hauteur du lit ou bien est-ce qu’elle était myope ? Elle sautait presque à la verticale, tel un ressort, et tombait sur la couette. Pas besoin de la voir, on reconnaissait Aphrodite. Elle s’approchait de moi et s’attaquait à mon livre : elle frottait son bout de nez poilu sur la couverture du bouquin, le mordillait, et à la fin donnait de grands coups de tête pour me faire lâcher prise. J’avais compris, obligée d’abandonner ma lecture. Alors elle venait me sentir le visage, plutôt, elle me reniflait. Mais comme elle avait de grandes moustaches, elle me chatouillait jusqu’à ce que je lui laisse un passage sous la couette. Et là, elle se glissait telle une anguille et s’installait mi-couchée, mi-assise et attendait que je la caresse. Ce que je faisais volontiers. Mais cette dame était exigeante. Si je m’arrêtais, fatiguée, elle passait sa tête sous ma main et la secouait pour me forcer à continuer. Au bout d’un moment, elle ressortait à toute allure, car elle avait trop chaud.

Elle ne répondait pas à son nom. « Aphrodite, vous dites ? Connais pas ! ». Je savais qu’elle n’entendait plus tellement, mais aussi, il fallait se mettre à sa place, elle était trop âgée pour accepter un nouveau nom. Alors quand on avait envie de se parler, c’était avec les yeux. Elle avait une toute petite voix, très discrète « Mi, mi, mi », il fallait tendre l’oreille pour l’entendre.

Bien sûr, j’ai parlé au passé car ma Phro, n’est plus de ce monde depuis longtemps. Elle est arrivée en 1997 et nous a laissés en 2002, elle avait au minimum dix-huit ans. Avec l’âge elle faiblissait, avait de la peine à se déplacer.

J’avais écrit un poème sur elle, elle était si jolie et si mystérieuse. Vous l’aurez à suivre dans un autre article.

Extrait de mon livre : Une bien belle petite famille

Publié le par Yvette
Publié dans : #Les mystères du chat

Le chat a de tous temps attiré l'attention des écrivains.

J'ai lu que dans l'antiquité, ils ont été nombreux à aborder le sujet du chat: Homère, Plutarque, Virgile, Esope, Ovide.

Esope, a conté que Vénus, sollicitée par une chatte éprise d'un beau jeune homme, accepta de la tansformer en femme. Cependant elle resta "chatte" et malgré sa transformation passait son temps à poursuivre les souris, on peut se rendre compte de la scène!

Ovide dans "ses métamorphoses" évoqua  la transformation de la soeur d'Apollon, Diane, en chatte dont elle emprunta la fourrure. Assez étonnantes d'ailleurs ces transformations  des dieux chassés du ciel.

 

Bronze egyptien

Bronze egyptien

Publié le par Yvette
Publié dans : #Poésie d'auteurs
Elévation! Baudelaire

 Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,

Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,

Par-delà le soleil, par-delà les éthers,

Par-delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité,

Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,

Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde

Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;

Va te purifier dans l'air supérieur,

Et bois, comme une pure et divine liqueur,

Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins

Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,

Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse

S'élancer vers les champs lumineux et sereins;

Celui dont les pensers, comme des alouettes,

Vers les cieux le matin prennent un libre essor,

- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort

Le langage des fleurs et des choses muettes !

Charles Baudelaire (1821-1867), Les fleurs du mal

Publié le par Yvette
Publié dans : #Les mystères du chat

J'ai lu que plus le chat est sauvage, plus il est sensible au langage du regard, alors que s'il est domestiqué ou sociable, son regard sera désinvolte  et souple face à l'attitude des humains et à la signification de ce regard.

Je m'en suis rendue compte à chaque fois que j'ai adopté un chat: c'est par le regard que cela s'est toujours passé entre nous!

 

 

Mon Sissou a de jolis yeux verts, très doux !

Mon Sissou a de jolis yeux verts, très doux !

Mes deux petites soeurs Chipie et Dorothée avaient elles aussi des yeux vert

Mes deux petites soeurs Chipie et Dorothée avaient elles aussi des yeux vert

Patapon Yeux verts très pâles de rapace, là ça ne paraît pas mais il ne faut pas s'y fier.

Patapon Yeux verts très pâles de rapace, là ça ne paraît pas mais il ne faut pas s'y fier.

Mina ma jolie, yeux vairons, un jaune/vert, un bleu.

Mina ma jolie, yeux vairons, un jaune/vert, un bleu.

Oh! là erreur? Yeux bleus ! mais j'aurais tant aimé les avoir verts!

Oh! là erreur? Yeux bleus ! mais j'aurais tant aimé les avoir verts!

Publié le par Yvette
Publié dans : #bucolique, #printemps
Célébrons le printemps!

 

Avant de commencer le grand ménage dans les maisons et les jardins, avant de retrousser nos manches,

célébrons le printemps

C’est la saison du renouveau dans la nature: les fleurs qui embaument, les oiseaux migrateurs qui reviennent.

Ouvrons notre cœur au soleil, aux animaux, aidons les malheureux à sortir de la grisaille.

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Clôture, #jardin, #divers

J'avais promis de vous montrer la clôture qui vient d'être terminée sur notre terrain de 500 m2. Une clôture qu'il a fallu faire en fonction de nos greffiers sur 2m de hauteur tout autour. 

Le terrain n'est pas très grand mais c'est suffisant pour mes minous qui prennent de l'âge

Maintenant le jardin est parfaitement fermé. J'avais des craintes auparavant, le grillage commençait à se désagréger et j'ai plus d'une fois retrouvé un de mes minous chez les voisins.

Nous avons ainsi trois sortes de clôtures: l'ouest, le sud et l'est. Le nord c'est la maison et le portail.

Il y a le choix!! Ce n'est pas parfait, le mieux aurait été un mur en "dur" tout autour, mais les pauvres petiots aiment bien voir ce qui se passe ailleurs.

Côté Est, la dernière montée sur un muret haut de 50cm, profond de 40cm pour éviter que les rhizomes de bambous n'envahissent les voisins. Il y a un retour en hauteur de 50cm

Côté Est, la dernière montée sur un muret haut de 50cm, profond de 40cm pour éviter que les rhizomes de bambous n'envahissent les voisins. Il y a un retour en hauteur de 50cm

Côté Ouest: Mur en "dur" de 2m de haut avec un retour en haut ! Il a déjà 4 ans!

Côté Ouest: Mur en "dur" de 2m de haut avec un retour en haut ! Il a déjà 4 ans!

Côté Sud: le moins beau car il est plus vieux mais le plus efficace, double retour de grillage en haut!

Côté Sud: le moins beau car il est plus vieux mais le plus efficace, double retour de grillage en haut!

Publié le par Yvette
Publié dans : #pluie, #Arc en ciel

il pleut sur mon jardin!

 Il pleut sur la maison

 L'eau ruiselle sur les ardoises.

Le soleil fait une apparition.

Tout  scintille, c'est féérique!

Mais où est donc passé l'arc en ciel?

Bienvenue sur mon blog

 

 

Nombre de visiteurs depuis le 04 04 2008

399 070


 

 
 
La liste de mes amis blogueurs est trop longue pour être mise sur cette page. Si vous voulez la consulter, allez ci-dessous, dans Activité du Blog et vous les trouverez.

 

Articles récents

Archives

Merci à Vous!

 

Merci de votre visite.
N'hésitez pas à revenir,
la porte est ouverte
de jour comme de nuit...
Les poèmes signés Béjar ou Yvette
sont ma propriété et je vous demande de ne pas me les "emprunter" sans mon autorisation.
Merci à vous et à bientôt

Mon livre sur Gouraya.

 


 

 
 

Hébergé par Overblog