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BEJAR PASSION

BEJAR PASSION

MES PASSIONS AU FIL DES JOURS

Publié le par Yvette
Publié dans : #Du Bellay, #chêne, #sonnet
A Vertou en bordure de Sèvre. La Pierre Percée

A Vertou en bordure de Sèvre. La Pierre Percée


SONNET

Qui a vu quelque fois un grand chêne asséché,
Qui pour son ornement quelque trophée porte,
Lever encore au ciel sa vieille tête morte,
Dont le pied fermement n'est en terre fiché,

Mais qui dessus le champ plus qu'à demi penché
Montre ses bras tout nus, et sa racine torte,
Et sans feuille ombrageux, de son poids se supporte
Sur un tronc nouailleux en cent lieux ébranché:

Et bien qu'au premier vent il doive sa ruine,
Et maint jeune à l'entour ait ferme la racine,
Du dévot populaire être seul révéré:

Qui tel chêne a pu voir, qu'il imagine encore
Comme entre les cités, qui plus florissent ore,
Ce vieil honneur poudreux est le plus honoré.

 

Joachim du Bellay
(1522-1560)



 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes poésies, #jour

Le jour se lève sur la terre!

Alors qu'au village voisin sonne une cloche,

Et que les  nappes de brumes s'effilochent

les premiers rayons du soleil  diffusent leur lumière

au travers des feuilles clairsemées.

Le jour se lève sur la terre!

Yvette

Publié le par Yvette
Publié dans : #Plaisir des mots
Être et avoir été

ON NE PEUT PAS ETRE ET AVOIR ETE : de Nicolas de Chamfort écrivain français 1740-1794. source

Le temps est ainsi fait qu’il passe, et nous avec lui : notre passé est mort et nous ne sommes plus celui que nous étions alors . Nous mourons à ce que nous étions à mesure que nous vivons ce que nous sommes.. C’est cette présence de la mort dans la vie qui fait que  » l’on ne peut pas être et avoir été « .. Nous allons mourir un jour mais nous mourrons aussi un peu tous les jours, nous mourons à l’être que nous avons été, il y’a un an ,un mois,deux jours..

Ou passe tout ce temps qui passe ? L’être que nous étions à six, douze, vingt ans ans a t-il irrémédiablement disparu ? L’être que je suis aujourd’hui n’est-il pas au contraire l’unité de celui que j’étais et de celui que je suis ? Même si mon passé est loin, moi je reste. Je ne meurs pas avec lui, je l’intègre à mon présent …

C’est Saint Augustin qui a donné l’analyse la plus pointue de ce paradoxe du présent qui contient en soi le passé et le futur «   le futur n’existe pas encore – qui le nierait ? – et pourtant l’esprit vit déjà dans son attente,  le passé n’existe plus – qui le nierait ? – et pourtant  l’esprit vit encore dans son souvenir , le présent, passage réduit à un point, n’a aucune extension – qui le nierait ? -  

On ne peut représenter le temps d’une existence humaine par une flèche unidimensionnelle  et linéaire. Notre être a plus d’épaisseur qu’une ligne droite  puisque dans le seul présent , je suis à  la fois celui que je je suis actuellement, celui que j’étais encore il y’a peu et celui que je serai dans quelques secondes …

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion, #copains
Deux copains!

Ne sont-ils pas mignons tous les deux?

Une vitre les sépare, celle de la véranda

 Et heureusement!

 Car vous voyez la tête de conquérant du Patapon à l'arrière!

Il sent sa proie toute proche.

Sissou ne voit rien ou il fait semblant.

Il se sait en sécurité.

Son ennemi ne peut l'atteindre.

Quelle équipe!

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes poésies, #automne
L'automne est revenu

L’automne est revenu,

 

 

L’automne est revenu,

L’avez-vous reconnu ?

Quelle belle saison !

Parfois triste, dit-on !

Avec elle la pluie !

Les beaux jours sont finis.

 

Mais pluie jaune de feuilles,

Grappes rouges qu’on cueille,

Marrons chauds dans la cendre,

Et bûches qu’on va fendre.

L’automne est revenu,

Hiver bientôt en vue !

 

Yvette

Publié le par Yvette
Publié dans : #bucolique, #pluie

La Pluie Fait Des Claquettes

 

La pluie fait des claquettes
Sur le trottoir à minuit
Parfois je m'y arrête
Je l'admire, j'applaudis
Je suis son chapeau claque
Son queue-de-pie vertical
Son sourire de nacre
Sa pointure de cristal

Bip, bip, bip, ... , la pluie

Aussi douce que Marlène
Aussi vache que Dietrich
Elle troue mon bas de laine
Que je sois riche ou pas riche
Mais quand j'en ai ma claque
Elle essuie mes revers
Et m'embrasse dans la flaque
D'un soleil à l'envers

Bip, bip, bip, ... , la pluie

Avec elle, je m'embarque
En rivière de diamant
J'la suis dans les cloaques
Où elle claque son argent
Je la suis sur la vitre
D'un poète endormi
La tempe sur le titre
Du poème ennemi

Bip, bip, bip, ... , la pluie

A force de rasades
De tournées des grands ducs
Je flotte en nos gambades
La pluie perd tout son suc
Quittons-nous dis-je c'est l'heure
Et voici mon îlot
Salut, pourquoi tu pleures
Parce que je t'aime, salaud

Bip, bip, bip, ...

La pluie fait des claquettes
Sur le trottoir à minuit

Chanson de Claude Nougaro
 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion

Fifi la sauvage!

Elle était si sauvage qu'elle se cachait dans le grenier. L'hiver il n'y a pas de chauffage dans ce grenier, c'était tout une histoire pour l'attraper! Je m'asseyais par terre et j'attendais . Elle arrivait, se frottait à moi, un peu. Et puis je la gratouillais et enfin, j'essayais de la prendre. Mais vu que j'avais les jambes allongées, il m'était difficile de me relever avec elle dans les bras. Il fallait bien calculer le moment . Et hop, une fois que c'était fait je l'emportais dans la très grande chambre au même étage, et là elle était au chaud. Elle avait le lit pour elle seule et là on pouvait la caresser!

 

 

 

 

Un des rares dessins que j'ai faits sur mes animaux!

Un des rares dessins que j'ai faits sur mes animaux!

Fifi la sauvage

 

Surnoms : Fine mouche, Finoussou, Fifi-tounoussou

 

Fifi est arrivée chez nous en 1982 dans une sacoche de cyclomoteur. C’était un petit bout de bébé chatte gris clair et blanc. Elle avait été trouvée (par une amie de Patricia qui allait encore à l’école), nichée dans le moteur d’une voiture. Et bien sûr, personne ne voulait de cette petite bête. Alors Patricia a fini par demander à son amie de lui emmener la chatte mais pauvre petite, elle l’avait enfermée dans sa sacoche de mobylette. Patricia a eu du mal à l’apprivoiser mais avec de la patience on réussit toujours, surtout avec l’aide d’Ati qui était devenue sa mère adoptive.

Pour les vacances, nous avions l’habitude de camper. Que faire de nos félins ? La seule solution, nous emmenions la chienne mais nous laissions les chats. Mes beaux-parents habitaient derrière chez nous et les chats connaissaient leur maison. Ils étaient chez eux, là aussi. Mais cette année là, nous avons décidé de changer. Nous avons acheté un terrain à Arthon et avons installé un garage/bungalow. C’était parfait, nous allions pouvoir commencer à emmener nos chats. Nous avons essayé avec Fifi car elle était encore toute jeune, elle avait à peine six mois. La joie dans le terrain ! ! Dans la journée elle se cachait dans la haie, et le soir elle rentrait dormir avec nous et surtout sous les draps. Entre parenthèse, là aussi, nous avions prévu une chatière. Le plaisir de Michel pour la faire rentrer le soir : imiter le bruit des sabots de cheval par terre, ça résonnait et notre puce cavalait à toute vitesse vers le bungalow. Nous sommes rentrés, notre petite mère nous a fait des petits, nous en avons gardé un. Il était adorable, gris. Son nom : Mamif. Il était très câlin. Un dimanche matin que nous étions dans le jardin Patricia et moi, il est venu jouer avec nous, s’est frotté à nos jambes comme s’il voulait nous dire adieu. Il est parti et nous ne l’avons jamais revu. Il avait un an. Evidemment, on a fait des recherches dans le quartier mais peine perdue. Nous avons fait opérer notre puce pour que nous ne soyons plus tentés de garder de bébés. (Suite plus bas!)

Fifi, silver short hair tabby. Mais est-ce une race à pedigree? elle n'en avait pas. J'en ai eu deux comme ça arrivées chez nous, par hasard!

Fifi, silver short hair tabby. Mais est-ce une race à pedigree? elle n'en avait pas. J'en ai eu deux comme ça arrivées chez nous, par hasard!

Notre petite Fifi devenait de plus en plus sauvage. A la maison, nous avons à l’étage une grande chambre et un grand grenier bien éclairé et aéré. Notre Fifi a pris l’habitude d’y dormir avec Ati. Elle ne descendait que la nuit pour dormir avec nous. Et puis, le temps a passé, d’autres chats sont arrivés et elle s’est de plus en plus cachée en haut. Il a fallu que l’on ferme la porte pour que les autres n’aillent pas lui faire de mal car elle devenait leur souffre-douleur. On avait de la peine à la prendre quand elle avait besoin de soins, mais au moins elle était tranquille. Quand elle avait besoin de compagnie, elle nous appellait et nous montions, et là elle se laissait grattouiller.

Une année, où nous étions partis en vacances à Arthon et que Patricia était de garde à la maison, Fifi a réussi à sortir de son pigeonnier et est allée se cacher sous l’appentis, et en plus dans un endroit inaccessible : sous un petit pressoir. Elle devait être inquiète de ne plus nous voir et a préféré sortir. L’inconvénient, c’est qu’on ne pouvait plus la récupérer. Nous avons été obligés de rentrer plus tôt. Quelle patience il m’a fallu ! Et quand j’ai réussi à l’extirper de son coin, elle s’est cachée contre moi, puis tout d’un coup, elle a pris peur et m’a labouré le bras. Je ne l’ai pas lâchée, ses griffes toujours enfoncées dans ma chair. C’était horrible, mais je tenais bon. Elle s’est retrouvée en sécurité. Mais le lendemain mon bras était enflé, les balafres allaient de la main jusqu’au coude et en profondeur et j’avais de la fièvre. Quand le médecin, qui ne devait pas aimer les chats, a vu les dégâts, il s’est mis en colère, m’a fait plusieurs piqûres disant qu’il n’était pas permis de se mettre dans cet état à cause d’un animal. J’avais un tendon atteint, le bras bandé du pouce jusqu’au coude, mais heureusement tout est revenu dans l'ordre. Des cicatrices en sont encore les témoins.

Le soir, elle attendait que son maître se couche. Une fois qu’il était installé avec son livre devant lui, elle sautait sur le lit, attendait un petit moment que tout fût bien calme, s’approchait de lui, le regardait, avançait. Son museau s’allongeait et gentiment elle lui collait un gros bisou ventouse et humide sur la joue et allait s’installer au pied du lit. Elle avait presque dix-huit ans, et marchait en claudiquant, surtout quand elle se levait après une bonne sieste. Et puis elle avait aussi une tumeur à l’épaule depuis plusieurs années. Il n’y avait rien à faire. Même si on la faisait opérer, cela reviendrait aussitôt. Vu son comportement il valait mieux la laisser en paix nous avait dit le vétérinaire. C'était cancéreux.

La plaie s’agrandissait de plus en plus, ma vieille chatte faiblissait. Elle nous a quittés un jour que j'étais partie en stage de peinture . Le matin , elle était encore consciente, l'après-midi elle dormait du dernier sommeil. Mais je m'en suis voulue de ne pas avoir été près d'elle pour recevoir son dernier soupir. On était en 2000, le 22 juin!.

Extrait de mon livre: Une bien belle petite famille

Les chats de ma vie: Fifi la sauvage
Publié le par Yvette
Publié dans : #Nature, #chêne, #glands
Les glands de mon jardin

Les glands de mon jardin.

 

Il a plu ces jours-ci, la température a baissé.

 Le ciel est plus gris, mais encore beau à regarder.

 Les feuilles du chêne tiennent bon, c'est un tardif.

 Les glands eux s'en donnent à cœur-joie et sautent partout.

Hop ! Hop ! Hop !

 Ca résonne sur le toit de l'appentis,

Ca trébuche, on a l'impression qu'ils s'amusent,

Qu'ils se poursuivent, qu'ils font la course.

Vite ! vite ! vite !

« A nous la liberté, vive l’herbe fraîche encore humide

Nous ne sommes plus prisonniers.

Le vent ne nous fera plus peur. »

Mais le grand chêne encore vigoureux regarde ces jeunes fous !

Et leur crie ! « Vous êtes mes enfants, mais sachez que

Les chênes poussent dans les forêts.

Ici vous êtes dans un jardin.

Et dans ce jardin, le Roi c’est MOI.

Et pour l’instant il n’y aura pas d’autre roi.

Viendra un jour où je désignerai mon héritier

Mais pour l’instant jouez, courez, profitez

Mais n’essayez pas de me faire de l’ombre, je serai impitoyable ».

Et le grand chêne a raison !

 Tous les jours je passe avec mon râteau

Et je mets ces pauvres glands en sacs.

Ainsi finit l’histoire des glands de mon jardin.

 

Yvette

Publié le par Yvette
Publié dans : #Gouraya algérie, #Garde-champêtre
Tambour et képi du garde-champêtre à mon époque. Photo Wikipedia!

Tambour et képi du garde-champêtre à mon époque. Photo Wikipedia!

Un extrait d'un récit qu'avait fait un ancien curé de mon village, décrivant notre cher Garde-champêtre, celui de mon enfance. Avec son képi, son tambour et ses baguettes.

Description peu charitable , de la part d’un Révérend Père Jésuite. Nous l'aimions bien, nous, les gamins qui l'entourions.

 

« Qu’on se le figure sur l’esplanade un après-midi d’été, ceignant son tambour de Garde-champêtre, arpentant le village et à force de bruit obtenant silence pour proclamer un « Avisse de Monsieur le Maire », « c’est à savoir que... »

Il disait aussi « Avisse à la Population »

« De loin, il se devinait à ses hurlements. D’un peu plus près, à un relent de gnole peu discutable. Mais rien ne l'affirmait plus incontestablement que son képi professionnel, insigne de ses fonctions municipales. Sacré tambour-de-ville, c’était lui le héraut des ukases émanant de « Monsieur le Maire ». Selon les heures du jour et sa cargaison d’alcool, l’assiette de l’imposant couvre-chef variait de manière significative. Tantôt droit, conformiste. Tantôt sur l’oreille, voire basculant sur le front jusqu’à voiler le feu des prunelles. Mais toujours le pif s’affirmait, écarlate, juteux dominant une gueule telle que nos artistes médiévaux figuraient le seuil infernal. »

« Aussitôt reçue la consigne d’aviser les populations, quelle que fût sa saturation éthylique, ceignait le baudrier, installait tant bien que mal son tambour sur la plasticité de sa panse, vérifiait le nombre de ses baguettes, puis s’ébranlait vers les au-delà du bordj. Une théorie de « yaouleds » (gamins arabes) lui emboîtait le pas. »

« De pause en pause, il allait ainsi tambourinant, dépliant le papier du message et déclarait « urbi, orbi et gourbis » un texte le plus souvent hermétique. ». C’était le Képi, la gueule, le tambour et plus essentiellement encore, la « geôle »…

Publié le par Yvette
Publié dans : #Expressions françaises
Savoir écouter, soit! Mais savoir réfléchir n'est pas mal non plus!

Savoir écouter, soit! Mais savoir réfléchir n'est pas mal non plus!

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

 

Il faut faire confiance à sa propre sagesse

Il ne faut pas toujours écouter les personnes qui vous donnent des conseils car elles ne prennent aucun risque. Seul celui qui prend une décision en subira les conséquences.

Il faut bien réfléchuir avant de faire son choix. Combien de fois n'avons-nous pas été confrontés à ce genre de situation?

 

 

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