Un petit rappel
Ponctuons ! Ponctuons !
Point d'exclamation et point d'interrogation
Là vous choisissez:
virgule, 2 ou 3 points, c'est selon l'humeur
Faisons le point sur la ponctuation.
Point n’est besoin de truffer de tous ces artifices, un texte écrit.
Cependant tous ces petits signes sont des équivalents :
des arrêts,
des expressions,
des intonations,
des mélodies
ou bien des gestes
dont on accompagne le langage parlé.
Ils sont indispensables au déchiffrage d’un texte.
Tenez, prenons le point .
Le point tout simple, tout rond qui marque la fin de la phrase,
qui indique que l’on doit faire descendre l’intonation et marquer un arrêt.
Un bon point, bien franc,
comme le point d’orgue qui augmente la durée d’une note ou d’un silence.
Point-à-la-ligne !
Plus léger, le point-virgule est moins accentué ;
Il est composé, comme son nom l’indique,
du point catégorique et de la douce virgule
La pause est, disons-le, plus courte.
La voix doit redescendre sans toutefois s’arrêter,
l’enchaînement continue après un léger arrêt momentané.
Ah ! La douce virgule ,
Moi, je l’aime bien cette virgule.
Qu’elle est légère cette virgule !
Ne trouvez-vous pas ?
Elle vole et se glisse entre plusieurs termes,
tout doucement,
insidieusement,
sans gêne.
Elle isole ou bien coordonne,
remplace une conjonction,
met en relief…
Elle est indispensable,
Je dirais : essentielle à la construction de la phrase.
Elle est un peu passe-partout mais indispensable
Encore faut-il bien la placer !
Alors, vous relirez ce que j’ai écrit et vous vous direz :
Je n’aurais pas ponctué ce texte de cette manière.
Et voilà !
La ponctuation est tout un art, ça s’apprend
et moi je n’en connais pas toutes les ficelles.
Bon jusqu’ici, j’ai employé différents signes,
vous l’avez sans doute remarqué.
Continuons.
Les deux points :
Ils n’indiquent pas, comme on pourrait le penser
qu’on s’arrête deux fois plus longtemps.
Pas du tout.
Ils s’emploient entre deux termes d’une phrase,
dont l’un est présenté comme le développement logique de l’autre.
Une explication, une conséquence etc.
Et les trois petits points de suspension …
Ne sont-ils pas mignons !
Le geste est inachevé,
le crayon en l’air,
le mouvement en suspens …
Le prolongement est flou,
toute supposition est permise…
Le plus caractéristique, le plus sophistiqué
n’est-il pas le point d’interrogation ?
Il ressemble presque à une clé de sol, moins que le & mais aussi joli.
D’ailleurs n’est-il pas musical ?
La voix suit l’intonation de l’interrogation.
Vous dites ?
N’est-il pas à lui seul tout une question ?
Il n’a rien à voir avec le point d’exclamation !
Le point d’exclamation !
fier,
droit comme un i,
prétentieux,
presque toujours impératif,
ne se contentant pas d’être seul,
souvent doublé ou triplé.
Il ne faut pas oublier les guillemets, moi je les utilise beaucoup,
les parenthèses et les tirets.
Et puis il ya différentes manières de mettre un texte en relief :
les lettres en italique,
les mots entièrement écrits en MAJUSCULE,
Etc, etc.
Je n’ai peut-être pas réussi à en faire le tour,
Aussi je compte sur vous pour m’aider.
Ce qui paraît logique pour certains, ne l’est pas pour d’autres.
Alors je vous attends.
J'ai pris du plaisr à écrire ce texte
J'espère que vous en aurez autant en le lisant.
Yvette
Et le tréma? me dit Alice, tu as oublié le tréma!!!
Voilà , voilà il arrive.
Le tréma est un signe que l'on place au-dessus des voyelles
e, i, u, (ë, ï, ü ex: Noël )
pour indiquer que la voyelle qui les précède immédiatement
doit être prononcé séparément..
Commenter cet article