Frémir, Zigzaguer, Cogner, Gémir, Jour, Propulser, Centre, Envole, Beau, Chanter...
Brise légère.
Invisible comme le souffle des ailes d’un angelot
Ne cognant ni ne fâchantles volets de bois des maisons basses
Vent léger, tu zigzagues entre les tamaris en chantant,
Inlassablement avec plaisir, sans gémir, tout le jour,
S i doux, si frais, au goût salé du goémon sur la grève.
Il te faut côtoyer le vent marin, en frémissant,
Beau comme un dieu et propulsant son souffle iodé.
L ibre, le doux frémissement du linge séchant sur les fils
E nvole le duvet gracile de l’oisillon jusqu’au centre suprême.
Pas certaine que ce soit un acrostiche de grande valeur, mais les neurones sont en perte de vitesse de ce temps là. Il va falloir que je les secoue un peu.
On peut conjuguer , mettre au pluriel ou singulier
et ou féminin , masculin, ou féminin ou masculin..
Allez, courage, il faut que je sorte ! D’accord c’est dur, mais en prenant mon appareil photo, je serai plus motivée.
Tout de même, je pourrais faire un effort. Personne ne me demande de danser mais simplement de sortir prendre l’air
Ah ! ça y est quand même ! Pfff ! quelle expérience! Quel exploit !
Pourtant ce matin j’étais pleine d’entrain, le soleil qui se levait, rougissait toute la campagne, ainsi que ma véranda. Une beauté à couper le souffle. La surface de l’étang, captait lecristald’or flamboyant. Miroir d’eau.
Un dicton : ciel rouge le matin, pluie en chemin.
C’est l’hiver, les branches sont nues, on pourrait voir les maisons au loin, cependant un petit voile brumeuxavance lentement. Le dicton s’avérerait-il vrai ?
Un flou sibyllin embrouille ma vue, l’orée du petit bois de bouleaux s’évanouit lentement. Une multitude de formes grotesques semblent avancer vers moi.
Mon pied sur lapremière marche de la maison, paraît à son tour inquiet, et estime vouloir faire marche arrière. Aurait-il peur ? Il m’a entendue dire : pluie en chemin.
Courage, fuyons !
Si maintenant ce sont mes pieds qui décident de ce que je dois faire, on n’a pas fini. Il est vrai que l’averse est arrivée aussitôt ! Et comme sortir pour moi est pénible, je suis revenue vite fait au logis avant d’en être sortie !
vous pourrez vous laisser aller pour ce nouveau mot : un verbe très méprisant.
10 lettres pour ce verbe : traiter avec beaucoup de mépris, dénigrer quelqu’un ou quelque chose. Facile non ?
E E I IP N D L R V
Mémé nevilipende pas, elle !
Dame j’suis colère , y’a la Marie Pinière qui raconte partout qu’j’a l’virus et qu’faut point v’nir par chez moi. Quelle goule et quelle langue devipère cette-là. J’a point d’veine d’avoir une engeance pareille près d’chez moi. C’est-y pas d’la vilenie ça !
C’est la bonne année et moi j’aime ben qu’mes voisins ils viennent manger la galette. Mais dame c’est ben vrai qu’du fait qu’on peut plus sortir comme on veut… mais hein, l’couvre-feu, il est qu’à 20h par cheu nous et pis c’est point la guerre et moi à c’t’heure là y’a longtemps qu’j’ai mangé ma soupe et au pieu. Et si j’a fait l’plein d’galette et d’cid’ point besoin d’me mettre à table, dame ! point b’soin de déplier la serviette pourdîner. L’cid’ fait avec mes pommes quand qu'il est ben dur, c’est comme du pinard, il monte j’qu’à un bon degré; la divine bouteille al faitdélier les langues et on rigole ben ! et la fève donc ! A d’viner qui qui l’aura et qui paiera la sienne la prochaine fois.
L’réveil est dur le lend’main. J’suis point bonne à vendre su’l’marché dame.
On en a t’y passé du bon temps, quand feu mon bonhomme était là. Pas à rouler sous la table mais presque.
Du coup moi, Mémé, Ipomée, j’ai failli à tous mes d’voirs et j’vous ai point fait la bise, (on peut point à c’t’heure c’est vrai), pour vous la souhaiter ben bonne c’te Nouvelle Année. Va point être terrible mais va falloir accepter.
Yvette me croyait toute racornie dans mon coin, mais j’suis toujours là quante-même, l’virus il aura pas ma vieille peau ! j’compte ben les fêter mes cent printemps, là j’dirais ben plus: mes hivers !!!! Avec ou sans leur vaccin !
Allez à la r’voyure. Au fait de quoi qui causent maintenant les politiques là, quand qui disent la « r'voyure » à c't'heure?
Ce matin il a neigé, mais heureusement la neige à fondu.
Je le répète je n'aime pas la neige, ça vous le savez.
Hier il y avait une belle gelée blanche, je savais qu'elle allait fondre rapidement sous le soleil alors je suis sortie en vitesse suivie de Mitou qui ne me quitte pas d'une semelle et qui sautait , n'appréciant pas ce froid.
Mon camélia tout maigre , sans feuille, attend le printemps. Il a plus d'une trentaine de boutons frigorifiés, j'espère que le feuillage va revenir, le pauvre, la transplantation lui a déplu.
Le thym était resplendissant!
Les cristaux s'en sont donnés à cœur-joie, sur le banc comme sur les feuilles de rosiers qui elles sont sûrement grillées maintenant.
Madame la Lune était toute fière de voir son œuvre et n'était pas pressée de s'endormir.
Faire un texte avec au moins 5 mots commençants par M
Cré non de non, j'vois personne à passer dans l'chemin. Et pas moyen d'trouver un quidam pour faire mes courses. Là j'suis enrhumée , des fois qu'j'aurais c'foutu virus, personne va vouloir s'approcher d'moi!
Et mon frigo l'est vide, donc faut que j'fasse le plein. Maintenant, nous les vieux, on nous laisse en arrière. D'nout'temps on prenait plus soin d'nos parents. Ça fait grand dépit d'ouair ça! Vont ben nous décimer tout c'qu'ils en sont dame! Sûr et certain qu'la moyenne d'âge al va vite tomber c't'année! Mais on peut ren faire, faut accepter nout'sort.
J'voudrais ben faire une mitonnée, d'mouques au Muscadet, mais la Marie Berdasse elle passe plus livrer l'poisson.
Ah, tiens!voilà ma fille de coeur, al tombe ben! C'est avec elle que j'ai appris à conjuguer le verbe aimer. C'est ben une bonne personne. Al va point r'fuser d'marchander c'que j'ai besoin.
Va m'falloir aussi du beurre, ma moche al est presque finie. J'va tacher moyen d'lui d'mander qu'al va dans le grand bazar.
J'vous l'dis mon frigo l'est vide.
J'va rentrer lui faire ma lisse pour point qu'al oublie, c'est qu'j'en ai beaucoup à ajeter. Va lui falloir un grand panier. Ça va me coûter combien core ça!
-Quoi, quoi quoi ? ma mère, toujours ma mère. Qu’est-ce qu’elle a fait ma mère encore ? Qu’est ce que c’est encore que ce mot « Péccamineuse », d’où tu sors ça ?
-Ben, du défi de Lilou. Tu n’as pas pris le temps de chercher, moi j’ai trouvé et je te dis que ta mère sous ses airs « bonne dame très pieuse», c’est un beau spécimen, elle cache bien son jeu !
-Quel jeu ? mais enfin tu vas arrêter ? ou alors vas-y, vide ton sac. D’abord t’as jamais pu la voir ma mère.
-Bon, reconnais-le ! elle va toujours à confesse, et le lendemain elle se sent libérée et la voilà à recommencer àcauser des ennuis aux voisins. Tu le vois bien ça ! non ?
-Et alors ? Et alors ? toi, tu es un saint ? Môssieur se prend pour superman! Avé César, Môssieurpense qu’il peut accuser comme ça ! Môssieur se fait son cinéma, Môssieur crâne parce qu’il ne sort pas de la basse couche, qu’il a desracines nobles ! Mais Môssieur, ça ne l’empêche pas d’en pincer pour la petite épicière en bas de l’immeuble, hein ?
-Ah ! ça y est, te voilà partie à t’énerver, tu n’as rien compris, c’était pour donner de l’eau à ton moulin pour ton article chez Lilou ! Et je n’ai même pas droit à un « merci » !
-Un merci ? oui, tu m’as prise pour une gourde et je devrais te remercier, ah ! non, ça alors ! Tu es unsemeur de zizanie, c’est tout ! Tu causes, tu causes et moi ça je n’aime pas du tout. Et ne compte pas sur moi pour faire un article sur ma mère chez Lilou.
La liste de mes amis blogueurs est trop longue pour être mise sur cette page. Si vous voulez la consulter, allez ci-dessous, dans Activité du Blog et vous les trouverez.
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