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BEJAR PASSION

BEJAR PASSION

MES PASSIONS AU FIL DES JOURS

Publié le par Yvette
Publié dans : #chats, #Sissou, #J'aime les chats

C'était un amour de chat!

Je ne trouve pas de qualificatif quand je parle lui. Trouvé dans cette commune même par mes petits-enfants, perdu dans un square près de chez leur père.

C'était la joie car c'était pendant les vacances d'été.

 Le problème fut que les vacances finies, le petit loupiot s'ennuyait dans la maison et faisait des bêtises. Donc Mamie (moi !) a dit: je le prends.

 Et il est arrivé chez nous parmi une famille nombreuse de greffiers dont il fut le douzième. Mais petit chat, sûr de lui,  ne voulait pas être materné par les mamans chats de la maison. Indépendant! il avait déjà 5 mois environs

 Il était le seul à sortir de notre jardin. J'étais inquiète quand je ne le voyais pas.

 Mais il rentrait tous les soirs, au sifflet. Pendant dix sept ans que je l'ai chouchouté, il n'a pas dormi une nuit dehors. A la tombée de la nuit je le sifflais en haut sur la terrasse pour que ça porte plus loin, tous les voisins savaient que mon Sissou était en vadrouille mais il arrivait aussitôt , sauf en été quand certains WE il y avait un barbecue en marche. Alors j'attendais, toujours inquiète.

 Il suffit de regarder les photos pour voir qu'il se portait bien, un peu trop dodu.

Sissou, mon gentil chat vient de me quitter!
Sissou, mon gentil chat vient de me quitter!
Sissou, mon gentil chat vient de me quitter!
Sissou, mon gentil chat vient de me quitter!
Sissou, mon gentil chat vient de me quitter!
Sissou, mon gentil chat vient de me quitter!
Sissou, mon gentil chat vient de me quitter!

Et puis il a fallu déménager. Les premiers jours il était sur ses gardes avec sa copine Féline et petit a petit il a pris de l'assurance, trop même car il s'est fatigué. Il allait sur ses 18 ans ans et pensait pouvoir retrouver sa jeunesse mais moi je pense que cela a été trop pour lui, j'avais beau le rentrer dans les bras mais l'appel de la nature ....

Sur les photos du haut c'était son ancien territoire.

Sur celle du bas c'est où il est revenu finir sa vie et on voit bien qu'il avait "bonne mine". Cela a été rapide; en un peu plus d'un mois il a faibli de plus en plus, son seul plaisir étant de sortir pour aller boire de l'eau de pluie.

Les derniers jours, je me suis occupée de lui comme un enfant. Dès que je disparaissais de son champ de vision, il m'appelait! Mais à la fin il tombait, ne pouvait plus manger qu'à la seringue. Et on sentait que c'était la fin.

Sissou, mon gentil chat vient de me quitter!
Sissou, mon gentil chat vient de me quitter!
Sissou, mon gentil chat vient de me quitter!

Il a fallu prendre une décision, je ne pouvais pas le garder toujours dans mes bras. Dès qu'il ne sentait plus mes mains sur lui, il paniquait. Il a été adorable jusqu'à la fin.

Il va beaucoup me manquer, on ne peut pas effacer autant d'années de complicité.

Je vous remercie pour vos marques de sympathie et surtout Nicole (Difinimi) qui a fait, elle aussi, un article sur mon amour de chat.

 

Cet article est édité dans la communauté:

j'aime les chats

Publié le par Yvette
Publié dans : #Au gré de mon jardin

Il est souhaitable de cliquer sur les photos , le rendu est meilleur.

Je vous montre quelques photos de l'endroit où j'habite maintenant avec ma fille. C'était mon rêve de petite fille, je voulais un grand terrain avec plein d'arbres de forêt pour pouvoir y héberger des animaux en détresse. La maison  n'était pas mon souci.

Nous avons acheté ce terrain où il n'y avait qu'un grand et magnifique chêne centenaire. Et petit à petit avec mon mari , nous avons réalisé en parti ce rêve. Nous devions venir y habiter pour notre retraite. Hélas, la maladie nous a atteint tous les deux, il nous a fallu rester près de la ville. C'est ma fille qui a pris la suite et maintenant je vis mon rêve, sans mon mari. Un peu tard, trop tard, je ne peux plus me déplacer.

Quelques photos !

C'est le fond du terrain, il était vide quand nous avons acheté le terrain, nous l'avons boisé. Au premier plan à gauche, des hêtres, en arrière plan des bouleaux. Vers la droite: des érables, un liquidambar, un tilleul et un tremble. J'adore cet arbre , quand il y a  un peu de vent ses feuilles bougent sans cesse et bruissent agréablement.

Quelques photos !

Le bord du ruisseau, mais il lui arrive souvent d'être à sec. Ça fait la joie des aulnes qui poussent partout. J'adore ces arbres. qui ont un tronc tout lisse et de magnifiques feuilles mi-rondes mi-ovales. Ce ruisseau est en limite de notre terrain et ne nous appartient pas, nous ne pouvons pas le nettoyer.

Quelques photos !

On tourne le dos et on voit la maison en fond. Sur la gauche: l'étang que nous avons fait creuser, la zone étant humide et il y avait une source.

 

 

Quelques photos !

A gauche: des saules au bord de l'étang. Derrière la maison où habite ma fille avec tous ses chats et sa chienne: un grand eucalyptus qui a un tronc magnifique qui change de couleur suivant les saisons. Mon petit logement côté est, agrémenté d'une véranda: mon plaisir le matin au lever du soleil.

Quelques photos !

Au premier plan: l'étang que l'on aime avec son fouillis de plantes aquatiques sauvages  et de nénuphars. Derrière : le potager lui-même devant le préau qui longe le garage. On y range le bois pour l'hiver.

 Il y a encore des bambous, des chênes, dont un centenaire,  des frênes, des grands sapins,  un châtaignier, des noisetiers, un mimosa, un albizia, deux noyers, divers arbres de haies , des fruitiers qui ne donnent aucun fruit et ...  ah oui des ronces avec des mures et  ... je crois que j'en ai sans doute oubliés, j'ai ma mémoire et ma vue qui flanchent !

Publié le par Yvette
Publié dans : #bucolique, #Au gré de mon jardin

Au gré de mon jardin.

Le jardin en hiver.

On dirait une poire tombée par terre, mais non, en cette saison ça ne peut être qu'un simple champignon!

Les troncs des bouleaux sont magnifiques en cette saison. Ils étaient maigres et mesuraient à peine 50 cm  quand on les a plantés! Le terrain est triangulaire, on est à la pointe. Il y a un vieux merisier tout au bout , les racines dans le ruisseau.

Le jardin en hiver.

Il me suit comme mon ombre: c'est Mitou qui est si gros qu'il a de la peine à faire ses griffes sur les troncs d'arbres.

Le jardin en hiver.

Le terrain était humide à cet endroit, il y avait une source, on a fait creuser un plan d'eau qui s'est retrouvé bordé de toutes sortes d'arbres poussés naturellement exceptés les bambous qui se sont bien étalés, plus qu'on ne voudrait.

Le jardin en hiver.

Le mimosa au loin se reflète dans l'eau, j'ai eu juste le temps de prendre une photo avant que la surface ne frise.

Les deux saules à droite vont être coupés, car ils sont morts : chenilles et canicule !

Le jardin en hiver.

Le mimosa est en fleurs et sent très bon!

Le jardin en hiver.

Vous voulez sentir? Mmm !!

Le jardin en hiver.

Des pâquerettes, eh! oui.

Le jardin en hiver.

Le yucca qui se demande ce qui lui arrive.

Fleurir en hiver!

Le jardin en hiver.

Et mon vieux chêne plus que centenaire derrière le châtaignier.

Publié le par Yvette
Publié dans : #Au-gré-de-mon-jardin, #Plaisir des mots, #Année 2021
Mon jardin vous offre ses meilleurs voeux pour  2021

Ce matin il a neigé, mais heureusement la neige à fondu.

Je le répète je n'aime pas la neige, ça vous le savez.

Mon jardin vous offre ses meilleurs voeux pour  2021

Hier il y avait une belle gelée blanche, je savais qu'elle allait fondre rapidement sous le soleil alors je suis sortie en vitesse suivie de Mitou qui ne me quitte pas d'une semelle et qui sautait , n'appréciant pas ce froid.

Mon camélia tout maigre , sans feuille, attend le printemps. Il a plus d'une trentaine de boutons frigorifiés, j'espère que le feuillage va revenir, le pauvre, la transplantation lui a déplu.

Mon jardin vous offre ses meilleurs voeux pour  2021

Le thym était resplendissant!

Mon jardin vous offre ses meilleurs voeux pour  2021
Mon jardin vous offre ses meilleurs voeux pour  2021

Les cristaux s'en sont donnés à cœur-joie, sur le banc comme sur les  feuilles de rosiers qui elles sont sûrement grillées maintenant.

Mon jardin vous offre ses meilleurs voeux pour  2021
Mon jardin vous offre ses meilleurs voeux pour  2021
Mon jardin vous offre ses meilleurs voeux pour  2021
Mon jardin vous offre ses meilleurs voeux pour  2021

Madame la Lune était toute fière de voir son œuvre et n'était pas pressée de s'endormir.

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Au-gré-de-mon-jardin, #Photos, #Gouttes d'eau
Quelques photos du jardin!
Quelques photos du jardin!
Quelques photos du jardin!
Quelques photos du jardin!
Quelques photos du jardin!
Quelques photos du jardin!
Quelques photos du jardin!
Quelques photos du jardin!
Quelques photos du jardin!
Quelques photos du jardin!

Voilà , c'est tout pour aujourd'hui, les autres arriveront par la suite!

J'utilise mon petit appareil. L'autre est en rade, le stabilisateur HS, 400€ de réparation, j'en ai donc acheté un autre mais avec extension de garantie cette-fois-ci.

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #bucolique, #moineaux, #abreuvoir, #jardins nature

Certaines photos méritent d'être vues en grand pour mieux voir les plumes. Un simple clic sur la photo et c'est tout!

Nouvel abreuvoir/piscine: la découverte!

Eh! les copains, venez voir! Y a du nouveau  en bas! On nous a retiré notre vielle barquette et on l'a remplacée par une plus belle et plus grande!

Nouvel abreuvoir/piscine: la découverte!

Ah ! oui c'est vrai! mais moi j'ai des doutes, elle me parait profonde. Tu crois qu'on va pouvoir s'en servir de piscine?

Nouvel abreuvoir/piscine: la découverte!

Oui tu as raison, vu du bord ça fait profond!

Nouvel abreuvoir/piscine: la découverte!

On peu boire sans sauter sur le bord, moi j'y arrive.

Oh! mais quel trouillard celui-là!

Nouvel abreuvoir/piscine: la découverte!

Regarde-moi, regarde, je vais plonger!

Nouvel abreuvoir/piscine: la découverte!

Je vais essayer à mon tour. Mais c'est qu'elle est bonne cette eau!

Nouvel abreuvoir/piscine: la découverte!

Doucement les enfants, doucement!

Il faut d'abord étudier si c'est profond!

Nouvel abreuvoir/piscine: la découverte!

Je plonge à mon tour ! Regardez!

Ah! on me voit su la photo? je suis derrière!

Tu prends des risques tu sais.

Nouvel abreuvoir/piscine: la découverte!

Vous avez vu? Ca y est! Regardez mes plumes, elles sont toutes gonflées! Je suis tout propre.

Oh! ceui-là il m'énerve, je préfère partir, je verrai ça quand je serai seul!

 

 

 

Cet article est édité dans la communauté

"De mots et d'images"

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion

Blog en Pause

Article programmé

 

Famille Coq, troisième et dernier épisode

Coquine et Chouchou les inséparables

Même famille que Chipie et Dorothée (voir articles précédants)

Coquine : surnom, Coqueline, Maman Coq

Chouchou : pas de surnom. Chouchou lui convenait à merveille.

Coquine est arrivée avec ses deux derniers petits vers le 15 août 1994. (voir les deux précédants articles) .

Quand les vacances furent finies, il fallut se décider à séparer cette petite famille. Nous avons trouvé à placer la petite chatte noire chez une voisine qui aime les animaux. J’avais confiance en elle. Patricia prenait le petit frère aux yeux bleus, quant à Coquine, sa maîtresse devait la donner à sa mère. Nous, nous gardions les deux premières petites sœurs.

Quand la jeune femme est revenue de son stage, je l’ai déjà dit, Coquine était chagrinée. Au cours de notre conversation, nous avons appris que la mère de la jeune femme n’était pas du tout intéressée par la récupération de la chatte : encore une petite bête non désirée, future malheureuse. Nous ne savions plus quoi faire. Ils étaient tous si mignons. Et puis dans le lot il y avait trois chattes, avec tous les risques de reproduction que cela comportait. Et nous avions déjà cinq autres chats : Bip, Ati, Mimitte, Fifi, Calypso. Il fallait prendre une décision rapidement, car le déménagement était imminent. « Bon ! On garde aussi Coquine ». La jeune femme fut rassurée et nous laissa dans notre boîte à lettre avant de partir une somme couvrant les frais d’opération pour Coquine. C’était gentil de sa part, surtout qu’elle ne devait pas gagner une fortune. Pas moyen de la remercier, elle était partie !

 

Chouchou avait de très beaux yeux bleus. Photo scannée

Chouchou avait de très beaux yeux bleus. Photo scannée

Donc, Patricia a emmené son petit Chouchou. Elle avait déjà un autre chat, plutôt une chatte qui venait du lotissement voisin et qu’elle nourrissait. Mais notre Chouchou a mal réagi. Il miaulait sans cesse, perdu sans sa mère. Notre Coquine chez nous était triste aussi, elle n’avait plus ses deux petits. Elle ignorait complètement Chipie et Dorothée qu’elle n’avait pas reconnues. Si bien que Patricia nous a demandé de lui donner Coquine. Et voilà tout le monde heureux : les deux petites sœurs ensemble chez nous et Coquine et son fils chez Patricia.

Le petit chat était chouchouté par toute la famille et surtout par sa mère, d’où son nom de Chouchou. Mais dans le lotissement où habitait Patricia et sa famille à l’époque, les chats disparaissaient mystérieusement. Il ne lui restait que ses deux dernières recrues qui n’allaient pas loin. Elle était démoralisée. Nous avions la maison à Arthon qui nous servait pour les vacances, c’était loin mais là au moins pas de voisinage. Mais tout n’est pas aussi simple qu’on peut le penser. La maison n’était pas prête à recevoir toute la famille tout de suite, il fallait installer le chauffage et retirer nos meubles. De plus Patrick, notre gendre, avait proposé la candidature de Patricia pour un remplacement dans son entreprise.

Chochouté par sa maman Coq. Photo scannée

Chochouté par sa maman Coq. Photo scannée

..Après bien des péripéties, tout le monde est arrivé chez nous à St Sébastien en attendant, chats y compris. Quatre adultes, deux enfants en bas âge, neuf chats, deux chiens ! Quand la maison fut prête, Patricia travaillait encore, son remplacement n’était pas fini. Le déménagement eut lieu mais les deux chats n’ont pas suivi, ils auraient été malheureux tout seuls, soit enfermés dans une maison inconnue, soit livrés à eux-mêmes dehors. On les a gardés et même par la suite, il n’était pas question de les déraciner encore ; nous avions une famille formidable, pas de heurts entre eux, le soir ils se couchaient deux par deux, les petites sœurs, la mère et son petit ; ils attendaient que je les couche, c’était un vrai plaisir, les cinq autres n’étaient pas du tout perturbés.

Calypso s’était trouvé un copain ; elle jouait avec Chouchou qui avait grandi, c’était une joie de les voir se bagarrer tous les deux. Ils se fixaient pendant un long moment, face à face, la tête légèrement penchée, pour mieux viser la gorge de l’autre. Ils ne bougeaient pas, puis l’un des deux commençait à remuer la queue ou une fesse, l’autre suivait au même rythme et ils tournaient très lentement, centimètre par centimètre, comme une valse au ralenti, les oreilles en arrière, en sortant la langue et en avalant la salive, ressemblant à deux tigres prêts à s’entre-tuer. Quelle patience ! Et quel suspens pour les spectateurs ! Et puis, brusquement c’était la grande bagarre, sans bruit. Ils se mordaient la gorge et se labouraient le ventre avec les pattes arrières, toutes griffes rentrées. Ils se séparaient quand ils voyaient qu’ils étaient le centre d’attraction de la maisonnée, un peu vexés de s’être laissé surprendre. Personne n’osait agir parmi l’assemblée. C’était un jeu, ils le savaient

Coquine ou Maman Coq, très joueuse. Photo scannée

Coquine ou Maman Coq, très joueuse. Photo scannée

Chouchou a fait partie de ceux qui m’ont quittée quand j’étais malade. Un dimanche matin, il est sorti très tôt, c’était la veille de Noël. Il était le seul à sortir du terrain, il n’est jamais revenu. Nous avons pensé qu’il avait dû se faire culbuter par une voiture ou qu’il s’était fait attaquer par un chien. Chouchou arrivait toujours quand on le sifflait. Nous avons distribué des papiers avec son signalement et notre numéro de téléphone dans tout le quartier mais peine perdue, il n’est jamais revenu. Je pense qu’il est mort car plusieurs personnes, radiesthésistes, ont été unanimes, notre gentil Chouchou n’était plus de ce monde. Il était gris foncé et noir avec un beau regard bleu, un peu triste. Il adorait sa mère et ses sœurs qui le bichonnaient toutes. C’est ce qui me fait penser qu’il n’est pas parti à l’aventure.

Nous n’avons jamais su ce que ressentait Coquine. Elle a pleuré un peu, mais pas longtemps, Chipie une fois de plus comprenant qu’il se passait quelque chose l’a consolée. Mais moi, j’étais inconsolable. Je l’ai attendu pendant des mois. Par la suite Coquine qui a beaucoup grossi, s’est retrouvée en consultation et il fut décidé de la faire opérer pour remplacer la pilule. Tout s’est bien passé, elle était très docile et nous laissait refaire son pansement sans problèmes.

Que faut-il rajouter sur la sensibilité des chats, quand nous avons vu le chagrin de notre Coquine qui venait de perdre sa grande amie Anka le berger allemand ? Plus d’une semaine après elle pleurait toujours son amie, son support, son poteau. C’était affreux de la voir chercher la chienne, partout. Il n’y avait que dans mes bras ou auprès de Chipie qu’elle se calmait un peu. C’était la première fois que j’assistais à un tel chagrin de la part d’un animal, surtout une chatte vis à vis d’un chien. Ma pauvre Maman Coq !

Troisième disparition : Calypso nous a quittés. Et la plus malheureuse encore fut notre Coquine. Ses deux meilleures copines sont parties à un mois d’intervalle. Elle avait du mal à accepter. Elle était triste et les appelait. Je craignais pour sa santé. Après le départ de Calypso, c’est elle, notre Maman Coq qui est devenue le chef de file ! Notre Coquine est bien sûr partie elle aussi, c’était une bonne mère. A l’époque ils étaient treize chats chez nous. J’ai noté toutes les dates de leur arrivée et de leur départ. Depuis nous en avons adopté d’autres qui sont partis eux aussi mais maintenant, je n’en ai plus que quatre, notre âge et notre santé ne nous permettant plus de faire d’autres « récupérations ».

Fin de la série: La famille Coq.

Extrait de mon livre, Une bien belle petite famille

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion
Ca presse!

Oh! là là vite, vite j'me presse!

Ca presse!

Pas de temps à perdre! Ca urge!

Ca presse!

Qu'est-ce qu'il a Patapon? où court-il si vite?

Ca presse!

J'y vais aussi, ça doit être important! Attends-moi Patapon, j'arrive!

Ca presse!

J'veux pas rater ça!

Ca presse!

Ouf! ça y est j'y arrive, il était temps!

Ca presse!

Où est-il passé? je n'y comprends rien. Patapon!!!!

Ca presse!

Je sens que j'ai encore raté quelque chose , moi!

Ca presse!

Pauvre Théo, il a encore rien compris. C'est toujours comme ça avec lui! Quand je dis: ça presse, ça veut tout dire, mais chez lui ça ne fait pas "tilt" dans son cerveau!

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion, #chats

Je continue sur ma lancée

Ati, petite chatte noire est arrivée chez nous en faisant comme Biquet,

en forçant la porte de notre cœur!

Article un peu long, mais cette petite chatte méritait qu'on ne l'oublie pas.

Ati la doyenne, elle était belle. Photo scannée!

Ati la doyenne, elle était belle. Photo scannée!

Ati, la doyenne.

 

Nom d’origine : Nounouche  (décembre 1975)

Surnommée Ati, Atiloup, Louloute, La Loute,  Vieux pou, vieux croûton, Patte de fer et j’en oublie …

On dit : Qui pignoche, vivoche. Eh bien ! Voilà Ati. Vingt-deux ans près de nous, vingt-deux ans de soins.

Déjà quand nous l’avons vue pour la première fois à la SPA, en décembre 1975, où nous allions toutes les semaines Patricia et moi, rendre visite et gâter un peu tous ces malheureux, nous savions que nous aurions beaucoup à faire pour cette petite chatte. Elle était si menue, maigre ; elle passait par les plus petits interstices de l’enclos, et allait rendre visite aux chiens. Mais le pire, elle était déhanchée. Elle nous suivait partout dans les locaux de la SPA, mais le plus émouvant, c’est qu’elle s’était glissée sous mon grand manteau et commençait à grimper le long de mon pantalon. Ce n’était pas un bébé pourtant, mais elle voulait que nous l'emmenions. Patricia pleurait, elle voulait qu’on l’adopte. Comment faire ? Nous n’avions pas de panier et un chat de plus à la maison, il n’en était pas question. Tant pis, on tente le coup. Et voilà, notre petite bête qui nous a suivies en clopinant dans tout le refuge jusqu’au bureau. Elle nous avait choisies, nous ne pouvions pas la laisser. Elle a fait le trajet dans un carton dans la voiture. L’aventure commençait. Le soir même, la chatte était prostrée, fiévreuse. Elle avait un abcès à la patte. Ensuite, des problèmes intestinaux et pour clore le tout, la teigne. Pauvre petite misère  (suite plus bas!)

Ati au retour de chez le véto. Sage, elle n'a pas retiré son bandage! mais il lui fallait aller aussitôt dans son jardin

Ati au retour de chez le véto. Sage, elle n'a pas retiré son bandage! mais il lui fallait aller aussitôt dans son jardin

Donc, antibiotiques et traitement pendant quatre semaines contre la teigne. Un vrai calvaire pour cette petite chatte minuscule. Elle faisait pitié. Du fait de sa maigreur, son déhanchement paraissait beaucoup, mais avec une bonne nourriture cela s’atténuerait. Elle nous en a fait voir de toutes les couleurs durant ces vingt-deux années. D’abord pour sa teigne, elle s’est sauvée de chez le vétérinaire. Elle avait réussi à sortir du panier et rentrer dans un jardin où il y avait des chiens et il commençait à faire nuit. Heureusement, on lui avait appris à répondre au sifflet, si bien qu’on l’a retrouvée sur un toit. Le traitement fini, tout allait bien, mais elle s’est trouvée un copain et voilà notre petite bête enceinte. Impossible d’accoucher, il a fallu l’intervention du vétérinaire. Nous avons fini par décider de la faire opérer pour que ce problème ne se reproduise plus. C’était au printemps 1976, cela faisait à peine six mois que nous l’avions.

Près de chez nous, il y avait un terrain sur lequel un voisin avait entreposé des planches d’échafaudages. C’était branlant et elle avait l’habitude d’y aller. Et comme cadeau de début d’année, le 2 janvier 1977, elle réussit à rentrer à la maison, à sauter sur la table, y laisser des traces de sang, avec une patte cassée, fracture ouverte. Vétérinaire de garde de l’autre côté de la ville, opération un dimanche, facture importante, mais tant pis. Notre Louloute s’est retrouvée avec une broche qu’elle a gardée toute sa vie. Vers la fin de son existence, avec le retrait des os et des chairs, on sentait facilement la tige de métal. On l’appelait la Dame de fer.

Mais tout n’était pas fini pour elle. Je continue. Ses poils tombaient, elle finissait par se retrouver presque nue. Donc, traitement. Tous les 6 mois elle avait une piqûre, puis cela devenait plus fréquent, et ce genre d’eczéma fut remplacé par un œdème pulmonaire. Quand elle avait des crises, elle allait se cacher dans la vigne, et on avait de la peine à la retrouver. On l’a emmenée trois fois en urgence et mise sous oxygène, et toujours chez un vétérinaire de garde. Donc, toujours sous Lasilix, le remède miracle qu’elle prenait sans difficulté. Il lui fallait beaucoup de calme et dès que cela allait mieux elle savait nous le faire savoir en ronronnant, ce qu’il ne fallait surtout pas, car elle étouffait. Donc beaucoup de calme.

Et puis on a connu la période constipation, dès qu’elle vomissait, on savait ce que cela voulait dire, un suppositoire Microlax bébé ! Elle se laissait faire, nous utilisions le terme «tire-bouchonner». On ne pouvait pas s’absenter plus de trois jours, car il y avait ce fameux suppositoire.

Tous les étés je me disais : il fait trop chaud, elle ne passera pas l’été.

Tous les hivers elle toussait et je pensais : elle ne passera pas l’hiver.

Je n’ai pas compté le nombre de fois, où nous l’avons cru perdue. Patricia me disait qu’elle avait la peau dure et qu’elle s’en sortirait et c’était vrai. Elle a choisi de nous quitter quand je suis moi-même tombée malade. Un soir, elle s’est éteinte tout doucement sur mon lit, avec sérénité, une patte dans ma main. Elle ne voulait plus être une charge pour moi. C’était vraiment une copine pour moi. Elle m’a accompagnée si longtemps et était un exemple de résistance, elle voulait vivre. (suite et fin plus bas)

A une époque elle était grosse , une petite boule!

A une époque elle était grosse , une petite boule!

Un jour, il y a eu un drame à la maison. Elle s’entendait bien avec les chiennes mais elle avait quand même son caractère. Elle aimait bien se frotter à elles, mais une fois elle a dû lever la patte et cela n’a pas dû plaire à Anka qui lui a donné un coup de gueule et lui a malheureusement cassé la mâchoire inférieure. Pas d’opération possible, il fallait qu’elle vive avec, et c’est ce qu’elle a fait. Au début je l’aidais puis elle a appris à se la remettre toute seule comme un petit écureuil qui fait sa toilette avec ses deux pattes, assis sur son derrière. Cela posait un problème aussi pour lui donner son comprimé de Lasilix, sa  mâchoire se démettait à chaque fois.

Quand elle avait ses crises d’asthme, elle ne mangeait plus du tout tant elle était épuisée. Il fallait la nourrir à la seringue, avec du foie cru râpé et surtout de la rate. Et elle repartait pour une nouvelle vie.

Malgré son handicap, elle réussissait à grimper aux arbres : la petite chienne des voisins avait réussi à entrer dans notre terrain et elle a poursuivi notre Louloute, celle-ci a grimpé au mimosa et s’est retrouvée sur le toit de la maison, toute fière de son exploit.

Ati était une petite chatte très douce mais sachant se faire respecter. Elle ne se gênait pas pour cracher sur celui ou celle qui lui manquait de respect. Quand un jeune chat arrivait à la maison, il fallait l’éduquer, c’était elle qui s’en chargeait. Elle cédait sa place à une autre s’il y avait une autre chatte, sinon c’était elle qui prenait cette responsabilité.

Vers la fin de ses jours, la pauvre n’avait plus de forme : son déhanchement s’était accentué, sa broche formait une protubérance à l’épaule, et puis les rhumatismes, l’arthrose la forçaient à se coucher toujours du même côté si bien qu’elle marchait en «demi-cercle» tout en clopinant. C’était un vieillard. On l’aurait facilement vue avec une canne. Nous plaisantions quand  nous la voyions marcher devant nous, mais ça ne la dérangeait pas le moins du monde : elle était heureuse comme ça.

L’hiver ma vieille chatte adorait dormir sur le radiateur du salon. C’était bien confortable, mais quand-même un peu haut pour elle. Elle arrivait à l’atteindre en passant par le canapé. Sur ses vieux jours elle perdait souvent l’équilibre, et si elle avait le malheur de faire une toilette un peu poussée, alors elle se cassait la figure. Il a fallu que je dispose deux chaises recouvertes de coussins devant le radiateur afin d’amortir la chute. Par la suite, elle s’est contentée de cette installation plus accessible et toujours près d’une source de chaleur. Là encore j’ai été obligée de déposer des coussins par terre pour éviter qu’elle ne se fasse mal en tombant.

Il y avait une espèce de complicité entre nous deux, nous nous comprenions parfaitement. Un regard et cela suffisait. Elle avait sa place sur mes genoux le soir devant la télé. C’était une très grande ronronneuse. Le meilleur moyen pour savoir si elle allait bien c’était de la regarder, si elle ronronnait aussitôt, c’était bon signe. Elle a eu beaucoup de misère, mais elle avait une volonté de fer de s’en sortir. En fait elle ne se laissait jamais abattre.

J’ai eu beaucoup de chats autour de moi, mais cette petite misère a vraiment marqué mon existence, surtout par sa personnalité si on peut dire, sa rage de vivre, sa confiance en nous et en la vie. Elle souffrait en silence, mais on sentait en elle de l’espoir. Je l’appelais «ma copine », et je redoutais le moment de la séparation. 

C’était Ati, notre Louloute, notre vieux pou, notre vieux croûton comme l’appelait son maître.

 

Publié le par Yvette
C'est un jardin  ... extraordinaire!

Une belle amanite tue-mouches!

Elles sont arrivées quand les bouleaux ont commencé à grandir et à laisser un bon tapis de feuilles sur la terre.

Tous les ans je les attends avec les cèpes mais cette année ils se font rares.

C'est un jardin  ... extraordinaire!

Non, non, Mitou ne fait pas pipi, mais il est tellement gros qu'il est obligé d'écarter les pattes.

Il me suit partout!

C'est un jardin  ... extraordinaire!

Champignons saprophytes, ils ont une étrange allure!

C'est un jardin  ... extraordinaire!

Beaux mais étonnants, un peu gluants, je ne m'y fierai pas!

C'est un jardin  ... extraordinaire!

Ces bouleaux ont environs 35 ans, nous les avons récupérés en bordure de forêt, tout maigrichons.

C'est un jardin  ... extraordinaire!

Est-ce leur nature cette couleur? ou bien la pluie? Insolites!

C'est un jardin  ... extraordinaire!

Un petit clin d'oeil inattendu!

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion, #chats

Dans la série des chats qui ont accompagné ma vie,

vous verrez que Biquet a pris une grande place dans notre maison. L'article est un peu long à lire

mais je ne pense pas que vous vous ennnuierez.

Il était le roi dans la rue. Là il était sur un poteau en bordure de rue. Photo prise au polaroïde.

Il était le roi dans la rue. Là il était sur un poteau en bordure de rue. Photo prise au polaroïde.

Biquet

 Nom d’origine : Négus. Surnoms : grand Biquet, Folcoche, Gromico, Mickey, Papic, Papikiniou, Tictic etc… 1970

 

Grand Chat noir : Le Chat. Un adjectif le caractérisant : gentil. Il a réconcilié tout son environnement humain (voisins, famille, amis) avec la gent féline.

Nous habitions Nantes. Un matin, comme j’ouvrais la porte d’entrée de l’appartement, une tornade noire se faufila à toute vitesse entre mes jambes et alla se cacher dans le placard à vêtements de Patricia. Impossible de le faire sortir. Il a fallu que j’attende que Monsieur veuille bien sortir. Quand il a montré son nez, nous étions aussi surpris l’un que l’autre. Qui j’étais ? D’où il venait ? A qui il appartenait ? Comme toujours, réaction immédiate : As-tu faim ? Evidemment ! bon ! à la soupe. Et la suite, on s’en doute, le logement, bien que petit lui plaisait beaucoup. Mais es-tu chat ou chatte, hum !  Apparemment, après examen rapide, tu es une fille. Très sociable, douce, câline encore un peu bébé. Mais voilà, il était question pour nous de déménager. Ma conscience me forçait à retrouver ses maîtres, mon cœur me disait de n’en rien faire. Après quelques temps, je rencontrai sous le porche à l’entrée du vieil immeuble, un monsieur me disant savoir que j’avais hébergé un chat noir, il lui appartenait et m’a demandé si je ne pouvais pas le garder. Le vieil immeuble où il habitait étant frappé d’alignement, il devait partir et malade, aller en sanatorium avec son amie, vrai ou faux ? Toujours est-il qu’il a joué sur la corde sensible et j’ai gardé mon Biquet avec moi. En fait, c’était un mâle castré (aux abattoirs de Nantes !) âgé d’un an. Il s’appelait Négus car il était noir ; nous l’avions surnommé Folcoche car il sentait le tabac et nous pensions qu’il appartenait à une voisine célibataire qui fumait à bloc et que nous avions surnommée Folcoche à cause de son caractère non sociable. Donc, Biquet resta avec nous. Juste avant de déménager, notre petite Pupuce est arrivée, toute noire elle aussi avec un copain siamois. Et voilà, tout d’un coup, la famille agrandie. Après tout, nous allions dans une grande maison avec un jardin. C’était une vraie folie, dans l’appartement encombré de cartons. C’était chacun son tour, pour se cacher dans, dessus, derrière ces cartons, un vrai régal pour nous trois. Le Siamois, était plus discret. (Suite plus bas)

Biquet allongé devant Patricia et avec Ati et le bébé rose: Baby. Ati avait adopté ce petit bout.

Biquet allongé devant Patricia et avec Ati et le bébé rose: Baby. Ati avait adopté ce petit bout.

Patricia allait à l’école tout près de chez nous. Elle m’affirma qu’un jour elle le vit dans la cour entouré d’un groupe d’enfants, il se faisait caresser. Il était facile pour lui de pénétrer dans cette école, il passait à travers « la cour des miracles ». Nous, nous faisions le tour par les rues et souvent nous ramenions la fille accompagnée de son chat. Il n’avait pas peur de la circulation et marchait près de nous comme un petit chien.

Quand nous sommes arrivés à St Sébastien, le froid ayant rapproché mes trois lascars, mais l’inconnu les effrayant un peu, alors nous les voyions à la queue leu leu, partir de chez nous et visiter le secteur, Biquet en tête suivi de Pupuce, noire elle aussi, et de Toto le Siamois. Au grand désespoir de  nos vieux voisins car le terrain n’était pas clôturé «dis, viens voir, il y en a trois ! ! ». La clôture a été rapidement faite, mais notre puce qui était l’agilité même avait pris ça comme un jeu : elle prenait un bon élan, et fonçait par-dessus le grillage les quatre pattes en éventail. On l’avait surnommée la gerboise tant elle était fine.

Notre grand Biquet, faisait l’admiration de tout le monde. Il était très grand et puissant. Sa fourrure était d’un noir d’ébène, lumineuse, soyeuse et lustrée. Quand on le rencontrait dans le jardin, on avait l’impression qu’il revenait du toilettage, tellement il était tiré à quatre épingles. Il était élégant, beau, fascinant.

Il était très grand. Son plaisir était de se coucher sur le dos et dès qu’il nous voyait, il allongeait ses pattes avant et arrière au maximum jusqu’à ce qu’il nous entende dire : « Oh ! qu’il est grand ! » et que nous prenions un mètre pour le mesurer.

Il était très gentil, doux, câlin et docile. Patricia l’habillait avec des vêtements qu’elle avait quand elle était bébé. Il adorait ça. Il était joueur, coquin, très sociable. Cela ne le gênait pas d’aller rendre visite aux voisins, qui l’acceptaient bien car c’était un grand chasseur, il a dératisé tout le quartier. Un jour, Pupuce est entrée dans la maison. Nous avions des invités. Elle avait un rat dans la gueule et nous en a fait cadeau. Biquet n’a pas voulu être en reste, cinq minutes après il revenait lui aussi avec le même présent. C’était le branle-bas de combat, il fallait vérifier si les petites bêtes étaient vivantes ou mortes, pour éviter qu’elles ne souffrent. Je ne compte plus le nombre de fois où nous avons remis en liberté ces pauvres créatures.

J’ai déjà dit que Patricia aimait l’habiller. Une fois son copain déguisé, elle le déposait dans un panier, maintenait celui-ci sur le porte-bagages de son vélo et s’en allait en balade dans le quartier, notre Biquet tout heureux faisant semblant de dormir. (suite plus bas)

Les chats de ma vie, Biquet: LE CHAT !

Biquet était considéré comme le chef de file. Comme il s’absentait rarement, (il ne partait jamais longtemps), j’attendais qu’il soit là pour donner à manger à tout le monde, la chienne y compris. Il était gourmand mais pas voleur, il ne griffait jamais. C’était un grand ronronneur, il dormait toujours avec nous la nuit, surtout avec Patricia. Il avait dû être sevré trop tôt, et suçait tout le linge doux qu’il trouvait, il « patinait » dessus et le tétait. Quand il dormait avec Patricia, il s’attaquait à sa chemise de nuit. Il a fallu la sacrifier et la lui réserver ; c’était son « tète-suce » comme l’appelait Patricia qui était encore petite. Biquet n’est plus depuis longtemps mais le tête-suce est toujours là.

Il aimait les humains mais aussi ses congénères, il n’était pas rare de le voir faire la toilette même des autres chats voisins, n’importe où, et jusque sur le milieu de la route. Un jour, une des chattes a attiré plusieurs chats du quartier dans le jardin, et notre Biquet qui ne comprenait rien pensait que c’était pour jouer ; il s’est retrouvé sur le dos avec un copain à califourchon sur lui, lui, pensant que c’était pour jouer, l’autre le prenant pour une chatte un peu bizarre.

Il avait deux maisons, chez nous et chez mes beaux-parents au bout du jardin. Il faisait la sieste avec grand-père, affalé sur sa poitrine. Il était pourtant très lourd, mais on ne pouvait pas le repousser. Ce chat était une exception. Il nous suivait comme un petit chien. Quand il y avait des restes à la fin des repas, Grand-père appelait Biquet en tapant dehors avec une cuillère sur le bord d’une assiette ; notre grand chat comprenait le message et se précipitait à toute vitesse dans le fond du jardin.

En 1978, il avait à peu près huit ans, on a remarqué qu’il avait moins d’entrain, son poil n’était pas beau. Le vétérinaire lui a fait une prise de sang, il avait un taux d’urée important, il n’y avait pas grand-chose à faire. En novembre j’ai été hospitalisée, pour un problème thyroïdien. En revenant à la maison, j’avais un beau cadeau, une belle chatte grise m’attendait, Nénette. Mais mon Biquet n’allait pas mieux. Il est parti pendant trois jours, puis il est revenu encore plus affaibli. J’ai décidé de l’emmener le soir même chez le vétérinaire, malheureusement il m’a échappé et nous ne l’avons plus revu. Il avait dû sombrer dans une sorte de coma léger pendant trois jours puis il était revenu nous dire adieu à sa façon, et a fait de même chez mes beaux-parents. Nous avons fait tout le quartier, personne ne l’avait vu. Ce fut une grande perte pour nous. Il n’a pas voulu nous montrer sa déchéance et a préféré partir, seul. Nous gardons un souvenir inoubliable de ce chat, je le répète, c’était Le Chat, qui plus est, un chat noir. Nous étions en adoration devant lui. Depuis Biquet, j’ai toujours eu un chat noir à  la maison. Comme nombre de félinophiles, j’ai un faible pour ceux dont le pelage est de velours noir avec comme seuls repères deux immenses yeux cuivrés ou verts, quand ils veulent bien nous les laisser entrevoir. Pour nous c’est un porte-bonheur. Qui allait prendre la suite ? Et bien c’est tout trouvé. Ati, la petite chatte noire qui avait élu domicile chez nous, trois ans plus tôt, et qui était très discrète. Elle a été notre compagne pendant vingt-deux ans.

On avait surnommé Biquet « Tictic » car avec l’âge ses griffes n’étaient plus rétractiles, et quand il marchait sur le carrelage, on le reconnaissait, il faisait un petit bruit particulier.

Extrait de mon livre: une bien belle petite famille.

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion

L'histoire de Mimitte est longue mais elle méritait d'être racontée. Lisez tout et vous comprendrez pourquoi.

Mimitte : la parisienne!

Mimitte: la Parisienne 

Nom d’origine : Marie-Jeanne.

 

Surnoms : la Parisienne, la grande bâilleuse, chaîne Gaz service.

Elle avait été surnommée la Parisienne par ma belle-mère, car elle avait pris l’avion à Paris pour venir chez nous.

Mimitte, le phénomène. Elle était très grande, rousse, tricolore, écaille de tortue à poils courts.

Mimitte est arrivée dans notre maison par la voie des airs. En 1984, je suis partie en déplacement pour deux mois dans l’usine que l’entreprise qui m’employait, possédait à Compiègne. Il y avait un bungalow à l’extérieur de l’usine où tous les stagiaires étaient regroupés. Tous les jours je voyais cette chatte qui, évidemment, me barrait le passage, pour quémander une caresse. Je ne voulais pas qu’une amitié commence entre nous deux. Je m’efforçais de ne pas la voir. C’était difficile. J’avais appris qu’il y avait beaucoup de chats vagabonds dans le secteur. Celle-ci était nourrie par les employés de la maintenance. Pour son bien, comme pour le mien, il ne fallait pas que l’on s’attache l’une à l’autre, je n’étais que de passage. Après tout, elle vivait bien avant sans moi, elle était à l’abri et était nourrie. Mon stage fini, je suis partie.

Deux semaines plus tard, il a fallu que je retourne là-bas pour deux jours. Et j’ai revu ma petite bête, mais dans quel état ! Des peintres d’une entreprise extérieure s’étaient amusés à lui peindre en blanc le ventre et tout le tour du corps ainsi que le bout de la queue. Elle s’était léchée, mais ses poils  étaient tout collés et blanc sale. J’étais révoltée. Que faire ? Je n’étais pas venue pour elle mais pour mon travail. Je n’avais pas la tête à ce que je faisais. Les employées du bureau du service du personnel se sont mobilisées et ont téléphoné à l’aéroport de Roissy pour connaître les conditions de voyage d’un chat en avion. Le midi je ne suis pas allée déjeuner. Un employé m’a gentiment conduite dans une galerie où j’ai fait l’achat d’un beau petit panier en osier, genre sac à main - je n’ai pas lésiné sur la dépense - puis dans une pharmacie on m’a vendu des comprimés de Décontractil. Quand je suis arrivée sur mon lieu de travail, on m’appelait au haut-parleur, je devais aller rapidement en réunion avec la direction. Heureusement ma petite bête était en lieu sûr et elle comptait sur moi. (Voir la suite plus bas)

Mimitte et Bip

Mimitte et Bip

Mais pour aller de Compiègne à l’aéroport, il y avait trois quarts d’heure de route. Je devais faire le voyage de retour avec trois collègues de travail (hommes). Inutile de dire ce que j’ai entendu tout le long du chemin. De plus la chatte ne voulait pas rester dans son panier, elle était plus tranquille sur mes genoux. J’étais inquiète en pensant au trajet en avion. Comment allait-elle réagir ? Je ne me souciais même pas de mon apparence extérieure, je ne m’étais même pas remaquillée, toute mon attention allait vers cette pauvre chatte. Arrivée à l’aéroport, je me suis installée dans le hall d’attente avec la chatte sur les genoux en dehors du panier (et toujours avec sa peinture sur le dos, au grand étonnement des autres voyageurs). Le moment du départ arrivait. Elle n’était pas d’accord pour rester dans le panier. La condition était : d’accord pour un chat dans l’avion mais avec son maître et impérativement dans son panier. Trois quarts d’heure de vol ! Elle ne miaulait pas mais gigotait dans le panier. Je n’ai pas résisté, je l’ai sortie et elle s’est installée sur mes genoux dès le départ. Là encore les plaisanteries fusaient de toutes parts. L’hôtesse a préféré ignorer ce qui se passait, à ma grande reconnaissance. Pendant tout le trajet, ma petite mère a été adorable. Elle a dormi, rêvé, ronronné, fait sa toilette. Elle avait, dès notre première rencontre, une totale confiance en moi. Donc, le voyage se déroulait bien. Il faut dire que je lui avais donné un comprimé avant de partir, mais un seul et je ne suis pas sûre qu’elle en avait besoin car elle était d’un tempérament très accommodant. Et puis elle avait une vessie à toute épreuve.

A l’arrivée à Nantes, la surprise quand Michel a vu le panier, surtout que mes collègues lui ont dit que des petits suivaient dans un autre panier ! Toujours les bonnes plaisanteries.

Nous voilà donc arrivées toutes les deux à la maison, la chatte tout de suite appelée Mimitte, ne s’est pas trouvée dépaysée. Aussitôt, Patricia et moi avons entrepris de lui raser tous les poils collés. Elle s’est laissée faire gentiment. Toujours cette confiance qui ne l’a jamais abandonnée de toute sa vie. Par contre le plus terrible a été le bout de la queue. Par le poids de la peinture, la queue traînait. Quand on a réussi à lui enlever ce capuchon de colle, on s’est rendu compte que sa peau suintait et commençait à s’infecter. Elle avait la chair à vif, et sautait partout dès que la plaie touchait quelque chose. Elle ne supportait pas de pansement. Patricia ne pouvait pas s’en occuper, la chatte grimpait aux rideaux. Je l’ai prise avec moi au lit et elle a réussi à se calmer car j’avais pris sa queue dans une main, le petit bout abîmé en dehors, à l’abri du moindre frottement. Nous avons quand même dormi. Le lendemain, la plaie était sèche et notre bestiole tranquille. Ensuite, tout s’est très bien passé. Elle devait avoir à peu près un an et à la maison il y avait Bip, un copain tout noir et très joueur. C’était la belle vie, je lui donnais la pilule et tout se passait bien. (Voir la suite plus bas)

Mimitte et Ati

Mimitte et Ati

Mimitte était une très belle chatte, surtout elle était très grande. A part Biquet qui, lui aussi, était grand, je n’ai jamais eu de chat de sa carrure. Ses pattes étaient  grosses et longues. Elle était très gentille, mais surtout avait une grande confiance dans les humains : chez le vétérinaire elle ronronnait et se laissait faire sans miauler. Elle ne voyageait jamais dans un panier.

Un jour, un lundi de Pâques (mes animaux trouvent toujours le moyen d’être malades un jour férié), notre Mimitte nous a fait une métrite, donc opération d’urgence, et voilà notre Mimitte allégée. Quand je dis allégée, le pire a été quand le vétérinaire l’a opérée, plus tard, d’une tumeur aux mamelles malheureusement cancéreuse, elle a perdu un kilo. Mimitte pesait sept kilos, mais j’ai vu pire avec Coquine qui en fait huit. La pilule, les opérations et la nourriture à volonté en ont fait des obèses, tant pis !

Mimitte a traversé notre vie doucement, sans éclat. Elle était très présente, douce, calme, elle n’a malheureusement jamais eu l’occasion de pouponner.

Elle a eu une tumeur à une oreille, externe heureusement. Le docteur nous a prévenus qu’il allait être obligé de l’amputer de tout son pavillon ; tant pis, après tout l’esthétique passait au second plan. Mais quand nous sommes allés la chercher le soir, eh bien ! notre Mimitte n’était pas «défigurée». Le travail avait été parfait et cela ne paraissait presque pas. Quand même, …même si on ne se regarde pas dans une glace, on n’en est pas moins une chatte coquette !

Quand Mimitte nous a quittés en 1997, elle a beaucoup souffert. Son cancer ne lui a pas laissé beaucoup de répit. Nous avons dû l’emmener chez le vétérinaire pour qu’il abrège ses souffrances. Ati venait tout juste de nous quitter, j’étais malade et c’était la deuxième qui m’abandonnait en peu de temps. Ils sont partis à cinq dans la même année, au moment où j’avais le plus besoin d’eux. Plusieurs personnes m’ont dit, allez savoir pourquoi, que c’était pour me sauver moi, pour me guérir. Je n’accepte pas que ma guérison soit au détriment de la vie de mes animaux. Mais pourquoi m’ont-ils laissée ? Je ne sais pas si un jour, j’aurai une réponse.

Pourquoi l’avait-on surnommée la grande bâilleuse ? Eh bien ! Mimitte bâillait tout le temps. Pas parce qu’elle avait sommeil, non, mais ça lui plaisait. Quand elle attendait sa soupe : elle bâillait ; quand on lui parlait : elle bâillait. Notre plaisir était de lui dire : «alors Mimitte, tu ne bâilles pas ? », et notre grosse mère nous montrait sa gorge, tout ça accompagné d’un « moaou!! » sonore. Nous l’avions surnommée aussi Chaîne Gaz Service car un spot publicitaire à la télévision nous avait présenté un jour un sosie de Mimitte avec un bonnet sur la tête. Patricia n’a pas pu laisser passer ça sans affubler notre pauvre chatte d’un bonnet. La ressemblance était saisissante. Fin!

Extrait de mon livre : Une bien belle petite famille.

 

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion

Fifi la sauvage!

Elle était si sauvage qu'elle se cachait dans le grenier. L'hiver il n'y a pas de chauffage dans ce grenier, c'était tout une histoire pour l'attraper! Je m'asseyais par terre et j'attendais . Elle arrivait, se frottait à moi, un peu. Et puis je la gratouillais et enfin, j'essayais de la prendre. Mais vu que j'avais les jambes allongées, il m'était difficile de me relever avec elle dans les bras. Il fallait bien calculer le moment . Et hop, une fois que c'était fait je l'emportais dans la très grande chambre au même étage, et là elle était au chaud. Elle avait le lit pour elle seule et là on pouvait la caresser!

 

 

 

 

Un des rares dessins que j'ai faits sur mes animaux!

Un des rares dessins que j'ai faits sur mes animaux!

Fifi la sauvage

 

Surnoms : Fine mouche, Finoussou, Fifi-tounoussou

 

Fifi est arrivée chez nous en 1982 dans une sacoche de cyclomoteur. C’était un petit bout de bébé chatte gris clair et blanc. Elle avait été trouvée (par une amie de Patricia qui allait encore à l’école), nichée dans le moteur d’une voiture. Et bien sûr, personne ne voulait de cette petite bête. Alors Patricia a fini par demander à son amie de lui emmener la chatte mais pauvre petite, elle l’avait enfermée dans sa sacoche de mobylette. Patricia a eu du mal à l’apprivoiser mais avec de la patience on réussit toujours, surtout avec l’aide d’Ati qui était devenue sa mère adoptive.

Pour les vacances, nous avions l’habitude de camper. Que faire de nos félins ? La seule solution, nous emmenions la chienne mais nous laissions les chats. Mes beaux-parents habitaient derrière chez nous et les chats connaissaient leur maison. Ils étaient chez eux, là aussi. Mais cette année là, nous avons décidé de changer. Nous avons acheté un terrain à Arthon et avons installé un garage/bungalow. C’était parfait, nous allions pouvoir commencer à emmener nos chats. Nous avons essayé avec Fifi car elle était encore toute jeune, elle avait à peine six mois. La joie dans le terrain ! ! Dans la journée elle se cachait dans la haie, et le soir elle rentrait dormir avec nous et surtout sous les draps. Entre parenthèse, là aussi, nous avions prévu une chatière. Le plaisir de Michel pour la faire rentrer le soir : imiter le bruit des sabots de cheval par terre, ça résonnait et notre puce cavalait à toute vitesse vers le bungalow. Nous sommes rentrés, notre petite mère nous a fait des petits, nous en avons gardé un. Il était adorable, gris. Son nom : Mamif. Il était très câlin. Un dimanche matin que nous étions dans le jardin Patricia et moi, il est venu jouer avec nous, s’est frotté à nos jambes comme s’il voulait nous dire adieu. Il est parti et nous ne l’avons jamais revu. Il avait un an. Evidemment, on a fait des recherches dans le quartier mais peine perdue. Nous avons fait opérer notre puce pour que nous ne soyons plus tentés de garder de bébés. (Suite plus bas!)

Fifi, silver short hair tabby. Mais est-ce une race à pedigree? elle n'en avait pas. J'en ai eu deux comme ça arrivées chez nous, par hasard!

Fifi, silver short hair tabby. Mais est-ce une race à pedigree? elle n'en avait pas. J'en ai eu deux comme ça arrivées chez nous, par hasard!

Notre petite Fifi devenait de plus en plus sauvage. A la maison, nous avons à l’étage une grande chambre et un grand grenier bien éclairé et aéré. Notre Fifi a pris l’habitude d’y dormir avec Ati. Elle ne descendait que la nuit pour dormir avec nous. Et puis, le temps a passé, d’autres chats sont arrivés et elle s’est de plus en plus cachée en haut. Il a fallu que l’on ferme la porte pour que les autres n’aillent pas lui faire de mal car elle devenait leur souffre-douleur. On avait de la peine à la prendre quand elle avait besoin de soins, mais au moins elle était tranquille. Quand elle avait besoin de compagnie, elle nous appellait et nous montions, et là elle se laissait grattouiller.

Une année, où nous étions partis en vacances à Arthon et que Patricia était de garde à la maison, Fifi a réussi à sortir de son pigeonnier et est allée se cacher sous l’appentis, et en plus dans un endroit inaccessible : sous un petit pressoir. Elle devait être inquiète de ne plus nous voir et a préféré sortir. L’inconvénient, c’est qu’on ne pouvait plus la récupérer. Nous avons été obligés de rentrer plus tôt. Quelle patience il m’a fallu ! Et quand j’ai réussi à l’extirper de son coin, elle s’est cachée contre moi, puis tout d’un coup, elle a pris peur et m’a labouré le bras. Je ne l’ai pas lâchée, ses griffes toujours enfoncées dans ma chair. C’était horrible, mais je tenais bon. Elle s’est retrouvée en sécurité. Mais le lendemain mon bras était enflé, les balafres allaient de la main jusqu’au coude et en profondeur et j’avais de la fièvre. Quand le médecin, qui ne devait pas aimer les chats, a vu les dégâts, il s’est mis en colère, m’a fait plusieurs piqûres disant qu’il n’était pas permis de se mettre dans cet état à cause d’un animal. J’avais un tendon atteint, le bras bandé du pouce jusqu’au coude, mais heureusement tout est revenu dans l'ordre. Des cicatrices en sont encore les témoins.

Le soir, elle attendait que son maître se couche. Une fois qu’il était installé avec son livre devant lui, elle sautait sur le lit, attendait un petit moment que tout fût bien calme, s’approchait de lui, le regardait, avançait. Son museau s’allongeait et gentiment elle lui collait un gros bisou ventouse et humide sur la joue et allait s’installer au pied du lit. Elle avait presque dix-huit ans, et marchait en claudiquant, surtout quand elle se levait après une bonne sieste. Et puis elle avait aussi une tumeur à l’épaule depuis plusieurs années. Il n’y avait rien à faire. Même si on la faisait opérer, cela reviendrait aussitôt. Vu son comportement il valait mieux la laisser en paix nous avait dit le vétérinaire. C'était cancéreux.

La plaie s’agrandissait de plus en plus, ma vieille chatte faiblissait. Elle nous a quittés un jour que j'étais partie en stage de peinture . Le matin , elle était encore consciente, l'après-midi elle dormait du dernier sommeil. Mais je m'en suis voulue de ne pas avoir été près d'elle pour recevoir son dernier soupir. On était en 2000, le 22 juin!.

Extrait de mon livre: Une bien belle petite famille

Les chats de ma vie: Fifi la sauvage
Publié le par Yvette
Publié dans : #Le chat c'est lui le chef, #Mes chats d'occasion, #Au-gré-de-mon-jardin
Je ne vous oublie pas !

Je ne peux pas vous envoyer son parfum, mais le cœur y est!

Je ne vous oublie pas !

Par contre mes violettes ont perdu le leur. Étonnant car il y a quelques années elles sentaient très bon.

Je ne vous oublie pas !

Une orchidée sauvage en plein milieu du terrain et qui se fait sauvagement scalper tous les ans par le jardinier.

Je ne vous oublie pas !

Mon azalée toujours fidèle.

Je ne vous oublie pas !

Et mon vieux Théo qui vient de fêter ses 19 printemps, le 2 mai.

Trouvé dans un champ avec sa mère et sa sœur. Elles ne sont hélas plus de ce monde mais lui a été plus résistant. Seulement voilà, c'est un chat hurleur. Et ce genre de chat a une voix très forte, il donne de la voix comme on dit !! Quand il rentre, il hurle, quand il a faim: pareil, quand je passe près de lui, quand il s'ennuie, bref il n'y a que quand il dort qu'il ne crie pas. Maintenant qu'il commence à faire plus beau , ça va il profite du jardin, mais l'hiver, je passe mon temps à lui varier ses menus et lui , s'il ne dort pas, ou s'il ne hurle pas, il mange.

Le pire c'est quand j'ai mes appareils auditifs: une horreur . Mais il est comme moi il est vieux , alors je fais avec!

Publié le par Yvette
Publié dans : #bucolique, #arbre, #eucalyptus
Premier arbre

Premier arbre

L'eucalyptus

J'ai toujours rêvé avoir un Eucalyptus dans mon jardin. Souvenir de mon enfance en Algérie.

Nous en avons planté un il y a environ 20 ans . Il a poussé rapidement, et devint magnifique!

Mais une année de grand froid il a gelé. Il a fallu le raser au sol, manquant de tomber sur la maison. Et puis au printemps il y a eu des pousses qui partaient du pied. Plusieurs pousses, mais une a fini par prendre le dessus et voilà ce que cela a donné

N'est-il pas magnifique ce tronc d'arbre?

 

 

Duexième arbre, le tronc est différent

Duexième arbre, le tronc est différent

L'eucalyptus

Comme il y avait beaucoup de place dans le terrain, nous en avons planté un autre qui a poussé rapidement lui aussi. Mais son tronc n'est pas si beau, moins coloré.

Maintenant ils sont sous la protection de notre fille, à moins que ce ne soit l'inverse, que ce sont tous les arbres que nous avons plantés dans le terrain qui la protègent.

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Jardins Nature

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion

Je vous raconte là l'histoire d'Aphrodite, une vieille chatte récupérée au refuge!

Elle a fait partie de mes "chats d'occasion".

Et comme occase cela n'en était pas vraiment une. Mais nous l'avons gardée 7 années

Aphrodite La Frivole

Surnom : Safro , Fro, 1997

La première fois que j’ai vu Aphrodite, c’était au refuge d’Animaux Assistance. Je voulais adopter un vieux chat noir. Il n’y en avait pas. Elle était là, seule dans un box. J’ai hésité. Elle me faisait pitié. Elle avait été trouvée sous une voiture dans un état de maigreur incroyable, noire de graisse de voiture, et le poil tout mité, elle qui était croisée Sacré de Birmanie. Elle avait un gros pansement autour du ventre, car elle était passée sur le billard pour une ovariectomie. Qu’elle avait déjà subie ! On l’avait ouverte pour rien. Elle était toute seule dans un local exigu, elle ne supportait pas les autres chats du refuge. Sachant que j’avais déjà plusieurs chats, elle m’a été déconseillée, et puis je voulais un vieux chat noir… On m’a proposé Zach, jeune chat noir et blanc, qui était tout triste. Et pour cause il était malade, incurable et contagieux.

Quand je suis retournée au refuge j’ai demandé à avoir Aphrodite. Personne ne voulait d’elle. Elle était toute pleine d’eczéma et plus de la première jeunesse. Personne n’adopte de vieux chat malade !

Notre Aphrodite est arrivée à la maison. Elle dormait à quatre-vingts pour cent de son temps, et toujours en hauteur, peu sociable vis à vis de ses semblables. Elle était mieux qu’au refuge mais je crois qu’elle n’était pas vraiment heureuse; elle avait certainement des maîtres qui l’ont aimée et choyée. C’était une chatte d’appartement. Elle a dû sortir et n’a pas retrouvé son chemin. Avec nous tout allait bien : elle ronronnait, jouait, mangeait bien. Mais elle ne participait pas à la vie familiale. Elle rodait dans la maison la nuit quand tous les autres dormaient. A-t-elle été choquée ? Etait-ce l’âge ? Toujours est-il qu’il lui arrivait souvent de se mettre à tourner en rond dans le bureau sans s’arrêter. Il fallait que je la prenne dans les bras et elle se calmait. Le vétérinaire nous a conseillé de lui donner du Candilat, mais cela ne faisait pas grand-chose. J’avais plutôt l’impression qu’un vieux souvenir revenait à son esprit. En fait, elle nous faisait penser à quelqu’un qui faisait son jogging. Elle tournait autour de la chaise du bureau, bien attentionnée à ce qu’elle faisait et s’arrêtait dès qu’elle nous voyait. Peut-être a-t-elle été enfermée dans une pièce et son seul exercice était de marcher, marcher. Ati aussi, tournait sur ses vieux jours, mais sur place, jusqu’à tomber. Le médicament lui faisait de l’effet, à elle.

Suite plus bas.

Elle était très belle mais ave l'âge son poil était un peu mité

Elle était très belle mais ave l'âge son poil était un peu mité

Quand elle voulait bien se réveiller, et être avec nous, elle s’installait près de l’ordinateur, sous la lampe de bureau, là où il fait chaud. Elle sortait rarement dans le jardin, et si elle sortait, c’était le matin de bonne heure, pour humer la fraîcheur des herbes. Son poil est devenu beau, et bien entretenu. C’était un siamois à poils longs. Le dessous de ses pattes était si poilu que, quand elle marchait, elle glissait ; quand elle courait - c’était rare - si elle prenait un virage, elle dérapait et ses poils qui étaient très longs volaient dans tous les sens ; ça lui donnait un petit air frivole, coquin. Elle était un peu peste car elle aimait bien provoquer les autres. On pense que c’était pour jouer mais au dernier moment elle braquait son adversaire et se sauvait à toute vitesse.

Comment décrire la démarche d’Aphrodite ? C’est très difficile. En fait, déjà, il faut savoir qu’elle ne marchait pas, elle sautillait sur la pointe des pattes, comme une danseuse, avec des mouvements allant de droite à gauche, ses longs poils voletant autour d’elle, toujours. Comme le tutu d’une danseuse. Mais il arrivait souvent que ses pattes se croisent, la cadence n’était plus respectée, le pas était accéléré pour rattraper le dérapage et elle se mettait à courir les poils volant dans tous les sens. Il paraît que les chats Balinais ont cette même allure dans la démarche. Le nom ferait référence à la grâce des danseuses indonésiennes qui pratiquent leur art dans les temples. Alors Aphrodite ? Croisée Sacré de Birmanie ou croisée Balinaise ? Elle, n’en avait que faire et moi de même.

Elle devait sûrement être seule en appartement avant qu’il ne lui arrive ses mésaventures. Elle fut obligée de s’adapter, et pour son âge c’était très difficile. Mais au fait quel âge pouvait-elle avoir ? Elle avait les dents abîmées, elle n’entendait presque plus, alors plus de dix, voire quinze ans. Si seulement on pouvait lui faire oublier son passé. Mais si on dit qu’un chien est fidèle, certains chats le sont aussi, pour exemple Calypso. Est-ce parce qu’elles sont racées ? Les chats sont très attachés à leur maison, c’est vrai, nous avons pris l’habitude de ne pas les emmener en vacances, ils sont mieux en garde dans leur lieu habituel. Mais en réfléchissant bien, depuis combien d’années ne sommes-nous pas partis en vacances ? Et tout cela pour ne pas perturber ces petites bêtes ? C’est de l’esclavage pur et simple ! 20 ans cette année!

Suite plus bas.

Ma Phro avait de magnifiques yeux pailletés bleus

Ma Phro avait de magnifiques yeux pailletés bleus

Je vous raconte une journée d’Aphrodite : le matin, la porte de la maison s’ouvrait vers sept heures trente. Tout le monde sortait, y compris Aphrodite. Elle osait s’aventurer dans le jardin ; elle avançait dans l’allée en sautillant et se dandinant de droite à gauche comme une star en démonstration. Elle musardait, elle reniflait une plante, coupait du mieux qu’elle pouvait un brin d’herbe plein de rosée, le mâchonnait avec peine, recrachait, observait les autres du coin de l’œil, puis revenait comme une folle sur ses pas, et rentrait à toute vitesse à la maison ; elle regardait si l’assiette était pleine de soupe, reniflait encore, et goûtait ; Aphrodite ne mangeait pas, elle grignotait. Elle ne s’empiffrait pas comme les chats de bas quartiers, non, elle avait de la classe, encore que si on la regardait de plus près, on constatait qu’elle avait une oreille ébréchée, signe de bagarre peu digne d’une chatte comme elle. Ensuite, elle cherchait un endroit pour dormir, presque toujours en hauteur, et là elle n’en sortait que vers la fin de l’après-midi. Elle descendait, buvait un coup, un petit passage dans la litière et puis on se cherchait un autre endroit pour une autre petite sieste, le bureau était sa place de prédilection. La lampe allumée chauffait ses vieux reins. Elle allait être bien là. Elle laissait facilement l’heure du deuxième repas passer. Elle se réveillait vers dix ou onze heures du soir et là se promenait dans toute la maison à l’heure où les autres allaient se coucher. Elle se dégourdissait un peu les jambes. On assistait à des glissades sur le carrelage et puis c’était le calme. Si elle pouvait réussir à se glisser sous les draps quand les maîtres dormaient, c’était le paradis ; mais comme elle ronronnait trop fort au bout d’un moment elle se faisait éjecter mais ce n’était que partie remise, elle reviendrait.

Elle était très câline, surtout le soir quand tous les autres dormaient. Nous avions l’habitude de lire au lit avant de dormir. Elle le savait et arrivait en catimini. On ne l’entendait pas sur la moquette. Pour sauter près de nous, elle s’y prenait d’une façon étrange. Est-ce qu’elle évaluait mal la hauteur du lit ou bien est-ce qu’elle était myope ? Elle sautait presque à la verticale, tel un ressort, et tombait sur la couette. Pas besoin de la voir, on reconnaissait Aphrodite. Elle s’approchait de moi et s’attaquait à mon livre : elle frottait son bout de nez poilu sur la couverture du bouquin, le mordillait, et à la fin donnait de grands coups de tête pour me faire lâcher prise. J’avais compris, obligée d’abandonner ma lecture. Alors elle venait me sentir le visage, plutôt, elle me reniflait. Mais comme elle avait de grandes moustaches, elle me chatouillait jusqu’à ce que je lui laisse un passage sous la couette. Et là, elle se glissait telle une anguille et s’installait mi-couchée, mi-assise et attendait que je la caresse. Ce que je faisais volontiers. Mais cette dame était exigeante. Si je m’arrêtais, fatiguée, elle passait sa tête sous ma main et la secouait pour me forcer à continuer. Au bout d’un moment, elle ressortait à toute allure, car elle avait trop chaud.

Elle ne répondait pas à son nom. « Aphrodite, vous dites ? Connais pas ! ». Je savais qu’elle n’entendait plus tellement, mais aussi, il fallait se mettre à sa place, elle était trop âgée pour accepter un nouveau nom. Alors quand on avait envie de se parler, c’était avec les yeux. Elle avait une toute petite voix, très discrète « Mi, mi, mi », il fallait tendre l’oreille pour l’entendre.

Bien sûr, j’ai parlé au passé car ma Phro, n’est plus de ce monde depuis longtemps. Elle est arrivée en 1997 et nous a laissés en 2002, elle avait au minimum dix-huit ans. Avec l’âge elle faiblissait, avait de la peine à se déplacer.

J’avais écrit un poème sur elle, elle était si jolie et si mystérieuse. Vous l’aurez à suivre dans un autre article.

Extrait de mon livre : Une bien belle petite famille

Publié le par Yvette
Publié dans : #Peintres célèbres, #Benoît Halbert, #natures mortes, #citrons
Benoit Halbert, le tableau du samedi chez Lady Marianne

Cette semaine le thème étant "Natures mortes", voici mon choix.

Ici "citrons de Menton" par Benoît Halbert

Je vous présente une toile de mon ami Benoit Halbert. C'était (et c'est toujours) mon ami et prof! Je ne vais hélas plus à ses cours. Des cours en pleine nature. Je vous joints quelques photos sur la façon dont on travaillait une ambiance "du tonnerre" avec son ami et non moins talentueux Jean-paul Barré.

A l'époque je pouvais encore peindre sans trop de soucis avec mes vertèbres. Mon mari m'aidait beaucoup à l'installation de mon matériel.

 

Benoit Halbert, le tableau du samedi chez Lady Marianne

Benoit avec ses élèves.

Je le laisse se présenter.

"Benoît HalbertArtiste-Peintre professionnel né en 1955 à NANTES, j'ai fait ma première Exposition en galerie en 1983 et j'expose régulièrement tous les ans. Depuis cette date, j'ai participé à de nombreux salons et expositions en France et à l'étranger, ayant obtenu de nombreux prix et distinctions. Spécialisé dans le genre dénommé "Natures mortes" que j'ai rebaptisé "Natures silencieuses", j'aime aussi de temps à autres m'installer dans la nature (les rives de l'Erdre où je demeure), mais ma recherche et mon exigence sont toujours les mêmes : la justesse de la Lumière ainsi qu'une atmosphère poétique qui rendent la vérité de la Nature et des objets."

 

 

Benoit Halbert, le tableau du samedi chez Lady Marianne

Moi! Mais c'était il y a quelques années!

Publié le par Yvette
Publié dans : #Les mystères du chat

J'ai lu que plus le chat est sauvage, plus il est sensible au langage du regard, alors que s'il est domestiqué ou sociable, son regard sera désinvolte  et souple face à l'attitude des humains et à la signification de ce regard.

Je m'en suis rendue compte à chaque fois que j'ai adopté un chat: c'est par le regard que cela s'est toujours passé entre nous!

 

 

Mon Sissou a de jolis yeux verts, très doux !

Mon Sissou a de jolis yeux verts, très doux !

Mes deux petites soeurs Chipie et Dorothée avaient elles aussi des yeux vert

Mes deux petites soeurs Chipie et Dorothée avaient elles aussi des yeux vert

Patapon Yeux verts très pâles de rapace, là ça ne paraît pas mais il ne faut pas s'y fier.

Patapon Yeux verts très pâles de rapace, là ça ne paraît pas mais il ne faut pas s'y fier.

Mina ma jolie, yeux vairons, un jaune/vert, un bleu.

Mina ma jolie, yeux vairons, un jaune/vert, un bleu.

Oh! là erreur? Yeux bleus ! mais j'aurais tant aimé les avoir verts!

Oh! là erreur? Yeux bleus ! mais j'aurais tant aimé les avoir verts!

Publié le par Yvette
Publié dans : #Au-gré-de-mon-jardin

Je me suis amusée à prendre la pluie qui tombait hier soir et je ne pensais pas que je verrais les gouttes tomber ainsi. Tout d'abord côté est, les hêtres étaient en plein soleil alors qu'il pleuvait encore mais sur la photo on ne voit rien. Et puis j'ai pris côté ouest et il pleuvait malgré le soleil, étonnant. Et puis j'ai aperçu l'arc en ciel, je me suis dit, "dommage, tu arrives à la fin". Que Nenni, c'était le début, j'ai pris une multitude de photos pour n'en récupérer que quelques unes de correctes.

Donc je vous livre ce que mon nouvel appareil a bien voulu m'offrir!

Il a plu hier!
Il a plu hier!
Il a plu hier!
Il a plu hier!
Il a plu hier!
Publié le par Yvette
Publié dans : #oiseaux
Adorables!
Adorables!
Adorables!
Adorables!
Adorables!

Depuis mon fauteuil, j'ai réussi à les prendre en photos, ne sont-ils pas adorables?

J'en ai compté dix-neuf. Par moment il n'y a plus personne et puis petit à petit ils sortent de l'arbuste , un cotonéaster, et je les vois s'installer au soleil ou alors ils regardent les gamelles vides. Je sais qu'ils ont la nature pour se nourrir, mais pour moi ils sont un sujet de distraction, tout le monde y gagne. De plus je leur distribue des poils de chats pour faire leurs nids. Et puis il y a le rouge-gorge, les mésanges, le chardonneret qui lui me ravit avec son chant, le pinson, grives musicienne, huppes faciées (un couple),  les merles, pigeons, tourterelles, étourneaux et j'en passe. Quant aux rapaces, là je ne les compte pas non plus, je ne les connais pas, il y en a de toutes les tailles. Ils ne s'approchent pas trop de la maison, et mes petiots sont tranquilles.

Je vous ai dit 19 moineaux. C'est la période des nids. Quand les petiots vont arriver, je vais avoir une invasion. J'ai connu un couple, il y a deux ans et ensuite la famille s'est agrandie. Alors là... vous voyez la suite. Mes greffiers ne vont plus savoir où tourner les yeux.

Publié le par Yvette
Publié dans : #champignons, #photos, #Au-gré-de-mon-jardin
Certains se régalent...
Certains se régalent...
Certains se régalent...
Certains se régalent...
Certains se régalent...
Certains se régalent...

Coulemelle peut-être?

Il y a toutes sortes de champignons sous les arbres dans le terrain, c'est magnifique et ça sent bon.

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion, #partage, #Défi d'Evy
Partage , défi de la plume d'Evy N° 94

Partage de la chaleur du radiateur: Chipie et sa sœur Dorothée

Partage , défi de la plume d'Evy N° 94

Partage de la lecture: Chipie et Aphrodite

Partage , défi de la plume d'Evy N° 94

Partage du fauteuil : Coquine et son fiston Chouchou

Partage , défi de la plume d'Evy N° 94

Partage du panier: Chipie et Dorothée encore

Partage , défi de la plume d'Evy N° 94

Partage des câlins: il y a plus de 40 ans, Biquet, Pupuce et Baby avec Fifille

Partage , défi de la plume d'Evy N° 94

Partage de la soupe: il y a près de 20 ans, la grande famille mais pas au complet!

 

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le jardin virtuel , le défi de la plume d'Evy

Publié le par Yvette
Publié dans : #les yeux, #Défi d'Evy, #chat

Mon Théo toujours braillard et toujours avec ses yeux bleus, il va sur ses 16 ans

Les Yeux. Défi de la plume d'Evy. Théo: yeux bleus et voix de basse

Mina et ses yeux vairons.

Qu'elle était belle cette mémère qui faisait des petits jusqu'à deux fois dans l'année, avant que ses maîtres ne me l'abandonnent et que je réagisse.

Les Yeux. Défi de la plume d'Evy. Théo: yeux bleus et voix de basse

Les yeux d'une mamie de 75 ans.

Mon mari avait des yeux bleus magnifiques.

 Un vrai coup de foudre pour moi!

Pas de photo de son regard!

Dommage!

Les Yeux. Défi de la plume d'Evy. Théo: yeux bleus et voix de basse

Le regard de Chipie qui m'a quittée il y a bien longtemps.

J'avais écrit quelques lignes sur elle.

... Que se passe-t-il dans le cerveau de Chipie quand nous nous regardons ? Il arrive très souvent que je sois installée sur le canapé dans le salon et Chipie sur le fauteuil devant moi. Je sens son regard appuyé sur moi. Je lui fais face et nos esprits se rencontrent. Nous restons ainsi un long moment sans que rien ne se passe, je lui parle avec les yeux et elle me répond en les fermant jusqu’à ne former qu’un fil horizontal, puis elle les rouvre, c’est une sorte d’acquiescement, puis une patte s’allonge, son regard toujours fixé sur moi ; si elle est paresseuse, elle reste sur le fauteuil. Si elle sent, qu’en fait, je veux qu’elle vienne sur mes genoux, alors elle bâille et vient s’installer  sur moi. Et là commence la séance de câlins réciproques, elle, accompagnant cette manifestation par un beau ronron et moi, en lui disant les mots qu’elle attend. Chipie nous surveille, elle nous chaperonne, nous couve de son regard, il se dégage d’elle une aura de satisfaction tranquille. Elle et Calypso sont très attentives au moindre changement, à la moindre attitude étrange de notre part ; si elles lisent la plus petite inquiétude dans notre regard, elles sont là près de nous. ....

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Le jardin virtuel, les défis de la plume d'Evy

Couverture

Publié le par Yvette
Publié dans : #lune, #Au-gré-de-mon-jardin, #Plaisir des mots, #Mes poésies libres
Clair de Lune
Clair de Lune
Clair de Lune
Clair de Lune

Belle lune qui es-tu ?

Quand je te regarde, j’ai des frissons.

Contrairement au soleil qui lui me réchauffe,

Toi tu me glaces, même quand tu brilles.

Et pourtant j’aime, quand je vagabonde la nuit,

Voir ma silhouette s’allonger sur l’herbe

Qui prend des reflets dorés surtout quand tu es ronde.

Sœur du Soleil, il a tout gardé pour lui

 Et t’a oubliée dans son ombre, tu n’es que son reflet

Te faisant tourner et retourner sur toi-même.

Tu sembles fuir tous les soirs un peu plus,

Tu crois et décrois, tu disparais et réapparais

Pour nous revenir plus grande et plus belle.

Ton plaisir : te cacher derrière les nuages.

Des clins d’œil, ça tu sais faire, tu t’amuses.

Tu joues avec notre corps, nos nerfs

Tu t’amuses à nous faire souffrir

Au cours de tes différentes transformations.

Je ne t’aime plus dans ces moments-là,

Tu me fais subir les pires maux

Il n’y a que le jardinier avec qui tu converses,

D’ailleurs n’est-il pas amoureux de toi, ce Pierrot ?

Ta Déesse au doux prénom de Séléné,

Est le symbole de la féminité !

Belle ,mais froide, tu incarnes la vie aussi bien que la mort.

Mais je t’admire et ne peux me refuser

Un cliché quand tu te dévoiles si lumineuse

Parmi tes innombrables amies : les étoiles.

Yvette

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #bucolique, #esther galil, #Vidéos
Le jour se lève ...
Le jour se lève ...
Le jour se lève ...

Il est bientôt 5 heures, le matin va venir
Vous avez tous le cœur à aimer ou dormir
Mais moi je reste seule

(Refrain)
Le jour se lève sur ma peine
Alors le monde entier fait l´amour
Mais ça n´a pas d´importance
Car c´est pour toi, pour toi que je danse

Il est bientôt 5 heures, le soleil va briller
Sur la mer et les fleurs et sur l´éternité
Mais moi je reste seule

(Refrain)
Le jour se lève sur ma peine
Alors le monde entier fait l´amour
Mais ça n´a pas d´importance
Car c´est pour toi, pour toi que je danse


Il est bientôt 5 heures, le matin va venir
Il est bientôt 5 heures, vous allez tous partir
Mais moi je reste seule

(Refrain)
Le jour se lève sur ma peine
Alors le monde entier fait l´amour
Le jour se lève sur ma peine
Alors le monde entier fait l´amour
Le jour se lève sur ma peine
Alors le monde entier fait l´amour...

 

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