Mode de reproduction où l’ovule se
développe sans fécondation, mais qui nécessite tout
de même l’intervention d’un gamète.

Sur un banc, conversation entre deux mémés
-Dis donc, tu sais pas c’que j'lis là, un article super intéressant !
-C’est quoi, ah ! c’est ta revue scientifique ? Moi j’aime pas ça ?
-Mais écoute donc, ça t’instruira.
- Moi j’aime mieux les revues sur le jardin !
Bé justement, c’est intéressant ! C’est sur la parthénogénèse
-C’que c’est encore que ça, c’est pas du jardin.
Rhhoo ! écoute ! j’te lis : « En étudiant la reproduction chez les pucerons, Charles Bonnet (1720-1793) observait que les individus femelles de cette espèce sont capables de donner la vie sans être fécondés par les mâles : il venait de mettre en évidence la parthénogenèse. Cette découverte l'amena à réfléchir sur la genèse du vivant. » ce qui veut dire que maintenant une femme peut avoir des enfants presque sans être fécondée ! y a plusieurs pages là-dessus.
-Ah ! Alors plus besoin d'mari ?
- De mari peut-être mais d’un gamète si !
-C’est quoi encore que ça !
Devine ! (C’est pas possible ! Pas la peine de lui parler de pathogénèse ni de bactéries pathogènes elle comprendra rien.)
-Mais je vois pas le rapport avec le jardin.

-Mais siiiii ! les pucerons !
Ah ! bé ouiiii ! les pucerons ! j’en ai plein mes rosiers orangés ! j’enrage ! J’en ai harponné quelques-uns avec ma bombe, mais ça revient ! Quelle perte de temps ! J’ai trempé une éponge dans de l’eau savonneuse, après j’en avais plein les pognes, j’avais pas mis de gants, j’attends le résultat. Mon rosier panthère rose, il est tout pris. Et mon bégonia argenté pareil. Le genêt au bord de l’étang n’a rien lui. Et j’te parle pas de mon potager. J’ai aspergé mes poreaux, ça a giclé sur l’estragon qui va avoir un gout de savon. J’ai pas encore d’asperge de sortie, c ’est étrange ça, et c’est tant mieux, si tu dis que ça se reproduit comme ça les pucerons, ça ne m’étonne pas, dis donc. Il ne se gêneront pas pour tout envahir.
Et les chenilles qui rongent tout, c’est pareil pour les chenilles ? J’espère que non ! On n’a pas fini avec ça, le monde est à l’envers. Mais ce sont p’têtre que des ragots tout ça !
Bon ! dis, j’entends l’heure qui sonne à l’église, fini le repos, je vais rentrer dans mes pénates, il va être tard pour le repas.
-Oui, t’as raison, bonsoir. Et ne pense pas trop à la reproduction de tes pucerons ! hé hé !
