Fanny : t’as vu mes oreilles? elles ne sont pas cisaillées comme les tiennes
Mitou: Je comprends pas.
Fanny : Rrrhhoo ! Tu sais pas jouer, tu sors tes griffes et tu mords et ça fait mal ! Passe ton chemin.
Mitou : Ah ! là là, ces filles, elles sont pas marrantes toutes les trois. C’est vrai aussi, j'peux pas jouer avec Arthur, quand il est mal vissé , ça dégénère alors j’me défends. Normal ! quoi ? Y aurait bien mon homonyme : "Mitou bis" mais, le pauvre, il est handicapé, il a deux pattes avant mais qu’une jambe arrière, alors avec lui on s’entend bien mais on peut pas jouer. N’empêche que moi je m’ennuie, faut que j’attende le soir pour aller chasser les mulots et là c’est un carnage. Ah! mais non, hein! j'les tue pas, j'les rapporte vivants à ma maîtresse, en cadeau. Je sais bien qu'il faut pas les tuer, c'est mignon! Mais des fois, quand ils gigotent entre mes crocs, je suis obligé de serrer un peu plus fort , alors... ma maitresse me dispute. Je sais pas ce qu'elle en fait, un élevage peut-être ! Mais où il est ? ça ? Mystère!
Chez ma fille il y a trois chattes et deux chats. Les chattes sont plutôt collantes! Et là c'est super car leur maîtresse est en télétravail. On est bien, elle a même mis un coussin pour Pépette la noire et blanche au fond mais Fanny devant attend que sa maîtresse bouge un peu pour venir sur ses genoux. Quant à Mia elle est partie rejoindre sa copine la chienne Louvna, car la table de salle à manger , bien qu'elle soit grande , transformée en bureau, est encore trop petite. Et trop de promiscuité!
Je vous remercie tous pour vos gentils messages, je vais bien, ne vous inquiétez pas. Un peu "molle" c'est tout, bien que très occupée.
Je pense, dans quelques temps, vous mettre des photos de mes fleurs, mes créations de roses!
Je ne peux pas vous envoyer son parfum, mais le cœur y est!
Par contre mes violettes ont perdu le leur. Étonnant car il y a quelques années elles sentaient très bon.
Une orchidée sauvage en plein milieu du terrain et qui se fait sauvagement scalper tous les ans par le jardinier.
Mon azalée toujours fidèle.
Et mon vieux Théo qui vient de fêter ses 19 printemps, le 2 mai.
Trouvé dans un champ avec sa mère et sa sœur. Elles ne sont hélas plus de ce monde mais lui a été plus résistant. Seulement voilà, c'est un chat hurleur. Et ce genre de chat a une voix très forte, il donne de la voix comme on dit !! Quand il rentre, il hurle, quand il a faim: pareil, quand je passe près de lui, quand il s'ennuie, bref il n'y a que quand il dort qu'il ne crie pas. Maintenant qu'il commence à faire plus beau , ça va il profite du jardin, mais l'hiver, je passe mon temps à lui varier ses menus et lui , s'il ne dort pas, ou s'il ne hurle pas, il mange.
Le pire c'est quand j'ai mes appareils auditifs: une horreur . Mais il est comme moi il est vieux , alors je fais avec!
On peut conjuguer , mettre au pluriel ou singulier
et ou féminin , masculin, ou féminin ou masculin..
Mitou et Arthur, on sent bien que ce n'est pas le grand amour!
Vous n’êtes pas sans ignorermon amour inconditionnel pour les chats.
Maportea toujours été ouverte aux pauvres greffiers affamés.
Pour l’instant il ne m’en reste plus que deux, Théo bientôt 19 ans et Mitou sans âge, mais cela fait bientôt cinq ans qu’il vit avec moi. Disons près de dix ans. C’est mon trésor !
L’espace ne leur manque pas, les copains non plus.
Copains, … copains… faut le dire vite hein ? Quand Arthur le gros Angora de ma fille peut coincer mon non moins gros Mitou au bord de l’étang, il ne se gêne pas. Et là : courage,fuyons!!!
Mon pauvre Théo, lui, on ne le touche pas, il hurle tout le temps, c’est un vieillard que les autres sentent assezvulnérableet n’osent pas attaquer.
Patricia, ma fille, a trois gentilles chattes et deux chats, Arthur, donc, facétieux qui se fait un plaisir de traquer tous les autres et Mitou ( oui , le deuxième du nom) le tripatte qui est beau comme un dieu mais qui lui ne se fait pas d’illusion, si on l’attaque il n’aura pas beaucoup de résistance à cause de son handicap, donc il se cache, c’est sa seule arme.
Mais les chats ne sont pas si stupides que ça. Ils ont un sens du respect que n’ont pas beaucoup d'humains : s’ils voient un congénère handicapé, vieux, malade, mal en point, ils ne l’attaquent pas. Je pense que les maîtres de plusieurs chats doivent être de mon avis.
Il m’est arrivé un jour de chercher un de mes chats dans un terrain vague près de chez moi, un terrain non construit derrière un lotissement. Je pensais le trouver là. Et ce que j’ai vu m’a surpris. Il y avait plusieurs félins (c’était un repaire !) autour d’un autre qui lui était prisonnier, coincé, accroché à une sorte de branche, avec son collier. Et je ne pouvais pas l’approcher tant il crachait et se débattait. J’ai fini par trouver une grande perche et à faire sauter le collier et mon captif n’a pas demandé son reste, il a détalé devant les autres médusés.
En fait ils étaient tous là, devant lui, ne sachant que faire pour lui venir en aide. Depuis quand était-il prisonnier ? Je ne sais pas si le mien faisait partie de la bande. Je l’ai récupéré le soir, tout était bien qui finissait bien.
Ah ! qu’il est doux de se faire réveiller le matin par son chat !
Connaissez-vous ce bonheur ?
Avec un des miens, quand il réussit à arriver avant la chienne, c’est le summum !
La chienne elle, c’est ma fille qui lui ouvre la porte et hop ! sur le lit et là elle n’en bouge plus. A savoir que c’est petit chez moi, que mon lit c’est un divan de quatre-vingt-dix de large, et que je dors toujours en chien de fusil, vous voyez le tableau. Elle, c’est un chien de chasse qui n’est pas chien de fusil au sens propre du terme !!
Ce matin il l’a prise de court. Il a sauté presque sur ma tête, il faut dire qu’il est plus proche des huit kilos que des quatre qu’il devrait faire. C’est un ventre sur pattes. Et pourtant il ne mange pas beaucoup mais finit tout de même ses gamelles proprement.
Donc ce matin, il avait besoin de câlins, je l’ai caressé, il adore, mais où ça a été moins drôle c’est quand je me suis rendue compte que ses pattes étaient mouillées et glacées de rosée fraîche de la pelouse et le ventre bien humide, le réveil a été réussi.
Mais, que voulez-vous quand on aime comme on s’aime tous les deux… C’est une avalanche de léchouilles, de mordilles qui vous envahit, vous submerge mais si je n’interviens pas, ce sont des croques avec des dents bien pointues. Il me pétrit, il est rendu loin, je suis sa mère à n’en pas douter. Mais je l’aime et après avoir bien mouillé fraichement mes bras et mon visage, après avoir ronronné un max, lui qui ne savait pas utiliser cette manifestation, il vient se blottir dans mon giron, tout en prenant bien soin de se placer correctement et ça dure un certain temps car une petite toilette est tout de même nécessaire ! Là je suis bien fraîche mais la température de notre adoration mutuelle monte vite. Une main sur son ventre et je me replonge un peu dans une douce torpeur. Il va pourtant falloir se lever. Mais nous sommes trop bien tous les deux alors on fait durer le plaisir.
La chienne arrive trop tard et dort sur le tapis, elle me veut à elle seule aussi.
La chatière qui se trouve dans la cuisine sert à beaucoup de monde, ils sont sept maintenant depuis que ma Féline m’a quittée, les cinq chats de ma fille et les deux miens, et ils passent par là pour sortir. Le terrain c'est un vrai gruyère à trous; entre les mulots et les taupes je me demande comment ils arrivent à cohabiter. Alors vous pensez bien que des présents ils en rapportent et quand ils arrivent à passer la 2ème chatière qui va chez leur deuxième maîtresse, c’est elle qui a le présent vivant ou mort: mulots, lézards, grenouilles. Sinon, c’est moi. Et hier matin en me levant, je vais pour remplir ma bouilloire d’eau pour mon thé, et que vois-je ? Un adorable petit mulot qui me regardait sans bouger sur le bord de l’évier. Et plouf ! il tombe dans l’évier où j’avais ma vaisselle de la veille. Et comme j’avais déjà fait couler de l’eau il avait les pattes trempées. Moi je ne l’avais pas vu. Dans ces cas-là il faut faire vite car ces petites bêtes sont vivaces. Donc bien réfléchir : le prendre avec la chiffonnette, l’enfermer délicatement, ne pas lui faire peur, enfiler mes sabots de jardin, sortir et le délivrer dans un endroit à l’abri éloigné de la maison, sous la haie de lauriers. Je le pose doucement mais il ne bouge pas, il me regarde et moi je fonds devant ce regard, que voulait-il me dire ? Qu’il me connait bien, qu’il est là depuis plus longtemps que je ne crois. C’est vrai qu’en nettoyant derrière mon lit j’ai trouvé des saletés suspectes.
S’il reste ainsi c’est sûr qu’un chat de passage va le chopper, alors je le reprends dans les mains sans chiffon et je le pousse plus loin, toujours pareil. Oui mais moi, là c’est dur, mon dos commence à crier. Je me rebaisse quitte à tomber et le récupère et l’envoie au vol et il tombe sous des grandes feuilles de lierre qui couvrent le sol. Mission accomplie.
Mais quand même, je me dis : d’où vient-il pour avoir atterri dans mon évier. Et soudain plein d’éléments me reviennent. Mitou aux aguets devant le frigo, ou sous mes tiroirs. Voilà je sais, il était caché derrière le frigo, la nuit il se nourrissait de miettes, de croquettes des chats et il grimpait le long du meuble pour atteindre le plan de travail et l’évier. Et alors s’il était capable de grimper pourquoi ne sortait-il pas par la chatière c’était encore plus simple surtout qu’elles est toujours ouverte ! Il était à l’abri et avait une bonne pitance sans doute. Et dites-vous bien que des crottes il y en avait partout.
Je pense à lui ; j’espère qu’il est toujours vivant, j’aurais pu l’apprivoiser ; le bichonner. Mais voilà ce n’est pas sa vie, lui il est temps qu’il se trouve un abri pour l’hiver mais pas chez moi. J’adore ces petits animaux, mais sept chats à la maison, c’est un vrai danger pour eux. Encore que … si on réfléchit bien, mon mulot d’hier il a bien tenu le coup !
Des histoires de chats j’en ai des dizaines mais il faut prendre son temps pour les lire.
Ma jolie Féline , mon beau cadeau de Noël, est à son tour partie au paradis des chats, ce paradis où j'aimerais tant aller.
Elle devait avoir 18 ans.
Trouvée fin décembre 2010 dans une rue, ne pouvant plus marcher car elle avait un tapis de nœuds de poils sous son ventre, qui l'empêchait d'avancer. Elle a pu être récupérée et envoyée au refuge.
Et c'est juste ce jour là que mon mari me dit qu'il ne savait pas quoi m'offrir pour Noël, et moi de lui répondre: " On a une belle petite famille de chats , mais j'aimerais en avoir un autre, un vieux, non seulement pour moi mais surtout pour lui"
Je téléphone et on me répond, qu'ils avaient reçu une chatte peu sociable et comme ils me connaissaient bien savaient qu'elle me conviendrait. Alors nous sommes allés la voir. Impossible de l'extirper de son panier, on n'a pu voir que sa petite tête car elle était enveloppée dans une couverture, elle venait d'être tondue et avait froid. Je ne pouvais pas savoir qu'elle était angora, ils ne m'avaient rien dit à ce sujet. Elle devait avoir environ 8 ans.
Quand elle est arrivée à la maison, elle a passé 3 jours sur la table de la salle à manger dans son panier, descendant la nuit sur sa litière, et petit à petit nous l'avons amadouée. C'était une chatte d'appartement, elle n'allait que rarement dans le jardin. D'une propreté exemplaire jusqu'à la fin, mais quel foutu caractère!!
Et cela faisait 10 ans que je l'avais, elle a accepté son déménagement comme les autres, mais n'avait pas de copain, sa copine c'était moi, elle dormait jour et nuit sur mon lit ou bien sur mon fauteuil forcément.
Voilà la vie de ma Féline.
Je suis désorientée, quel vide! il faut dire que je la nourrissais une dizaine de fois par jour à la seringue, de la nourriture que je passais au chinois et surtout de l'eau. Mais hier, elle ne pouvait plus marcher, elle se trainait, c'était la fin et nous avons abrégé ses souffrances surtout morales.
Elle est restée dans mes bras jusqu'à la fin.
Voilà, j'ai beaucoup de chagrin, vous vous en doutez. Cette nuit Mitou est venu me voir plusieurs fois sur le lit, il me mordait. Qu'a-t-il compris? Que voulait-il me dire?
Crénom de nom, en voilà une affaire. Non seulement ces deux gamins font desfuguesmais en plus quand on les retrouve il faut qu’on soit derrière eux pour les empêcher de faire l’impensable. Depuis le temps qu’on les cherche, à peine retrouvés, il faut les surveiller et ne surtout pas les quitter des yeux.
Ils m’ont fait passer desinstantsde folie, d’inquiétude, la mère de ces deux frangins en larmes a vu sondestinchamboulé, ne pouvant pas fermerles yeux. Laréalitéétait là, nous les pensions disparus, enlevés, perdus, le drame quoi !
Et tous cela parce que desoiseauxse sont posés sur la pelouse… Ah ouiiii !! j’ai oublié de vous dire que c’est une chatte et ses deux loupiots qui étaient dans le jardin et qui m’ont mise dans cet état. La mère et moi étions prêtes à appeler au secours. Nous nous sentions fautives, manque de surveillance et tout et tout. Eh ! oui, chez nous c’est comme ça que ça se passe, on dramatise pour peu de choses direz-vous ! On ne nous refera pas, c’est trop tard.
Repos tranquillité
C’en était fini de notre tranquillité. Pourtant nous étions bien sur le relax elle et moi et les petits dans l’herbe à jouer avec des insectes. Mais à un moment, le charme, le calme, les odeurs d’herbe nous ont hypnotisées et nous avons inconsciemment fermé les yeux. La nature a un tel pouvoir apaisant qu’on en oublie tout.
La tranquillité de la campagne est comme le doux calme de l’innocence.
Citation de Émile de Girardin ; Au hasard (1860)
Le vrai calme est celui de la bonne conscience.
Citation de Sénèque ; Les lettres à Lucilius - Vers 64 ap. J.-C.
Le bonheur est dans le silence des passions, dans l'équilibre et le repos.
Citation de Jean-François Marmontel ; L'heureux divorce (1769)
Le repos ou la mort ? J'aime mieux le repos.
Citation de Mary Sarah Newton ; Essais divers, lettres et pensées (1852
La liste de mes amis blogueurs est trop longue pour être mise sur cette page. Si vous voulez la consulter, allez ci-dessous, dans Activité du Blog et vous les trouverez.
Recherche
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Merci de votre visite.
N'hésitez pas à revenir,
la porte est ouverte
de jour comme de nuit...
Les poèmes signés Béjar ou Yvette
sont ma propriété et je vous demande de ne pas me les "emprunter" sans mon autorisation.
Merci à vous et à bientôt