Il est toujours fortifié, et comporte à la fois des écuries (ou des enclos)
pour les montures et les bêtes de somme, des magasins pour les marchandises
et des chambres pour les gens de passage.
au moyen orient lieu où les caravanes de marchands font halte
Mémé met son grain de sel !
Dame, j’connais point ce mot-là moi. Mais j'vois Yvette qui commence à taper sur le clavier de sa machine à écrire, ( oui! je sais! son ordi quoi !) c’est qu’elle a dû trouver de quoi causer ; j’lui fais confiance. C’est point que j’suis curieuse mais tout d’même, j’aimerais bin savoir.
Le bordj dans mon village
Ah ! ben voilà, j’m’en doutais bin, elle est core repartie dans son pays. Elle raconte que des caravaniers elle en a vu passer dans son patelin. Là-bas on se déplaçait pluss en bourrin (à cheval !!) qu’en voiture et pour cause les routes, c’était pas le top ! Les cavaliers, y avait que ça. D’ailleurs dans la caserne où elle était avec ses parents, y avait des canassons , et son père était un cavalier émérite. Y avait des voitures aussi mais très peu et un car.
Le fortin qui servait de gendarmerie et où j'ai passé 6 années de mon enfance
Mais avec tout ça, son mot qui est long, CARAVANSERAILS, j’vois point c’que c’est dame. Elle va sûrement en dire deux mots. J’sens que p’t’être ça a un rapport avec les caravanes. J’va lui laisser l’temps d’avancer sinon elle va bin renâcler après moi ! L’est bin capable. Sinon je prendrai contact avec le Totor de Ghislaine, il saura, l’est plus intelligent que moi, j’verrai bin
Voilà, on y arrive. Je lis !
Alors dans son village, « y avait trois endroits qui à l’origine pouvaient servir de caravansérail. Le bordj dans le bas du village qui formait une grande place, une sorte d’enclos, où il y avait l’église, les instituteurs, le garde-champêtre, les écoles, tout le monde était regroupé là. Et en haut du village en dehors il y avait un fortin qui a fini par servir de gendarmerie. Et là vivaient tous les gendarmes autour d’une très grande cour et où il y avait l’écurie avec les chevaux », on y arrive !
« Et le jour du marché, la veille, tous les indigènes descendaient de la montagne avec leur femme et leur monture qui était parquée dans un autre enclos. Sauf qu’il y avait peu de chevaux, c’était surtout des mulets ou des bourricots !!
C’est au plus profond de mon être, jamais je n’oublierai cet endroit, c’est viscéral chez moi, et ce n’est pas à 77 ans que ça va changer.
Je n’ai pas beaucoup d’anagrammes mais vous aurez eu un autre passage de mon enfance dans un pays merveilleux. »