Pas très douillet mais bien quand-même!
Les animaux et moi.
Toute jeune, je respectais les chats, c’était instinctif.
J’aimais les voir vivre, j’étais et je suis toujours fascinée par eux. Quand je faisais mes devoirs en rentrant de l’école le soir, j’avais toujours un chat sur mes genoux, c’était impératif, c’était un besoin. Il n’était pas question de le perturber dans son sommeil, je préférais rester sans bouger pour ne pas le déranger. J’étais quand même plus attirée par les chiens que par les chats. Il faut dire que j’avais un chien extraordinaire, qui était un vrai copain pour moi. Quant aux chats, il me suffisait de les regarder, je ne les brusquais jamais, il n’y avait que douceur et tendresse entre nous, j’admirais leur façon de vivre ; mais à cause de leur indépendance, ils étaient moins présents que le chien. C’est par la suite que j’ai constaté qu’en fait, le respect que je leur portais cachait quelque chose de plus profond.
Je dialogue toujours avec chacun de mes animaux, que ce soit un oiseau, un lapin, un chat ou un chien. La plupart du temps ils me répondent. Je pense que nous arrivons à nous comprendre. Il m’arrive souvent de leur chanter des chansons, éphémères, plus souvent « loufoques » mais particulières à chacun. Ils n’ont jamais l’air surpris ni agacé, ils m’acceptent comme je suis et vice versa.
Je n’ai pas la même intonation dans la voix, suivant l’animal. Je fais en sorte de respecter leurs envies, leurs besoins. Certains préfèrent les caresses avec la main, d’autres au contraire plus méfiants préfèrent quand j’approche le visage. Une main ne veut pas toujours dire caresses et l’animal qui a souffert à cause d’un humain est méfiant : un visage ne frappe pas, une main peut faire autant de mal que de bien. Le chat, on le sait, a un odorat très développé, sans doute moins que le chien, mais sa mémoire des odeurs est importante. Dès le début de l’adoption, lui nous repère tout de suite. Une main tendue est tout de suite reniflée, analysée, et l’odeur enregistrée. C’est un véritable ordinateur.
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