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BEJAR PASSION

BEJAR PASSION

MES PASSIONS AU FIL DES JOURS

Articles avec #riviere catégorie

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes poésies, #Poésie, #pont, #rivière
Le pont et la rivière

Le petit pont entre Falleron et Touvois en Vendée!

Le Pont et la Rivière

 

 

C’est un petit pont anonyme, tout en pierre

Encore solide et patiné par le temps,

Enlaçant dans ses bras une jolie rivière

Fraîche et  agile, contre son cœur palpitant

 

C’est un tout petit pont ! Pensez ! Une seule arche.

A-t-il seulement vu une yole, un esquif ?

Quelque pêcheur aventureux épris de large

Peut-être, capitaine d’un futreau chétif ?

 

Oui, mais, en a-t-il vu caracoler sur lui

Des chevaux et charrettes chargées de volailles

Pour le marché de Challans, à renfort de bruit,

De Touvois, Falleron, Froidfond jusqu’au foirail !

 

Et cette eau limpide qui glisse sous sa voûte !

Amoureux de cette étoile qui le caresse,

Il ne peut la retenir car elle l’envoûte

Le séduit et l’ensorcelle jusqu’à l’ivresse.

 

Elle rêve d’un delta bleu vers l’océan,

De se rouler dans les fonds sableux d’un lit creux.

Pour l'heure, deux étiers lui ont prêté leurs flancs

Et l’ont guidée vers un golfe marécageux !

 

Une légende dit que, si l’on passe à pied,

Pour la première fois sur un pont quel qu’il soit,

Et si l’on fait un vœu, il sera exaucé.

Alors, allez entre Falleron et Touvois :

Sur la route, vous passez au-dessus d’un pont.

Faites un vœu et ensuite racontez-moi! 

Yvette

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Poésie

Publié le par Yvette
Publié dans : #La Loire, #rivière, #Fable
La rivière et la prairie

En bordure de Loire près de Nantes.

 Un beau sujet pour un tableau.

Fable

Causant avec la Prairie,
La Rivière adroitement
Rabattit sur le torrent ;
Je suis sa meilleure amie ;
On croit qu'il est mon parent,
À cause de la ravine,
Qui se prétend ma cousine,
Et dont on dit qu'il descend.
Je serais désespérée
De dire à d'autres qu'à vous
Ce qu'en pense la contrée ;
Mais il y passe, entre nous,
Pour un scélérat insigne,
Il a fait un trait indigne.
Quelque part, près de ces lieux,
On sacrifiait aux Dieux.
Il part du haut de la cime ;
Comme un foudre il se répand,
Entraîne, chemin faisant,
L'idole, le desservant,
Les dévots et la victime.
Il n'a pas de lit certain ;
Mais, dans son cours libertin,
Quelque part qu'il s'achemine,
Il saccage, déracine ;
Il s'élance avec fureur,
Précédé par la terreur
Et suivi de la ruine.
Son cours est un vrai fléau.
Ce n'est pas que je me loue ;
Mais regardez bien mon eau,
Vous n'y verrez pas de boue.
Je m'écoule, à petit bruit,
Et, partout sur mon passage,
Plaine, bosquet, pâturage,
Tout s'engraisse, tout fleurit...
La Prairie, impatiente,
Dit, le ciel en soit béni :
La gloire en revient à lui,
Qui vous ménagea la pente.
Mais si, changeant de niveau,
Vous tombiez d'un peu plus haut
Que ce torrent si coupable,
Vous seriez plus intraitable.
Plaignons les gens dont les penchants sont forts :
Il doit leur en coûter pour vaincre la nature :
Quand ils font mal, sans doute ils ont des torts,
Mais Dieu seul en sait la mesure.

Jean Cazotte (1719-1792)

 

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