Aujourd'hui je pense à ma petite Saona
qui nous a quittés il y a un an.
J'avais écrit un petit poème sur elle.
Je l'avais passé tout au début de mon blog
mais comme je n'étais pas connue,
enfin comme je n'avais pas beaucoup de visites, je vous l'ai remis.
Je pense à elle car elle a son ami Socrate
qui a la même maladie qu'elle
et qui va bientôt nous quitter.
Saona
avec en arrière plan,
une photo de mes deux petits-fils ,
il y a plus de 10 ans!!
Saona petite chatte noire
Savez-vous ce que je vois quand je regarde Saona ?
Quand elle se prélasse au soleil, la surface de son pelage noir pétille d’une multitude de minuscules reflets multicolores. Les couleurs de l’arc-en-ciel. C’est chatoyant.
Quand il y a du brouillard, une petite pluie fine ou tout simplement de la rosée, sa toison est recouverte d’une myriade de gouttelettes irisées. C’est étincelant.
Quand le vent souffle, elle n’aime pas ça. Cela la décoiffe. Sa fourrure est en désordre, avec des petits cratères mouvants, se déplaçant au gré de ce vent fou. C’est ébouriffant.
Et quand il fait froid, elle revient à la maison toute gonflée, toute ronde et qu’elle est belle alors. C’est éblouissant.
Et que j’ai de la chance de pouvoir admirer tout ça !
Cette boule de poils noirs, lovée en rond,
Sur le coussin griffé du fauteuil du salon,
Paraissant dormir d’un sommeil mystérieux,
Abandonne son corps au plaisir de mes yeux.
Ce ventre brillant, soyeux et déjà dodu
Au parfum d’herbe sèche, de menthe, et de thym
Me tente et appelle mes joues et ma main
Pour des caresses sages, souvent retenues.
Les paupières closes mais toujours frémissantes,
Agitées en rêve dans lequel, impuissante,
Devant ce monde étrange qui s’est refermé
Ce matin, à mon tour je voudrais pénétrer.
Ce chat, qui le jour est prêt à faire le gros dos,
Poil hérissé, soupçonneux et sortant ses griffes
Ce chat que j’aime, voulant paraître agressif,
Oublie
la crainte et la tourmente dans le repos.
Yvette
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