Le bois des Gripots
Ah ! Qu’il fait bon s’aventurer dans ces sous-bois,
A l’heure où l’été paresseux est encor roi.
Marcher sur les sentiers tracés par nos ancêtres,
Que faut-il de plus pour nourrir notre bien-être ?
S’enivrer, heureux, de l’odeur des baies sauvages
Des fougères, de la mousse sous les feuillages.
Voir se faufiler dans l’herbe le vert lézard,
Sursauter inquiet à la crainte du renard.
Entendre le doux vent léger dans la feuillée
Des saules, des frênes, bouleaux et prunelliers,
Des grands chênes formant une voûte sombre,
Des taillis touffus et menaçants dans l’ombre.
Rejoindre la fée Carabosse buissonnière,
S’étourdir du cri des enfants dans sa clairière.
Oublier la ville bruyante pourtant proche,
Marcher, le cœur léger et les mains dans les poches.
Yvette
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