MES PASSIONS AU FIL DES JOURS
J'ai pris ces belles bougies
chez Tachka link
Le nouveau jardin de Sissou
Je vous ai raconté que Sissou nous avait fait une déprime
à cause de la disparition de son arbre.
Eh! bien, nous venons de tout faire
pour qu'il puisse se retrouver au calme en bordure de rue:
voir sans être vu!
La Loire
La poésie de VIELÉ-GRIFFIN est d’une clarté limpide ; le poète veut ouvrir des fenêtres, respirer. Sa poésie est faite de couleurs, de lumière et d'eau comme par exemple lorsqu'il chante la Loire
:
"La lente Loire passe altière et, d'île en île,
Noue et dénoue, au loin, son bleu ruban moiré ;
La plaine, mollement, la suit, de ville en ville,
Le long des gais coteaux de vigne et de forêt ;
Elle mire, orgueilleuse, aux orfrois de sa traîne
Le pacifique arroi de mille peupliers,
Et sourit doucement à tout ce beau domaine
De treilles, de moissons, de fleurs et d'espaliers.
Ce jardin fut le nôtre ; un peu de temps encor,
Ta douce main tendue en cueillera les roses ;
J'ai regardé fleurir dans sa lumière d'or
La fine majesté des plus naïves choses :
Les reines ont passé : voici la royauté
Des Lys, que leur blason au parterre eût ravie,
Et voici, fraîche encor d'éternelle beauté,
La frêle fleur éclose à L'Arbre de la Vie."
L’ajonc et le genêt
Connais-tu le pays ou pousse l’ajonc d’or ?
Connais-tu le pays où pousse le genêt ?
L’un a protégé de pics son robuste corps,
L’autre se balance fragile et mignonnet.
Ils fleurissent le rude pays d’Armorique,
L’un en touffes drues symbolisant l’homme fort
Besognant durement dans ces contrées celtiques,
Et avec la glèbe et l’océan faisant corps.
L’autre en tiges harmonieuses se balance,
Sur la lande comme ces courageuses femmes,
Courbées sur la terre avec cette douce aisance,
Et cachant au fond de leur cœur de chaudes larmes.
L’ajonc et le genêt, tous deux d’or vêtus
Fleurissent la Bretagne, sous un ciel écru.
Yvette
Le ciel est, par-dessus le toit...
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
--Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
Paul VERLAINE, Sagesse (1881)
Aujourd'hui je pense à ma petite Saona
qui nous a quittés il y a un an.
J'avais écrit un petit poème sur elle.
Je l'avais passé tout au début de mon blog
mais comme je n'étais pas connue,
enfin comme je n'avais pas beaucoup de visites, je vous l'ai remis.
Je pense à elle car elle a son ami Socrate
qui a la même maladie qu'elle
et qui va bientôt nous quitter.
Saona
avec en arrière plan,
une photo de mes deux petits-fils ,
il y a plus de 10 ans!!
Saona petite chatte noire
Savez-vous ce que je vois quand je regarde Saona ?
Quand elle se prélasse au soleil, la surface de son pelage noir pétille d’une multitude de minuscules reflets multicolores. Les couleurs de l’arc-en-ciel. C’est chatoyant.
Quand il y a du brouillard, une petite pluie fine ou tout simplement de la rosée, sa toison est recouverte d’une myriade de gouttelettes irisées. C’est étincelant.
Quand le vent souffle, elle n’aime pas ça. Cela la décoiffe. Sa fourrure est en désordre, avec des petits cratères mouvants, se déplaçant au gré de ce vent fou. C’est ébouriffant.
Et quand il fait froid, elle revient à la maison toute gonflée, toute ronde et qu’elle est belle alors. C’est éblouissant.
Et que j’ai de la chance de pouvoir admirer tout ça !
Cette boule de poils noirs, lovée en rond,
Sur le coussin griffé du fauteuil du salon,
Paraissant dormir d’un sommeil mystérieux,
Abandonne son corps au plaisir de mes yeux.
Ce ventre brillant, soyeux et déjà dodu
Au parfum d’herbe sèche, de menthe, et de thym
Me tente et appelle mes joues et ma main
Pour des caresses sages, souvent retenues.
Les paupières closes mais toujours frémissantes,
Agitées en rêve dans lequel, impuissante,
Devant ce monde étrange qui s’est refermé
Ce matin, à mon tour je voudrais pénétrer.
Ce chat, qui le jour est prêt à faire le gros dos,
Poil hérissé, soupçonneux et sortant ses griffes
Ce chat que j’aime, voulant paraître agressif,
Oublie
la crainte et la tourmente dans le repos.
Yvette
Nombre de visiteurs depuis le 04 04 2008
399 070
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Merci de votre visite.
N'hésitez pas à revenir,
la porte est ouverte
de jour comme de nuit...
Les poèmes signés Béjar ou Yvette
sont ma propriété et je vous demande de ne pas me les "emprunter" sans mon autorisation.
Merci à vous et à bientôt
Mon livre sur Gouraya.
Hébergé par Overblog