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BEJAR PASSION

BEJAR PASSION

MES PASSIONS AU FIL DES JOURS

Articles avec #peinture et poesie catégorie

Publié le par Yvette
Publié dans : #Plaisir des mots, #Peinture et poésie
Paul Gauguin

Paul Gauguin

Pas besoin d'en chercher vraiment la definition, cela dit bien ce que cela veut dire.

Voilà, cela signifie être de petite taille, inférieur à la moyenne.

J'ai cherché et je ne sais pas de quand date cette expression, cela ne doit quand même pas être récent!

Flo vient de me doner l'origine de cette expression et je l'en remercie!C'est une expression inventée par Peyo, qui a créé les schtroumpfs dont leur taille est d'environ 14 cms, d'où l'expression "haut comme 3 pommes"

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Peinture et poésie, #Maurice Carême
VAN STRIJDONCK Guillaume, peintre à son chevalet

VAN STRIJDONCK Guillaume, peintre à son chevalet

L'artiste

 

Il voulut peindre une rivière ;
Elle coula hors du tableau.


Il peignit une pie grièche ;
Elle s’envola aussitôt.

 

Il dessina une dorade ;
D’un bond, elle brisa le cadre.

 

Il peignit ensuite une étoile ;
Elle mit le feu à la toile.

 

Alors, il peignit une porte
Au milieu même du tableau. 

 

Elle s’ouvrit sur d’autres portes,
Et il entra dans le château.  

 

ENTRE DEUX MONDES

Maurice Carême

Publié le par Yvette
Publié dans : #musique, #Peinture et poésie
Peinture, écriture, musique!

Philosophes et écrivains devant la musique

Léo-Pol Morin

De tout temps, on a vu des philosophes et des écrivains s'intéresser à la musique. Platon, Aristote, Pythagore, Quintillien, Se Ma T'sien dans le passé, et plus près de nous Schopenhauer, Nietzsche, Jean-Jacques Rousseau, de nombreux autres, ont considéré la musique comme l'une des plus profondes spéculations de l'esprit humain. Les poètes ont toujours chanté Euterpe, et un Paul Valéry, de nos jours, ne dédaigne pas de flirter avec cette noble dame. Mais les poètes exaltent et magnifient toutes choses, tandis que les philosophes et les écrivains ont quelquefois la main dure.

Suite:http://agora.qc.ca/documents/ecrivain--

Déjà dans l’antiquité les Anciens avaient remarqué combien la poésie et la peinture vont de pair, lorsqu’ils considéraient le poète Homère comme « le meilleur des peintres ». De même Aristote, et plus tard le poète Horace dans son Art Poétique, déclaraient que la peinture et la poésie sont « comme deux sœurs ». Ce point de vue se poursuivra à la Renaissance, puis à l’époque classique. Depuis plus d’un siècle une grande complicité s’est manifestée entre peintres et poètes, à l’exemple de Baudelaire avec Manet, d’Apollinaire avec Derain, de Max Jacob avec Picasso, et de tant d’autres.

Je ne suis pas un grand peintre, mais j'aime la peinture.

Je ne suis pas un grand poète mais j'aime la poésie.

Je ne suis pas du tout musicienne mais j'aime la musique .

Yvette
 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Peinture et poésie, #Luc de Laval, #André Serra

      Luc De lavalle barques

     luc de Laval, les barques en bord de Seine 

      

La barque
La barque glisse, insensible au ressac

De l’éternité. Une barque mise à sac

Par des remous, des débris agités,

Sans mat, ni gouverne, ni cap affiché ;

Et qui va cependant dans des traverses

D’inconnu, Armée de courage et de paresse,

Droit vers un lieu mystérieux et précis.

Les vagues ont de vagues contours,

Avec de larges ravines et de l’écume

Autour, on dirait des tisons qui fument

Dans la lame mouillée comme

Un fer mis à l’eau et qui s’enrhume.

Tout est plat, tout est lisse ; en fuite éperdue.

Tout est perclus, fiché dans la dérive,

Mais pour autant le cap n’est pas perdu.

Dans l’inconscient vert, glauque et froid,

Règne une conscience suprême, et qui va Droit

vers des abysses où elle m’amène.

Impavide et soumis, je suis ma destinée,

Car je meurs dans la vague où je suis né.


André Serra, le 26.04.06

Publié le par Yvette
Publié dans : #Peintres célèbres, #Peinture et poésie

C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune,  bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud

Gustave Courbet, l'homme blessé

Gustave Courbet, l'homme blessé

 ...Ainsi, « L'Homme blessé », qui représente, sous les traits de Courbet lui-même, un homme en train de mourir, était-il à l'origine, nous révèlent les rayons X, un portrait du peintre et de sa maîtresse d'alors, Virginie Binet. Dix ans après, lorsqu'ils se séparent, il l'efface du tableau, comme de sa vie semble-t-il, et donne une signification complètement différente à l'oeuvre.  ...

Sources: les Echos

 

A mon avis ce tableau illustre très bien les deux derniers vers  de Rimbaud

 

...Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit...

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Peinture et poésie

 

 

 

  Fromentin--une-rue-a-Constantine.jpg

  Une rue de Constantine par Eugène Fromentin.

Soleil écrasant!

Constantine la ville préférée de mon père  !!

 

Lors d'une séance à un atelier d'écriture dont mon amie Marie-Jeanne était membre les consignes de départ étaient :

 

"Où partez-vous ?" "Où allez-vous"?

 

 

 

    Et Constantine lui est venue de suite à l 'esprit. 

 Besoin de revoir Constantine sa ville natale .

 

 

 

Depuis longtemps ,

luit

 - comme une veilleuse dans mon esprit -

le désir lancinant , douloureux , avorté

souvent de retourner au pays de ma naissance .

Il me faut le concrétiser .

Décision prise .

Je pars .

Appréhension, excitation , doutes quant au bien- fondé de cette initiative scandent les jours et les heures précédant mon départ .

Aérodrome .

Décollage de l' avion .

"Alea jacta est"

Je pars .

Je reviens aux lieux de l' antériorité .

L' Algérie .

Sa chaleur , sa poussière .

Je retrouve mon enfance bordée par le désert .

Dômes de cannelle des dunes .

Courbes sensuelles .

Sable ocre et roux .

Terre aride qui craque sous les pas .

Le plafond bleu- cobalt du ciel .

Succédant au désert ,

frontières entre le Sahara et les Aurès ,

les vagues mouvantes des champs de blé .

La lumière en flots dorés sur les douars écrasés de soleil .

Splendeur et misère .

C' est l' Algérie

et c' est ma ville .

A cette heure de grande chaleur , elle m' apparaît soudain en un flou saisissant lui donnant des airs de mirage .

Nid d' aigle accrochée à ses rochers , gorges profondes , ses multiples ponts jetés au- dessus de l' abîme .

Ville âpre et rude .

Ma ville de tant de peine .

Ma ville mon initiale .

Le temps s' immobilise .

Confronté à la réalité , le carbone du souvenir se fait diamant .

Je m' imprègne -

du chatoiement des couleurs : rouge des chéchia , indigo des chèches dont les hommes bleus couvrent leur visage , foule bigarrée des souks .

Grouillement d' hommes et de bêtes .

J' écoute -

les altercations , le braiment des ânes , le blatèrement des chameaux , les mélopées doucereuses et sauvages s' échappant des cafés où stagnent d' immuables joueurs de dominos .

Senteurs de musc et de jasmin.

L' appel à la prière coulant des minarets .

Tout me renvoie à ma longue liaison avec ce pays .

Ma maison .

Elle ouvre béante , la blessure de l' absence .

J 'avais oublié la brièveté du crépuscule , le passage sans transition de l' embrasement le plus somptueux à la nuit totale ,

le don inattendu des jardins , oasis de verdure , domaines de craintives gazelles .

"Atini Kahoua"

"Donne-moi un café"

Voudrais- je demander .

Pour rester éveillée , ne pas refermer mes paupières sur ce pays si longtemps disparu , là- bas de l' autre côté de la mer.

 

Marie Jeanne .

 

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Peinture et poésie

 

 

Charles-20leroux-987426.jpgCharles Leroux

 

Soleils couchants

Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées;
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !

Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde immense et radieux !

Victor Hugo

(Les Feuilles d'Automne)

Publié le par Yvette
Publié dans : #Peinture et poésie


Van Gogh   Automne

Voix des Arbres

Les arbres timides et forts
La nuit parlent à voix haute
Mais si simple est leur langage
Qu'il n'effraie pas les oiseaux

Près du cimetière où les morts
Remuent leurs lèvres de cendre
Le printemps en flocons roses
Rit comme une jeune fille

Et parfois comme le coeur
Prisonnier d'un vieil amour
La forêt pousse un long cri
En secouant les barreaux.

Marcel Bealu

Publié le par Yvette
Publié dans : #Peinture et poésie

  CorotForetFontainebleau

J B C Corot, En forêt de Fontainebleau

Sous les arbres

 

Ils marchaient à côté l'un de l'autre ; des danses
Troublaient le bois joyeux ; ils marchaient, s'arrêtaient,
Parlaient, s'interrompaient, et, pendant les silences,
Leurs bouches se taisant, leurs âmes chuchotaient.

Ils songeaient ; ces deux coeurs, que le mystère écoute,
Sur la création au sourire innocent
Penchés, et s'y versant dans l'ombre goutte à goutte,
Disaient à chaque fleur quelque chose en passant.

Victor Hugo

Publié le par Yvette
Publié dans : #Peinture et poésie

 

 

la place des Ailes St Seb

 

  J'ai écrit ce poème et exécuté ce tableau pour une exposition  en 2002.

Pendant la dernière guerre un avion s'est écrasé tout près de cet endroit le 21 juin 1940.

Le mémorial présente une hélice de l'appareil, à la mémoire des quatre aviateurs abattus ce jour-là.

 

 

L’oiseau blessé

 

 

Oiseau d’acier , sifflant et crachant mille feux,

Glorieux et fier, bravant l’ennemi dangereux ;

 

Oiseau blessé, tremblant de tout son pauvre corps,

Enveloppé du froid  terrifiant qui endort ;

 

Oiseau de flamme, plongeant dans un gouffre obscur,

Ultime éclair zébrant le ciel plombé et dur ;

 

Oiseau de cendre, immobile , encore fumant,

Qui avait écrit  «  LIBERTE »   avec son sang . 

 

Yvette.

 

 

 

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