Encore une histoire de fleurs de mon enfance.
Quand j'étais enfant, j'adorais les fleurs comme beaucoup de fillettes de mon âge. Mon père me réservait toujours un tout petit endroit où je pouvais faire pousser à grand peine quelques pensées. Et comme en bout de tout jardin qui se respecte, il y avait un compost, un grand compost, (car dans la caserne où nous habitions chacun avait sa parcelle de terre et le compost était commun.) Et tous les ans sur ce compost, au printemps, poussaient de superbes capucines, que je récupérais , transplantais et ... qui mourraient. Trop fragiles.
Depuis que j'ai déménagé, je me suis décidée à en semer, bien que : qui dit capucines, dit pucerons. Eh! bien non, mes capucines n'en ont pas. Et elles sont magnifiques.
Elles sont rampantes ou grimpantes, petites , grosses et vont du jaune pâle au rouge vif avec parfois un feuillage marbré vert et jaune. Leur seul défaut, on ne peut pas en faire de bouquet et en plus elles n'ont pas un parfum très attirant. J'en ai goutté , c'est poivré et pas déplaisant comme goût. Je préfère les regarder vivre et s'épanouir tranquillement.
Ma bronchite n'en finit pas, et la mauvaise saison arrivant, je me fais un peu de souci.