Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
BEJAR PASSION

BEJAR PASSION

MES PASSIONS AU FIL DES JOURS

Publié le par Yvette

Faute avouée est à moitié pardonnée


Voilà une expression très " familiale " qui permet l'éducation des enfants à la vérité. Il se joue derrière cette pédagogie des enjeux extrêmement complexes que la taille de notre chronique ne permet pas d'aborder à fond. En voici néanmoins quelques aspects. Nous supposerons que les personnes impliquées agissent avec une conscience droite.
Lorsque quelqu'un vient " avouer " spontanément sa faute, il manifeste qu'il reconnaît que sa faute en était bien une et par là reconnaît la valeur du système moral auquel il appartient et finalement qu'il soutient en reconnaissant son acte comme une faute. Pour la famille ou la société qui doivent gérer l'écart qui a été commis par rapport à la règle, c'est une bonne chose, car il n'y a pas de remise en cause de cette règle. Au contraire, elle est sollicitée pour une poursuite de la vie commune. C'est donc l'intérêt du groupe social que de promouvoir un tel adage.
En ce qui concerne l'autre moitié de l'expression " à moitié pardonnée ", il y a plus encore à dire. Le pardon peut-il être une demi-mesure ? Ou plutôt, l'adage ne mélange-t-il pas deux dimensions qu'il ne faut surtout pas confondre : le pardon et la justice, l'avenir commun retrouvé et la nécessaire réparation d'une injustice ? Trop souvent ces deux dimensions sont confondues et engendrent des conflits intérieurs, des ambiguïtés et parfois des perversions insurmontables. C'est en mettant au clair cette distinction que l'on peut alors admettre un vrai pardon qui ne peut être réalisé à moitié et une vraie justice qui exige la réparation laquelle peut s'exprimer sous la forme de peine. Il ne peut y avoir d'appel au pardon pour couvrir l'injustice sous peine de pervertir le sens commun du bien, du vrai et du juste.

Source: discernement .com

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion

Suite ...

Biquet

 Nom d’origine : Négus. Surnoms : grand Biquet, Folcoche, Gromico, Mickey, Papic, Papikiniou, Tictic etc… 1970

  biquet ter

Grand Chat noir : Le Chat. Un adjectif le caractérisant : gentil. Il a réconcilié tout son environnement humain (voisins, famille, amis) avec la gent féline.

Nous habitions Nantes. Un matin, comme j’ouvrais la porte d’entrée de l’appartement, une tornade noire se faufila à toute vitesse entre mes jambes et alla se cacher dans le placard à vêtements de Patricia. Impossible de le faire sortir. Il a fallu que j’attende que Monsieur veuille bien sortir. Quand il a montré son nez, nous étions aussi surpris l’un que l’autre. Qui j’étais ? D’où il venait ? A qui il appartenait ? Comme toujours, réaction immédiate : As-tu faim ? Evidemment ! bon ! à la soupe. Et la suite, on s’en doute, le logement, bien que petit lui plaisait beaucoup. Mais es-tu chat ou chatte, hum !  Apparemment, après examen rapide, tu es une fille. Très sociable, douce, câline encore un peu bébé. Mais voilà, il était question pour nous de déménager. Ma conscience me forçait à retrouver ses maîtres, mon cœur me disait de n’en rien faire. Après quelques temps, je rencontrai sous le porche à l’entrée du vieil immeuble, un monsieur me disant savoir que j’avais hébergé un chat noir, il lui appartenait et m’a demandé si je ne pouvais pas le garder. Le vieil immeuble où il habitait étant frappé d’alignement, il devait partir et malade, aller en sanatorium avec son amie, vrai ou faux ? Toujours est-il qu’il a joué sur la corde sensible et j’ai gardé mon Biquet avec moi. En fait, c’était un mâle castré (aux abattoirs de Nantes !) âgé d’un an. Il s’appelait Négus car il était noir ; nous l’avions surnommé Folcoche car il sentait le tabac et nous pensions qu’il appartenait à une voisine célibataire qui fumait à bloc et que nous avions surnommée Folcoche à cause de son caractère non sociable. Donc, Biquet resta avec nous. Juste avant de déménager, notre petite Pupuce est arrivée, toute noire elle aussi avec un copain siamois. Et voilà, tout d’un coup, la famille agrandie. Après tout, nous allions dans une grande maison avec un jardin. C’était une vraie folie, dans l’appartement encombré de cartons. C’était chacun son tour, pour se cacher dans, dessus, derrière ces cartons, un vrai régal pour nous trois. Le Siamois, était plus discret.

Patricia allait à l’école tout près de chez nous. Elle m’affirma qu’un jour elle le vit dans la cour entouré d’un groupe d’enfants, il se faisait caresser. Il était facile pour lui de pénétrer dans cette école, il passait à travers « la cour des miracles ». Nous, nous faisions le tour par les rues et souvent nous ramenions la fille accompagnée de son chat. Il n’avait pas peur de la circulation et marchait près de nous comme un petit chien.

Quand nous sommes arrivés à St Sébastien, le froid ayant rapproché mes trois lascars, mais l’inconnu les effrayant un peu, alors nous les voyions à la queue leu leu, partir de chez nous et visiter le secteur, Biquet en tête suivi de Pupuce, noire elle aussi, et de Toto le Siamois. Au grand désespoir de  nos vieux voisins car le terrain n’était pas clôturé «dis, viens voir, il y en a trois ! ! ». La clôture a été rapidement faite, mais notre puce qui était l’agilité même avait pris ça comme un jeu : elle prenait un bon élan, et fonçait par-dessus le grillage les quatre pattes en éventail. On l’avait surnommée la gerboise tant elle était fine.

Notre grand Biquet, faisait l’admiration de tout le monde. Il était très grand et puissant. Sa fourrure était d’un noir d’ébène, lumineuse, soyeuse et lustrée. Quand on le rencontrait dans le jardin, on avait l’impression qu’il revenait du toilettage, tellement il était tiré à quatre épingles. Il était élégant, beau, fascinant.

Il était très grand. Son plaisir était de se coucher sur le dos et dès qu’il nous voyait, il allongeait ses pattes avant et arrière au maximum jusqu’à ce qu’il nous entende dire : « Oh ! qu’il est grand ! » et que nous prenions un mètre pour le mesurer.

biquet bis

     Il était très gentil, doux, câlin et docile. Patricia l’habillait avec des vêtements qu’elle avait quand elle était bébé. Il adorait ça. Il était joueur, coquin, très sociable. Cela ne le gênait pas d’aller rendre visite aux voisins, qui l’acceptaient bien car c’était un grand chasseur, il a dératisé tout le quartier. Un jour, Pupuce est entrée dans la maison. Nous avions des invités. Elle avait un rat dans la gueule et nous en a fait cadeau. Biquet n’a pas voulu être en reste, cinq minutes après il revenait lui aussi avec le même présent. C’était le branle-bas de combat, il fallait vérifier si les petites bêtes étaient vivantes ou mortes, pour éviter qu’elles ne souffrent. Je ne compte plus le nombre de fois où nous avons remis en liberté ces pauvres créatures.

J’ai déjà dit que Patricia aimait l’habiller. Une fois son copain déguisé, elle le déposait dans un panier, maintenait celui-ci sur le porte-bagages de son vélo et s’en allait en balade dans le quartier, notre Biquet tout heureux faisant semblant de dormir.

Biquet était considéré comme le chef de file. Comme il s’absentait rarement, (il ne partait jamais longtemps), j’attendais qu’il soit là pour donner à manger à tout le monde, la chienne y compris. Il était gourmand mais pas voleur, il ne griffait jamais. C’était un grand ronronneur, il dormait toujours avec nous la nuit, surtout avec Patricia. Il avait dû être sevré trop tôt, et suçait tout le linge doux qu’il trouvait, il « patinait » dessus et le tétait. Quand il dormait avec Patricia, il s’attaquait à sa chemise de nuit. Il a fallu la sacrifier et la lui réserver ; c’était son « tète-suce » comme l’appelait Patricia qui était encore petite. Biquet n’est plus depuis longtemps mais le tête-suce est toujours là.

Il aimait les humains mais aussi ses congénères, il n’était pas rare de le voir faire la toilette même des autres chats voisins, n’importe où, et jusque sur le milieu de la route. Un jour, une des chattes a attiré plusieurs chats du quartier dans le jardin, et notre Biquet qui ne comprenait rien pensait que c’était pour jouer ; il s’est retrouvé sur le dos avec un copain à califourchon sur lui, lui, pensant que c’était pour jouer, l’autre le prenant pour une chatte un peu bizarre.

Il avait deux maisons, chez nous et chez mes beaux-parents au bout du jardin. Il faisait la sieste avec grand-père, affalé sur sa poitrine. Il était pourtant très lourd, mais on ne pouvait pas le repousser. Ce chat était une exception. Il nous suivait comme un petit chien. Quand il y avait des restes à la fin des repas, Grand-père appelait Biquet en tapant dehors avec une cuillère sur le bord d’une assiette ; notre grand chat comprenait le message et se précipitait à toute vitesse dans le fond du jardin.

En 1978, il avait à peu près huit ans, on a remarqué qu’il avait moins d’entrain, son poil n’était pas beau. Le vétérinaire lui a fait une prise de sang, il avait un taux d’urée important, il n’y avait pas grand-chose à faire. En novembre j’ai été hospitalisée, pour un problème thyroïdien. En revenant à la maison, j’avais un beau cadeau, une belle chatte grise m’attendait, Nénette. Mais mon Biquet n’allait pas mieux. Il est parti pendant trois jours, puis il est revenu encore plus affaibli. J’ai décidé de l’emmener le soir même chez le vétérinaire, malheureusement il m’a échappé et nous ne l’avons plus revu. Il avait dû sombrer dans une sorte de coma léger pendant trois jours puis il était revenu nous dire adieu à sa façon, et a fait de même chez mes beaux-parents. Nous avons fait tout le quartier, personne ne l’avait vu. Ce fut une grande perte pour nous. Il n’a pas voulu nous montrer sa déchéance et a préféré partir, seul. Nous gardons un souvenir inoubliable de ce chat, je le répète, c’était Le Chat, qui plus est, un chat noir. Nous étions en adoration devant lui. Depuis Biquet, j’ai toujours eu un chat noir à  la maison. Comme nombre de félinophiles, j’ai un faible pour ceux dont le pelage est de velours noir avec comme seuls repères deux immenses yeux cuivrés ou verts, quand ils veulent bien nous les laisser entrevoir. Pour nous c’est un porte-bonheur. Qui allait prendre la suite ? Et bien c’est tout trouvé. Ati, la petite chatte noire qui avait élu domicile chez nous, trois ans plus tôt, et qui était très discrète. Elle a été notre compagne pendant vingt-deux ans.

On avait surnommé Biquet « Tictic » car avec l’âge ses griffes n’étaient plus rétractiles, et quand il marchait sur le carrelage, on le reconnaissait, il faisait un petit bruit particulier.

à suivre ...

Publié le par Yvette

Le jeu n'en vaut pas la chandelle.

Ce proverbe signifie qu'à l'époque où il n'y avait pas d'électricité et où l'on ne pouvait jouer qu'à la lumière d'une chandelle, les moyens (la chandelle) à fournir pour obtenir la fin (le jeu entre amis, voire l'enjeu d'un jeu d'argent) sont disproportionnés. En l'occurence, la chandelle serait d'un prix trop élevé pour obtenir l'enjeu en question.

Autrement dit, ce proverbe nous renvoie à la notion de proportion entre les moyens que je mets en oeuvre et le résultat ou la fin que je veux obtenir. Deux critères majeurs devraient nous empêcher de passer à l'acte : La disproportion entre le moyen et la fin (écraser une mouche avec une bombe atomique) ou utiliser un mauvais moyen pour obtenir une bonne fin (torturer quelqu'un pour sauver des gens).



source: Discernement.com

Publié le par Yvette
Publié dans : #Gouraya algérie
Gouraya!
Vidéo découverte sur Youtube

Cette vidéo rapporte exactement l'endroit où j'ai passé mon enfance!
La Mairie, la poste, l'allée de palmiers, la rue principale,
Les arbres aux troncs blanchis, les plages, le ponton....
Bien-sûr, maintenant il y a des immeubles aux alentours
mais le centre n'a pas changé.
Quelle émotion quand je revois tout ça!
 Et la description que j'en ai faite dans mon livre est fidèle,
 Non! je n'ai rien oublié! 
Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes chats d'occasion


Suite ..

Pupuce 1 et 2

 

J’ai eu deux Pupuce : une grise et une noire.

Ma Pupuce grise adorable, chatte trouvée elle aussi, était toute jeune et m’a suivie quand nous avons déménagé. Elle est venue avec moi chez Grand-père et Grand-mère (mes beaux-parents). Quand je rentrais du travail à vélo, elle venait tous les soirs à ma rencontre sur la route. Elle était un grand réconfort pour moi, Michel faisait son service militaire en Algérie. Quand nous nous sommes mariés, les propriétaires du meublé où nous devions habiter, ne voulaient pas de chat chez eux. Il a fallu la laisser chez les parents de Michel, elle s’est fait écraser dans la rue peu de temps après. Michel avait lui aussi une chatte noire chez ses parents : Mimi. Je l’aimais beaucoup. Elle aussi est morte tragiquement, noyée dans le puits des voisins.

Ma puce noire, tout en finesse, est arrivée tout bébé à l’appartement du Quai Hoche. Elle venait de « la cour des miracles » en bas. C’était une petite chatte adorable, qui aimait jouer surtout avec son copain Biquet, arrivé lui aussi en même temps qu’elle. Quand on a déménagé de Nantes pour venir habiter dans la maison neuve de St Sébastien, ils étaient trois : Pupuce, Biquet et Toto le Siamois. Il faisait très froid, (-7°), le chauffage n’était pas encore installé. On les a retrouvés blottis ensemble sur un même fauteuil ! Heureusement le lendemain le chauffage était en marche.

Pupuce avait une particularité : on savait quand elle était enceinte, elle avait une bouffiole à la lèvre, un genre d’abcès. Elle était «raciste». C’est elle qui repoussait ses petits qui n’étaient pas noirs comme elle. Elle adorait courir après Biquet, son grand copain. C’était une joie de les voir grimper au poteau et courir. La circulation dans la rue, même si elle n’était pas aussi importante qu’aujourd’hui, a eu gain de cause sur cette petite chatte insouciante du danger.

  A suivre ...

Publié le par Yvette
Publié dans : #Peintres célèbres

Treapezaroff matin a la campagne

Michel Trapézaroff, matin à la campagne


Encore une merveille!
Non ce n'est pas une photo!
 Enfin si , mais une photo de tableau de ce peintre si talentueux.

D'autres tableaux de ce peintre  à voir sur mon blog.
Trapezaroff, neige à Combloux
Trapezaroff, un peintre extraordinaire!

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mes peintures à l'huile


Corsept dans l'EStuaire de la Loire
Tableau que j'ai peint à l'huile sur toile de lin.

DSC00264 CorseptCet étier qui longe la Loire m'a attiré, j'ai donc essayé de le reproduire sur Toile.

Corsept (Corsoeut en gallo, Korzed en breton est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais.


Les habitants de la commune s'appellent les Corseptins et les Corseptines.

Corsept est situé sur la rive sud de l'estuaire de la Loire, à 19 km au sud-est de Saint-Nazaire et 50 km à l'ouest de Nantes.



Publié le par Yvette
Publié dans : #Poésie d'auteurs

DSC01547 feu bisMon plaisir:
Un feu dans la cheminée,
un fauteuil et un chat (ou deux) sur les genoux!!
Quelle belle poésie nous a faite Jacques Dellie !!!

Le coin du feu, Jacques Dellile




Suis-je seul ? je me plais encore au coin du feu.

De nourrir mon brasier mes mains se font un jeu ;

J'agace mes tisons ; mon adroit artifice

Reconstruit de mon feu le savant édifice.

J'éloigne, je rapproche, et du hêtre brûlant

Je corrige le feu trop rapide ou trop lent.

Chaque fois que j'ai pris mes pincettes fidèles,

Partent en pétillant des milliers d'étincelles :

J'aime à voir s'envoler leurs légers bataillons.

Que m'importent du
Nord les fougueux tourbillons ?

La neige, les frimas qu'un froid piquant resserre,

En vain sifflent dans l'air, en vain battent la terre,

Quel plaisir, entouré d'un double paravent,

D'écouter la tempête et d'insulter au vent !

Qu'il est doux, à l'abri du toit qui me protège,

De voir à gros flocons s'amonceler la neige !

Leur vue à mon foyer prête un nouvel appas :

L'homme se plaît à voir les maux qu'il ne sent pas.

Mon cœur devient-il triste et ma tête pesante ?

Eh bien, pour ranimer ma gaîté languissante,

La fève de Moka, la feuille de Canton,

Vont verser leur nectar dans l'émail du Japon.

Dans l'airain échauffé déjà l'onde frissonne :

Bientôt le thé doré jaunit l'eau qui bouillonne,

Ou des grains du Levant je goûte le parfum.

Point d'ennuyeux causeur, de témoin importun :

Lui seul, de ma maison exacte sentinelle,

Mon chien, ami constant et compagnon fidèle,

Prend à mes pieds sa part de la douce chaleur.


Jacques Dellile

Bienvenue sur mon blog

 

 

Nombre de visiteurs depuis le 04 04 2008

399 070


 

 
 
La liste de mes amis blogueurs est trop longue pour être mise sur cette page. Si vous voulez la consulter, allez ci-dessous, dans Activité du Blog et vous les trouverez.

 

Articles récents

Archives

Merci à Vous!

 

Merci de votre visite.
N'hésitez pas à revenir,
la porte est ouverte
de jour comme de nuit...
Les poèmes signés Béjar ou Yvette
sont ma propriété et je vous demande de ne pas me les "emprunter" sans mon autorisation.
Merci à vous et à bientôt

Mon livre sur Gouraya.

 


 

 
 

Hébergé par Overblog