La dernière de Sissou
Salut les amis, c’est moi Sissou
Ben oui, vous me connaissez maintenant.
J’en ai une bien bonne à vous raconter.
Et je ne suis pas fier de moi.
Hier matin mes parents (bé oui quoi !) sont partis
Pour la journée chez Patricia ma grande sœur.
Comme il ne faisait pas beau, je me suis laissé enfermer à la maison.
Une bonne journée bien tranquille, ça ne fait pas de mal.
Quand ils sont rentrés vers 18h15, moi je suis sorti.
Vous savez, moi, je ne suis pas curieux, enfin pas trop !
Mais la porte du garage des voisins était ouverte.
Je le connais ce garage, y a plein de trucs intéressants dedans.
Tandis que je furetais, je ne me suis pas rendu compte
Qu’on fermait la porte derrière moi.
Prisonnier, moi ! L’horreur, ça recommençait !
C’est la troisième fois. Je me suis encore fait avoir.
Sapristi, je venais juste de sortir pour ma balade.
Coincé ! Et pour combien de temps.
Papaaaaa ! Mamaaaaan !
Ah ! Je n’ai plus de voix ! Déjà qu’elle n’est pas puissante.
Ils doivent surement être à table et ne s’inquiètent pas encore.
Et puis il va faire noir, et Maman va sûrement se tracasser.
Ah ! Mais chut, je crois que c’est elle qui m’appelle.
Maouh . Maouh.
Oh ! elle n’entend rien.
Ah ! Elle a eu l’idée d’aller côté rue.
Sissou, Sissou, il est l’heure de rentrer !
Maouh ! Maouh !
Tiens, mais j’entends miauler, où est tu mon garnement?
Maouh, maouh !
Ah ! Tu t’es encore fait avoir.
Attends je vais appeler les voisins.
J’ai honte, si vous saviez. Et ma balade ? Hein ?
Dès que la porte a été ouverte, j’ai filé comme une flèche.
Vite à la maison. Mais, non, la voilà qui bavarde.
Pas possible ! Et merci et remerci, et excusez-moi. Et patata…
Bon alors tu viens? On rentre, moi j’ai eu ma dose.
Je suis rentré et je me suis recouché.
Et voilà. Dire qu’ils vont partir ces braves gens.
Il faudra que je me méfie la prochaine fois.
Mais c’est plus fort que moi, que voulez-vous ?
Pas curieux, non, mais un peu quand-même !