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BEJAR PASSION

BEJAR PASSION

MES PASSIONS AU FIL DES JOURS

Articles avec #au-gre-de-mon-jardin catégorie

Publié le par Yvette
Publié dans : #arbres vénérables, #Au-gré-de-mon-jardin

Le 66ème d'éfi d'Evy: l'arbre magique.

Deux photos sur mon chêne plus que centenaire. Une vieille personne décédée depuis très longtemps nous a dit l'avoir toujours connu!

La  plus ancienne des photos représente un tableau que j'ai réalisé quand nous avons acheté le terrain sur lequel vivait ce vieux chêne en 1982. Il nous a attirés. Il était seul. Et moi j'ai fondu devant lui. J'aime tellement les arbres. Quelques vaches, de temps en temps, lui grignotaient ses longues branches qui frôlaient l'herbe à la base de son tronc. Les lapins dansaient heureux sauf en période de chasse. En bas du terrain: un ruisseau et un abreuvoir. Un champ et un petit bois en arrière-plan.

Parfois on peut entendre une famille de sangliers de l'autre côté du ruisseau. Quelques biches y passent aussi mais rarement, elles sont plus discrètes.

Si on regarde la photo dessous, c'est toujours mon vénérable, bien vivant mais j'ai beaucoup de crainte pour lui, il a soif et on ne peut rien pour ce pauvre vieux. Je ne voudrais pas assister à son dernier soupir, ce serait un crève-cœur. Au printemps il a beaucoup de peine à redémarrer. Il se "déplume" de plus en plus. Il a encore la visite des pigeons qui nichent dans son branchage. Pourtant maintenant il n'est plus seul, il est bien entouré par d'autres grands feuillus, pas trop près pour ne pas lui pomper l'eau qui lui est nécessaire. La veine humide qui le rafraîchit et qui est proche peine comme toutes les autres.

Je vous montrerai d'autres grands arbres, de forêt pour la plupart, que nous avons plantés, plus jeunes (40 ans) et fringants que mon chêne, je les adore. J'ai enfin, à 81 ans, réalisé mon rêve d'enfant. Seulement j'ai beaucoup de peine à aller les voir de près, à les toucher. Mon zoom est en action!

Ne dit-on pas qu'il faut avoir planté au moins un arbre dans sa vie? J'ai planté certains jeunots et aidé mon mari à planter les autres qui étaient plus grands. J'ai une passion pour ces êtres vivants qui respirent, grandissent si on les laisse en paix, se reproduisent, se nourrissent et parfois nous nourrissent.

Le titre de mon blog vous dit bien que je suis une passionnée, une vraie, depuis mon enfance. (Animaux, peinture, poésie, cuisine, mon pays natal et mes arbres bien sûr).

 

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #onagre, #Fleurs, #Au-gré-de-mon-jardin
Mon Onagre !

L'année dernière je vous ai raconté que, bien mal placée devant ma porte, j'ai vu une fleur d'onagre. Eh! oui, il n'y a pas que de la pelouse chez nous, tout ce qui veut pousser y pousse, tout ce qui frappe à la porte a droit à notre compassion. Cette plante sauvage qui voulait absolument pousser chez moi a fleuri la veille du passage du jardinier. Moi qui n'arrivais jamais à transplanter cette fleur, elle est venue à moi tranquillement, il a fallu que je réagisse aussitôt pour la protéger.

Comme je savais que c'était une bisannuelle, j'ai failli la tailler, mais je l'ai regardée de plus près et j'ai constaté qu'elle était couverte de boutons près à éclore. Et si la première année elle n'avait qu'une dizaine de fleurs, ce matin j'en ai compté près de soixante et il y en aura encore plus à venir.

Mon problème si je veux qu'elle soit belle, c'est de retirer toutes les fleurs fanées tous les soirs, car cette jolie fleur commence à éclore à la tombée de la nuit pour se refermer en cours d'après midi, c'est le matin au lever du soleil qu'elle est la plus jolie. Mais sous la pluie elle pend lamentablement, la pauvre.

Il parait que l'on mange ses racines. Moi je la préfère en fleurs. Alors ! l'Onagre? bisannuelle ou pas? Peut-être qu'à son pied il y a de jeunes pousses.

En tout cas, je vous l'offre avec grand plaisir! Mais attention! "Elle symbolise l'inconstance et l'instabilité. L'onagre peut témoigner l'infidélité dans une relation de couple. Elle peut être utilisée comme cadeau pour une rupture. Ceci dit, la couleur jaune de la fleur d'onagre rappelant la lumière du soleil, elle évoque ainsi la joie et le bonheur."

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Animaux, #lérot, #Au-gré-de-mon-jardin

Samedi ma fille est venue me voir avec un visage catastrophé. Elle venait de faire une découverte qui la retournait. Je vous laisse voir la photo prise et deviner.

Cliquez sur la photo pour la voir en grand format.

Quelle trouvaille!

Je vous raconte.

Notre garage n'est pas attenant à la maison. Comme on a fait récemment des travaux dedans, les ouvriers ont sorti ce qui les dérangeait le plus, dont un casier avec des sacs  plastique. Depuis il a plu et gelé.

Donc samedi , elle et son fils ont continué à ranger à l'intérieur mais aussi à l'extérieur.

Qu'y a-t-il au fait dans ce casier? Elle soulève la première couche de plastique et découvre quoi? Une boule de poils complètement biscornue avec une grande queue terminée par une touffe plus épaisse et des toutes petites pattes roses transparentes, elle n'osait pas toucher.

-Regarde, pauvres petits ils sont morts.

-Non! Ne me dis pas ça!  pauvres petiots! Tu es sûre? 

-Regarde , ça ne respire pas!

-Tu as raison!

On était retournées, le cœur serré. Une maman et ses petits , morts de faim, de froid et tout quoi! Et puis elle touche et me dit :

-C'est mou et pas froid. 

-Oh! alors , c'est possible qu'ils soient en hibernation.

Et on a fixé notre regard pendant un long moment sur cette étrange découverte, avant de voir enfin un petit corps se soulever. Ouf! C'est bien ça! Ils hibernent. Quand on pense qu'ils étaient depuis dix jours dehors sous la pluie ou en plein gel. Donc on a  pris une photo, on les a remmaillotés , puis changés d'endroit  abrité dans un cabanon tout neuf derrière le garage.

Maintenant on va les surveiller, mais le cabanon est étanche: il faudra dans un premier temps leur laisser de la nourriture et ensuite leur permettre de sortir soit par le toit mais surtout pas par la porte, les sept greffiers de la maison pourraient les récupérer.

Au fait c'est quoi ces petites bêtes? Des lérots, le père , la mère et des petits. Combien? pas moyen de savoir , trop imbriqués les uns dans les autres. On n'a pas pu voir de près combien il y a de petits et quel âge ils ont! Peur de les réveiller. Par la suite j'ai lu qu'on pouvait les toucher, ça ne les réveille pas du tout, le sommeil est profond.

Et attendez : espèce nuisible! quelle horreur! En pourtant en voie de disparition dans certains endroits.

Voilà , je ne passe pas souvent sur mon blog mais ça, je ne pouvais pas laisser sans vous en faire part.

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Au-gré-de-mon-jardin
Novembre

Inattendu ce temps qui change,

Hier, il a plu toute la journée

Et aujourd’hui le soleil a gagné la partie.

En revanche, le vent sournois

A raflé la lutte contre le globe ardent,

Il couche les branches jusqu’à terre,

Envoyant une pluie de feuilles rousses et or

Formant un ballet sur la mousse verte.

C’est la valse sous les hêtres et les aulnes.

Elles sont transformées en danseuses,

Ivres de liberté, dégrafées des branches grenues.

Elles virevoltent, à l’endroit, à l’envers.

Le souffle les soulève tels des chapeaux d’amanite,

Puis les étale et recommence la danse, folle, légère.

Certaines, grisées, ont sauté sur l’étang,

Et tanguent sur l’eau qui frissonne,

Formant des taches ocres sur fond bleu vert.

D’autres plus hardies ont sauté sur le toit de la verrière

Et glissent, sautillent comme des skieuses sur des pistes.

Douce folie, malice, espièglerie !

Hélas ! le ciel éternellement versatile !

Une averse finira par les plaquer

Sur le sol devenu soudain boueux,

Pauvres petites feuilles chahutées !

C’est l’inévitable cycle de la nature.

Nul n’y échappe !

 

Après trois semaines avec un méchant lumbago, je passe vous voir pas très en forme mais il ne faut pas se laisser aller. Je ne vous oublie pas, je sais il y a pire que ça. Je prends un RDV pour savoir comment rectifier, si c'est possible, mon port de tête! J'ai "le syndrome de la tête qui tombe". C'est tout simple, ça dit bien ce que ça veut dire: ma tête ne tient plus, mes vertèbres cervicales sont fichues (comme mes dorsales et lombaires d'ailleurs suite à mes deux cancers) et ma tête ne tient plus. Elle tombe sur ma poitrine. Alors je ne peux plus faire grand-chose. Ma main gauche sert toujours de support. Vous allez me dire : une minerve, c'est la solution. Hélas! j'en ai une belle collection, ça ne fonctionne plus. En dur, en mousse, grandes, petites, sur mesures, on n'y arrive pas. De ce fait je ne peux plus marcher, étonnant? Eh oui ! je ne vois plus devant moi, fichu handicap! le plus étonnant, c'est que je peux conduire, une fois assise au volant, ma colonne se redresse et le tour est joué. Sauf qu'une fois sortie de la voiture, je suis à nouveau coincée. Quelques pas et me voilà à nouveau handicapée. J'ai un nouveau médecin, je vais voir ce qu'il va me conseiller. Bon! dans cinq mois , je vais atteindre mes quatre-vingts "automnes", j'ai quand même tenu le coup jusque là!

Je finis de geindre, un blog ce n'est pas fait pour ça. Mais vous comprendrez que par moment le moral ne soit pas toujours au beau fixe surtout quand on ajoute des problèmes cardiaques et une insuffisance rénale sévère avec régime drastique, moi qui adorais cuisiner. Bon, mardi troisième dose de vaccin!!

 

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Au-gré-de-mon-jardin, #Les arbres, #Mes poésies, #La Loire

Je vous remonte un poème que j'ai écrit il y a quelques années alors que je longeais la Loire en quête de quelques sujets de tableaux

Prière  pour les têtards ligériens

 

Sur la grève, elles saignent les grumes étalées,

Rossées et torturées, carcasses abattues.

Une sève rougeâtre colore leurs plaies.

Elles ne luttent plus, ne se débattent plus.

 

On les appelle trogne ou plus souvent têtard ;

C’est vrai qu’ils sont très laids, tortueux ou bossus,

Alors qu’ils sont frênes, saules, peupliers noirs,

Que l’on émonde sans cesse, les laissant nus.

 

L’hiver, ils n’ont plus de bras pour stopper le vent,

Pourtant, sans rancune, ils gardent dans leurs entrailles,

Des petits êtres, boules de poils doux, vivant

Serrés à l’abri, mais réchauffant leur poitrail.

 

Ils vous implorent, ô toi Lune et toi Soleil !

Ne les laissez pas continuer ce carnage !

Leurs spectres ventrus, crevés, tendus vers le ciel

Prient pour faire cesser ce terrible abattage.

 

Ils sont crucifiés par les prédateurs humains !

Dieux grecs  ou  bien romains, ou  Saints du paradis,

Joseph ! Sauvez ces pauvres têtards ligériens !

Laissez les se mirer encor' dans l’eau qui luit.

                                         Yvette

Publié le par Yvette
Publié dans : #fleurs, #capucines, #Au-gré-de-mon-jardin
Capucines!

Encore une histoire de fleurs de mon enfance.

Quand j'étais enfant, j'adorais les fleurs comme beaucoup de fillettes de mon âge. Mon père me réservait toujours un tout petit endroit où je pouvais faire pousser à grand peine quelques pensées. Et comme en bout de tout jardin qui se respecte, il y avait un compost, un grand compost, (car dans la caserne où nous habitions chacun avait sa parcelle de terre et le compost était commun.) Et tous les ans sur ce compost, au printemps, poussaient de superbes capucines, que je récupérais , transplantais et ... qui mourraient. Trop fragiles.

 Depuis que j'ai  déménagé, je me suis décidée à en semer, bien que : qui dit capucines, dit pucerons. Eh! bien non, mes capucines n'en ont pas. Et elles sont magnifiques.

Elles sont rampantes ou grimpantes, petites , grosses et vont du jaune pâle au rouge vif avec parfois un feuillage marbré vert et jaune. Leur seul défaut, on ne peut pas en faire de bouquet et en plus elles n'ont pas un parfum très attirant. J'en ai goutté , c'est poivré et pas déplaisant comme goût. Je préfère les regarder vivre et s'épanouir tranquillement.

 

Capucines!

Ma bronchite n'en finit pas, et la mauvaise saison arrivant, je me fais un peu de souci.

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Au-gré-de-mon-jardin, #Blog
Des news !!

Je vous dois des nouvelles. Vous êtes super sympa de passer me voir alors que chez moi c'est "Silence Radio"

Je vais à peu près bien, ce n'est pas le top mais il faut s'y faire. Le moral tient encore!

Depuis mon 2ème vaccin, j'ai eu comme beaucoup, un genre de grippe qui m'a laissée à plat, donc je ne pouvais plus marcher, prendre l'air. Essoufflée !!! en plus de mon dos "cassé"

Et puis ça s'est compliqué par une bronchite qui m'a envoyée aux urgences mais je n'y suis pas restée heureusement. Traitement etc etc.

Je ne vais que rarement sur mon ordi, juste pour faire le tri de mes messages. Et mon ordi portable a trouvé le moyen de dérayer et comme il est sous garanti, mon petit-fils n'a pas voulu y toucher. Et ça me manque, il était pratique car je passe toutes mes journées dans mon fauteuil, mes vertèbres ayant jugé que c'était ma place et pas ailleurs!.

Quant au kiné qui passe me voir, il me démantibule, quand il repart je suis HS.

Il m'arrive de faire 3 pas juste devant ma porte de chambre pour prendre des photos de mes fleurs. Je ne suis pas à plaindre, jusqu'à maintenant ma fille a été en télétravail, mais là c'est fini. Comme beaucoup , heureusement tout redevient petit à petit, à peu près normal.

Aujourd'hui canicule mais demain ça va se rafraîchir! Drôle de météo!

Voilà, j'espère revenir vous revoir avec de belles photos. Merci encore pour vos gentils messages!

Publié le par Yvette
Publié dans : #Au-gré-de-mon-jardin, #Les roses
Mes deux roses créations
Mes deux roses créations

Je les appelle "Créations" car je sais qu'elles sont passées par mes doigts et que je les ai bouturées sans grande conviction. Et chacune a sa petite histoire.

La première:

 Avant de partir de ma maison près de Nantes j'ai laissé plein d'hortensias rouges, roses et surtout bleus, de rosiers de tous les tons du rose au rouge en passant par le jaune et le violet. Bien sûr il y avait surtout des arbres donc un grand chêne de 47 ans et un palmier un peu plus vieux. Je ne pouvais pas tout emporter, NON !

Quand j'ai décidé de vendre c'était en décembre et j'ai déménagé en juillet. Une saison peu propice en juin pour faire des boutures. Les hortensias ont tous réussi  mais de tous mes rosiers ils n'y en a qu'un qui a pris. Mais lequel? je ne sais plus. Car la couleur qui en est sortie la première année était rose pâle et cette année elle est d'un rouge flamboyant, vermillon que je n'avais pas du tout dans mon jardin. Et tout à l'heure je suis retournée voir ma beauté et elle avait autour d'elle cinq nouveaux boutons. Je lui parle, je la porte à mes lèvres. Malheureusement dans l'immédiat elle n'a pas de parfum. Mais qu'elle est jolie! Surprenante! Mon père serait là, il m'en donnerait la raison, moi je préfère penser à de la magie!

La deuxième :

c'est une tout autre histoire et ça date de vieux. Toujours une histoire de vente de maison, celle de me beaux-parents. Et ils avaient aussi des rosiers magnifiques dont un très parfumé. J'ai fait des boutures qui ont réussi et j'en avais planté un ici chez ma fille. Il se plaisait, fleurissait mais la haie de cupressus a fini par avoir raison de lui, il ne fleurit plus . Quand je suis arrivée ici, près de Pornic, une tempête a cassé ses deux malheureuses tiges. Ni une, ni deux! j'ai coupé des tronçons de 20 cm et mis en pot et j'ai réussi trois boutures. Une plus vigoureuse m'a donnée deux fleurs l'année dernière et les deux autres exposées aux vents ont peiné sauf que cette année le froid tardif a gelé les boutons de la première bouture mais les deux autres  ont réussi a fleurir. La couleur de la photo n'est pas réussie, le rouge est plus carmin, très foncé en réalité. Mais j'ai réussi mon pari: Elles sentent très bon. ( avec mon dos cassé je prends beaucoup de risques pour les sentir au ras du sol) Je suis heureuse. Et mon beau-père qui les  bichonnaient doit être heureux aussi, s'il les voit. Son rosier n'est pas mort.

Publié le par Yvette
Publié dans : #Le chat c'est lui le chef, #Mes chats d'occasion, #Au-gré-de-mon-jardin
Je ne vous oublie pas !

Je ne peux pas vous envoyer son parfum, mais le cœur y est!

Je ne vous oublie pas !

Par contre mes violettes ont perdu le leur. Étonnant car il y a quelques années elles sentaient très bon.

Je ne vous oublie pas !

Une orchidée sauvage en plein milieu du terrain et qui se fait sauvagement scalper tous les ans par le jardinier.

Je ne vous oublie pas !

Mon azalée toujours fidèle.

Je ne vous oublie pas !

Et mon vieux Théo qui vient de fêter ses 19 printemps, le 2 mai.

Trouvé dans un champ avec sa mère et sa sœur. Elles ne sont hélas plus de ce monde mais lui a été plus résistant. Seulement voilà, c'est un chat hurleur. Et ce genre de chat a une voix très forte, il donne de la voix comme on dit !! Quand il rentre, il hurle, quand il a faim: pareil, quand je passe près de lui, quand il s'ennuie, bref il n'y a que quand il dort qu'il ne crie pas. Maintenant qu'il commence à faire plus beau , ça va il profite du jardin, mais l'hiver, je passe mon temps à lui varier ses menus et lui , s'il ne dort pas, ou s'il ne hurle pas, il mange.

Le pire c'est quand j'ai mes appareils auditifs: une horreur . Mais il est comme moi il est vieux , alors je fais avec!

Publié le par Yvette
Publié dans : #Au-gré-de-mon-jardin, #Défi d'Evy, #Animaux, #mésange

Defi 311 Evy

"Empreint de majesté"

Les 10 mots

Porte, bijoux, Sublime, Survoler, Délicat, Envoler, Jaillir, Accompagner, Poursuivre, Histoire…

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Comme tous les matins , quand je me lève, j’ouvre en grand ma double-porte de chambre puis mes volets et un souffle d’air frais, je dirais plutôt d’air froid en ce moment après de si douces journées, me gifle le corps et vite je fais marche arrière et me faufile vers la véranda chauffée qui me sert de pièce de vie comme on le dit maintenant.

Je suis accompagnée de Mitou et de Théo qui attendent que je veuille bien me décider à m’occuper d’eux, ils ont grand faim. Ainsi commence ma journée!

J’ai survolé ma nuit, le sommeil ne venait pas. La journée va être pénible !

Allons, courage, l’eau du thé est chaude, ça sent bon le pain grillé, sans sel !! Eh ! Oui !! Mais je tartine avec de la crème de châtaigne.

De mon fauteuil je peux admirer tout le jardin. C’est magnifique ! Le soleil commence à être haut, il se déplace lentement derrière les bouleaux qui n’ont pas encore de feuilles mais des petites bourgeons. C'est empreint de majesté. C'est fascinant!

Ah ! Mais que vois-je derrière la vitre ? Une délicate petite mésange qui se débat sur l’enrobé noir avec un tas de plumes mais aussi un paquet de poils blancs ! Ce sont ceux de Théo, je sais que c’est l’époque de la construction des nids alors je distribue. Sauf que , pauvre petite, elle a présumé de ses forces et tout est tombé.

photo christaline

Il fallait sacrifier une partie de son fardeau si elle voulait réussir son envol, avant que ne jaillisse un greffier caché dans un bosquet, et poursuivre la confection de son nid. Oui, c’est bien de la confection, quand on voit de quoi est fait un nid douillet pour y recevoir les petits œufs. Un vrai bijou. C’est sublime !

Donc mon petit oiseau est parti avec des plumes et a laissé les poils, mais elle va revenir, je le sais, c’est bien trop précieux. Mais pas eu le temps de prendre une photo.

Des histoires de ce genre j’en ai tous les jours a raconter !

En fin de compte, une belle journée commence.

 

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