MES PASSIONS AU FIL DES JOURS
Joyeux Noël
Et j'espère que vous serez aussi nombreux
à venir me rendre visite, l'année prochaine.
J'ai pris une photo de ce qui reste de mon arbre
Mon Arbre
Désespérance, souffrance
Abattement, découragement,
Détresse, tristesse,
Affliction, incompréhension,
Déchirement, gémissement,
Dégoût, dépit …
Hier, je les ai vus massacrer mon arbre,
Hier, je les ai vus rire en le sacrifiant.
Hier, je l’ai entendu crier sous la terrible hache,
Hier, derrière la vitre mes larmes ont coulé,
Hier, nous nous sommes sentis vidés de notre sang.
Pourtant, il était fort, beau et puissant,
Pourtant, il abritait les petits animaux,
Pourtant, il nourrissait tous les oiseaux,
Pourtant, je l’admirais tellement.
Ce matin, je l’ai vu tendre ses deux bras vers le ciel,
Ce matin, j’ai mélangé mes larmes aux siennes,
Ce matin, nous avons imploré les dieux,
Ce matin plus un rameau, ce matin plus un merle.
Il ne demandait rien, juste une petite taille.
Il ne gênait personne, sauf les curieux.
Il aimait les oiseaux, les chats et le lierre
Qui en l’encerclant le réchauffait l’hiver.
Aussi, il va rendre l’âme si l’on ne fait rien !
Aussi, mon cœur saigne en le voyant souffrir !
Aussi, je vais me laisser mourir,
Si l’on ne fait rien,
Si l’on ne fait rien!
Je veux qu’il retrouve sa vigueur et sa beauté,
Je veux qu’il reforme sa voûte rouge,
Je veux qu’il s’épanouisse à nouveau
Je veux que ses amis les oiseaux reviennent,
Je veux moi aussi revivre avec lui.
Mais quand lui sera revenu,
Hélas moi je ne serai plus.
Je n’ai plus ni l’âge, ni la force,
Je ne suis qu’un pauvre fruit sec,
Attendant, désespéré, un geste humain !
Yvette, la révoltée !
Nombre de visiteurs depuis le 04 04 2008
399 070
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Merci de votre visite.
N'hésitez pas à revenir,
la porte est ouverte
de jour comme de nuit...
Les poèmes signés Béjar ou Yvette
sont ma propriété et je vous demande de ne pas me les "emprunter" sans mon autorisation.
Merci à vous et à bientôt
Mon livre sur Gouraya.
Hébergé par Overblog