Coutumes françaises...
Il existait en France une coutume ancestrale aujourd'hui oubliée et dont ne subsiste que la tradition des étrennes : les visites du nouvel an. De façon tout à fait rituelle et formalisée, on
rendait visite, dans les quinze jours qui suivaient le 1er janvier, à son entourage proche, famille et amis, mais aussi à ses collègues de travail, à son patron, et même à des familles pauvres ou
des malades dont on avait à coeur d'embellir ces jours festifs par des dons et des marques d'amitié. Cependant ces visites obligatoires étant perçues comme très contraignantes par beaucoup de
gens, l'usage apparut de les remplacer par un passage éclair au domicile de la personne et la remise au concierge d'une carte de visite agrémentée de voeux. Parallèlement à cet usage attesté par
des manuels de savoir-vivre du début du XXème siècle, perdurait également la coutume ancestrale de l'envoi de lettres au moment de la nouvelle année. On profitait en effet du prétexte des voeux à
souhaiter pour renouer des amitiés distendues, ou se rappeler au bon souvenir de connaissances éloignées géographiquement. La carte de voeux telle que nous la connaissons aujourd'hui,
c'est-à-dire illustrée et comportant une mention de souhaits, devint peu à peu la meilleure alliée de ces deux pratiques. Vers les années 30, l'usage se perdit d'utiliser une carte de visite ou
un papier à lettres pour écrire ses voeux, et la carte de voeux se répandit massivement.
Source: Dromadaire
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