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BEJAR PASSION

BEJAR PASSION

MES PASSIONS AU FIL DES JOURS

Publié le par Yvette
Publié dans : #Face à face, #défi écriture Ghislaine, #Animaux, #chats, #Plaisir des mots

Notre amie Ghislaine nous propose

les 8 mots

Face, regard, fuir, peur, réserver,

donner, énergie, famille, cap, stimuler

Vous pouvez n'en prendre que 8.

............

ou thème '' face à face""

défi écriture 119

Ce matin à mon lever, nous nous sommes trouvés face à face, Max et moi. Il ne savait pas quoi faire : rester sur sa réserve et attendre que je fasse marche arrière ? Ou fuir ! Vous devez bien vous douter que Max est un chat, que je nourris régulièrement matin et soir, il est très régulier. Perdu, abandonné ou mal nourri ailleurs ?

 Il vient de très loin, je le vois dans les champs alentour. Mais ce matin il avait décidé d’attendre que je lui donne à manger, mais dans la cuisine, d’habitude il fait du bruit dans le tunnel de la chatière où je lui glisse sa pitance. Pas besoin de stimuler son appétit avec des gâteries comme mes vieux !

Il y avait dans son regard un mélange de peur mais en même temps, une sorte de soumission, oh ! toute relative, il faut bien le dire. Il me donnait l’impression qu’enfin, au bout de deux ans, il allait passer le cap : celui de poser son sac et s’installer dans le coin. Il a fini par rejoindre sa chatière, lentement devant moi.

A-t-il une famille ? Je n’en sais rien. Ce que j’ai vu dans la matinée c’est qu’il se promenait tranquillement dans le jardin, après avoir eu sa double ration matinale, il est repassé par la chatière tout aussi calmement, j’étais dans la véranda, et est ressorti par la porte de la chambre qui donne sur le jardin.  Apparemment, il s’entend bien avec tous les autres chats et avec la chienne, ce qui me fait penser qu’il a dû connaître ou doit vivre chez des humains avec d’autres congénères.

Au début, dès qu’il me voyait il se sauvait à toute vitesse, l’énergie ne manquait pas. Maintenant il est très gros, logique avec ce qu’il mange, et très grand, magnifique roux et blanc, vraiment c’est un très beau chat ! Si je ne fais pas attention, il s’approche des autres qui reculent un peu et le laissent manger leur part. Pas castré, mais comme je ne peux pas l’approcher, il n’est pas près de passer chez le vétérinaire.

Pourquoi ce prénom « Max »? Ce chat est un voleur, il engloutit à toute vitesse, n’importe quoi, on a l’impression qu’il vole ce qu’il trouve. Et la chanson : « il est libre Max, y en a qui disent qu’ils l’ont vu voler ». Mais lui il n’a pas d’ailes, ce n’est pas le même verbe !

Ces photos sont prises par ma fille de sa fenêtre de cuisine!

Publié le par Yvette

Pour dimanche 26 avril

mot mystère  11 lettres 

    A E E I U C G L M N R

cardinal chargé d’assurer l’intérim en l’absence du pape

CAMERLINGUE

Dame j’sais point c’qu’elle a Marceline, ma biquette, al arrête point de gueuler. L’a point l’air en forme, dame ! a veut point manger son grain.

C’est vrai qu’c’est une miraculée, al avait été ben malade quand qu’elle était jeunette. L’était malingre, faisait pitié à voir, c’est pourquoi j’y tiens tant. J’ai tout essayé, des épluchures de légumes, d’la graminée, du foin. Al est pourtant point maigre, lui faudrait un régime, mais moi j’sais point quoi lui donner, les « bétes » c’est comme les humains, oui da !

J’sais point quoi lui donner pour la calmer, pt’être qu’elle a kèke chose dans sa paillasse, elle renâcle sans cesse. Faut que j’regarde de plus près, sinon j’va être obligé d’la mener durgence chez l’véto, c’est Lucien, un cousin germain à feu mon bonhomme. Ce s’ra ben un miracle s’il me la réanime.

 Oui, je sais vous pensez que le véto il peut venir, mais ma Marceline, al est comme un chien, al me suit partout et ça va lui faire prendre l’air. C’est p’têtre d’la malice, elle est coquine, aussi. Mais al a jamais agnelé, c’est ptêtre, ça ! Moi j’veux point pask’après je frais quoi moi du petiot, j’suis plus en âge.

Mais avec ce foutu virus, faut qu’je remplisse une feuille, sinon, j’va m’faire arrêter par les pandores. Et pis j’espère que ça va être ouvert.

Et faudra que j’lui r’mette sa clarine, ça fra mieux ! J’aime beaucoup ma biquette.

Publié le par Yvette
Publié dans : #Vent, #Défi d'Evy, #Plaisir des mots

Cette semaine chez Evy le thème du 19/04/20 au 26/04/20

C'est " Le vent "

--- Les 10 mots

 

Invisible, Zigzague, Cogner, Blafard, Propulse, Centre,

Frémissement, Envol, Soudain, Infini...

 

Il y avait Borée, ou Bora le vent du nord, si je ne me trompe qui souffle violemment faisant cogner les volets, les portes et propulsant tout sur son passage, Accompagnés de la bise, les hommes rentrent des champs, blafards et zigzagant sous la force des bourrasques glaciales.

Euros lui, vient de l’Est, guère mieux. Autant le savoir je n’aime pas le froid. Sournois, il fait ployer les peupliers, les saules au bord des rivières, se calme et soudain reprend sa danse infernale.

Zéphyr, ah ! Zéphyr je l’aime assez, il nous apporte des odeurs infinies d’océan, et de lointains voyages accompagnés de l’envol dispersé des mouettes. Bien entendu, il apporte des pluies bienfaisantes mais souvent épuisantes. Mais j’aime son nom ; il sonne bien à l’oreille.

Et Notos, vent du sud presque invisible, souvent accompagné de Sirocco venant de l’Afrique. Ce vent décoiffant, soulevant les robes des femmes, nous annonce la fin de l’été, l’arrivée du Mistral, et aussi de la Tramontane.

Tous ces vents soufflent plus ou moins ardemment, faisant frémir la surface des rivières ou étangs. En automne ils arrachent les feuilles des arbres pour former un épais tapis sur le sol qui à son tour s’envolera. Qu’ils sont nombreux ces vents ! J’oubliais, l’Alizé, l’Aquilon, le vent d’Autant, la brise...

L’entendez -vous ce vent qui essaie de passer par les moindres interstices ? L’entendez-vous ?

 Non je ne suis pas fille du vent ! Je suis fille du soleil et de la mer !

 

Amazon

Publié le par Yvette
Publié dans : #Défi d'Evy, #printemps, #Au-gré-de-mon-jardin

Cette semaine le thème du 13/04/20 au 19/04/20

C'est " Balade Printanière   "

--- Les 10 mots

Jolie, Groupe, Radieux, Oiseaux, Odorant, Envoûtant, Enivrent, Velours, Chamarré, Yeux...

Balade printanière chez Evy 261

 

 Balade à l'intérieur de mon jardin,

Confinement oblige !

Radieux soleil d’avril !

Odorant muguet de mai !

Enivrant lilas blanc !

Chamarre de fleurs des champs !

Velouté de pétales de roses !

Jolies petites pensées !

Groupes serrés de primevères

Envoûtants sous-bosquets !

Oiseaux aux doux chants charmeurs !

Yeux ivres de félicité !

 

Notre amie Ghislaine nous propose 

8 mots

Empreinte, visible, brume, froisser

envers, légendaire, clapotis, frimas.

ou le thème "" Temps ""

 

Les frimas oubliés, les brumes aérées,

Les bourgeons éclatés, leurs feuilles défroissées,

Encore satinées, aux couleurs mordorées,

Commencent à cacher le soleil au lever.

 

Le printemps est bien là, les oiseaux font leur nid !

Les brindilles tombent, cassées dans les taillis,

Reprises ensuite, pour un nichoir fini

Proche du fin ruisseau au si doux clapotis.

 

Le nature a changé, à l’endroit, à l’envers,

Elle nous éblouie, empreinte légendaire,

Dehors nous attire, et moi si casanière,

Je sors pour aspirer cette douce lumière.

 

Au jardin le muguet, blanc, à peine visible,

Par son exhalaison, me force à me baisser.

Pourtant je dois rentrer, force incompréhensible

Incidence proche, me faisant frissonner.

 

 

Aujourd’hui et demain.

 

Aujourd’hui la pluie

 Aujourd’hui, mon corps,

Aujourd’hui, ma fatigue,

Aujourd’hui ! Aujourd’hui …

Demain je ferai mes courses,

Pas aujourd’hui!

Demain j’irai faire des photos,

Demain, je marcherai sur le sable de la plage,

Demain je marcherai, je marcherai.

 Demain j’oublierai mon corps,

Demain j’oublierai aujourd’hui.

 Demain ...

Publié le par Yvette
Publié dans : #Plaisir des mots, #Mot mystère, #Mémé

Lettres pour un mot mystère

A E E E I O B C D R R S 

Subterfuge, action  simulation ou dissimulation adroite destinée à tromper sans mentir mot ancien  

Mémé victime d’escobarderie

V’la t’y pas qu’en rev’nant d’chez mes copines, en soirée et  rapidement, qu’à la croisée d'mon ch’min, j’vois un bougre adossé au gros arbre et qui r’gardait dans mon terrain. J’arrivais lentement pour l’observer à la dérobée ! Qui qu’c’était ? Légèrement crade vu de loin, de près ça d’vait être ben pire ! Comme il bougeait pas, j’a quand même approché, il m’a vue, et a commencé à me baragouiner des choses que j’comprenais point.

On m’croira point pour sûr si j’ raconte ça. Franchement il sentait mauvais. Donc plus que j’reculais, et plus qu’il s’approchait, y avait pas core le virus à c’moment là , heureusement ! Il a fini par écraser son mégot tout noir dans l’herbe et là ça allait mieux, je pigeais qu’en fait il cherchait un endroit pour roupiller la nuit, à l’abri : une grange, un cabanon ! il avait un accent comme qui dirait canadien. Il était, d’après lui un globe-trotter et passait pour « semer la bonne parole ». Bon , moi j’suis pas chienne, j’lui ai dit qu’il pouvait aller dans la grange, ou le caberneau, darère la maison, point question d'le faire rentrer chez moi, j’suis seule, hein ! J’lui ai donné une bolée de cidre et un quignon d’pain avec du fromage et j’l’ai laissé.

« Bonne parole », moi, j’y comprends rin ! Pas b’soin d’ça, pour faire du bien autour d’mé, c’est une question d’éducation. J’suis rentrée et j’ai ben fermé toutes mes portes à clé, et pis mangé ma p’tite soupe et après : télé et au pieu. J’entendais point de bruit, j’ai ben dormi.

 Ben, c’est sûr on va point m’crère! le matin, les bras m’en sont tombés. J’étais badée (bouche-bée) L’avait foutu l’camp, le gaillard avec deux d’mes poulettes racées. Heureusement qu’il a point vu mon p’tit cabri ou ben il a pensé qu’il aurait pleuré et m’aurait réveillée. Et l’est rentré dans ma serre mais c’est point la saison. Et il disait « semer la bonne parole » … J’me suis core fait berner. C’est vrai qu’il avait une sale goule,  paraissait un peu sournois ! J’avais point l’air fine avec ma bière à la main que j’voulais lui offrir !! J’vais en causer à personne que j’me suis fait berner, non, dame !

J’suis r’tournée dans ma carrée toute penaude et colère en méditant sur ces gens rusés qui vous embobinent ben avec de belles paroles.

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #Défi écriture Ghislaine, #Nature, #Mes peintures à l'huile, #Plaisir des mots

Nature, chez Ghislaine, défi 117

Nature, peinture chez Ghislaine, défi 117

Nature.

Nous étions partis à quatre.

Trois peintres et mon mari qui nous servait de chauffeur.

Nous étions à la recherche de sujets de peinture.

Ce chemin était magnifique, je n'arrivais pas à m'en extirper.

Les arbustes faisaient une voûte au-dessus de nous.

 La végétation abondante et très serrée était variée

 Et poussait d’une manière un peu fantasque.

Les grands chênes et les saules paraissaient âgés.

Un décor magnifique s’offrait à nos yeux.

 Le ciel au travers des branches était bleu

Mais avec des nuages de différents tons

Musardant en cette fin de saison.

Les frondes aériennes des hautes fougères

 Commençaient à changer de tons,

Les verts devenaient jaunes et vireraient bientôt au roux.

Quelques petites taches rouges de bryone enchevêtrée

Dans ce camaïeu de vert, fascinaient mes yeux de peintre.

 J’emplissais ma vue de ce merveilleux spectacle qui s’ouvrait devant moi.

Moi, toujours en arrière à musarder et eux trois devant.

Ils ne se doutaient pas que j'allais prendre cette photo

Que de bons souvenirs avec mon mari

Qui participait à tous mes déplacements et stages.

 

Nature, peinture chez Ghislaine, défi 117

Un tableau que j'ai fait en bord de Sèvre.

Ce tableau a eu hélas une mésaventure !

Des personnes âgées me l'avaient acheté et plusieurs années après j'ai reçu un coup de téléphone de la dame (devenue veuve) qui m'a dit s'être fait volé le tableau au cours de son déménagement.

Je voulais le garder pour moi ce tableau mais ils insistaient tellement ...

Il faut croire qu'il a plu à celui qui l'a chapardé.

Où est-il maintenant? A-t-il voyagé?  ou peut-être enfermé dans un placard et il ressortira dans des années, sait-on jamais!

Publié le par Yvette
Publié dans : #Mot mystère, #Plaisir des mots, #Lilousoleil, #Mémé

mot mystère 17,

Chez Lilousoleil

12 lettres Anagrammes

       I E E E U U N N Q Q L L 

délai de cinq ans accordé à un débiteur pour régler une dette ( ancien droit français)

 

QINQUENELLE

 

Mémé confinée !! C’est la "guérre" !

 

Oh ! dame dé za matin que j'suis mal lunée,

Avec c’te confinement, ça va point !

J’m’ennuie ! J’sais point quoi faire.

J’tourne en rond.

Pis d’vant chez moi, y a pas la queue d’un marcou qui passe.

Avant y avait toujours une grouillée d’galopins…

 

J’vous l’dis les temps changent !

 

J’ai enquillé des vieux bouquins, c’est tout. Quelle guigne !

L’unique visite que j’ai,

C’est Nellie de temps en temps,

Avec sa feuille, son attestation,

Quand qu'elle m’apporte mes courses !

 

Mes plus proches voisins sont à une lieue d’chez moi

 Et j’ai point l’droit d’bouger!

Paraît qu’les pandores ils vérifient tout,

même qu’ils sont à ch’val dans Paris.

Les canards z'ont pas peur d’eux,

Ils se trimballent tranquillement dans les rues.

Pov bétes ! ils doivent rin comprendre,

Vont déchanter sous peu quand que ça va reprendre,

Les hommes vont vite oublier ça !

 

De plus, la télé, elle est nulle,

Y a point grand-chose à r’garder !

On voit qu’des trucs sur le virus,

C’est pas la joie, dame !

Et qui sait combien de temps qu’ça va durer.

Et à mon âge, z’auront point besoin d’m’envoyer à l’hosto !

Ça coûtera moins cher, pour sûr.

Direct le cimetière retrouver mon bonhomme !

Vous y pensez pas, vous ?

 

Ben,  quand qu’on fait les comptes, hein!

Y en a bin qu’auraient pas voulu la quitter la terre !

Surtout tous ceux qui se sont décarcassés

Pour soigner les malades et qui z’ont point été épargnés.

Là! c’est point drôle!!

Z’ont donné leur vie pour que les autres vivent !

Moi, ça m'fait bouillir !

 

Sous peu, y aura pu d’hommes pour la « fenation » !

 

J’vous l'dis, j’suis point d’bonne humeur dé za matin.

Même pas envie d’faire mon fricot, manque plein de trucs !

Les magasins sont dévalisés, la razzia,

Comme pendant la « guérre ».

On va finir par avoir des tickets !

Il l’a bin dit m’sieur l’président :

C’est la « guérre » !

 

Publié le par Yvette
Publié dans : #L'instant, #Plaisir des mots, #Défi d'Evy

10 mots à insérer :

Présent, Précieux, Pleinement, Place, Matin,

Journée, Maintenant, Vie, Parfois, Changer

Thème : « L’instant »

 

Image pinterst

Viens ! Donne-moi la main comme avant et partons.

Oui ! Allons ensemble jusqu’au bout de la vie.

L’air est enivrant, savourons cette journée,

Dégustons, buvons, jouissons du temps présent,

De ce moment qui nous est donné si précieux,

Redécouvrons toi et moi, alors maintenant,

Nos merveilleux moments vécus si pleinement.

Ne jamais plus s’interroger comme parfois,

Nous le faisions, et surtout ne plus rien changer !

Que toi, que tout, comme avant, demeure à sa place.

Te retrouver près de moi au petit matin.

Viens ! Donne-moi la main comme avant et partons.

                             Ensemble!

Publié le par Yvette
Publié dans : #Lilousoleil, #Plaisir des mots, #Algérie, #Gouraya algérie

mot mystère  11 lettres 

       A E E I O B N R R T T

perforation d’un tronc d’arbre pour récolter la gomme ou la résine

Térébration

 Peu de mots mais une page de mon enfance! Je suis née en Algérie, ça bien sûr vous le savez depuis le temps. Mais je ne vous ai jamais raconté comment nous fabriquions nos chewing-gums quand nous étions enfants. Peut-être que parmi vous il y en a qui ont connu ça, c'est si vieux!

Un extrait de mon livre !

« Je pourrais décrire la classe, la cour, le préau, les WC, les arbres car vous le savez aussi j’y suis retournée presque toutes les nuits, en rêve. Nos jeux étaient les jeux de tous les enfants de notre âge : osselets, billes etc…

Devant chaque classe, une place. Et sur chaque place, des arbres, des ficus, surtout devant la classe des grands. Ils étaient très touffus, avec des petites feuilles vert foncé et ils fournissaient des petites boules vertes qui tombaient par milliers sur le sol. Et notre plaisir, à nous, gamins, c’était de les écraser car cela faisait un petit bruit particulier. Je revois la petite boule : ce devait être un petit fruit, creux au centre et présentant un intérieur identique à une figue, mais en beaucoup plus petit et surtout non comestible. Mais ce qui faisait que l’on s’en souvient d’autant plus, c’est que l’on surnommait ces arbres : « arbres à chewing-gum ». Tout simplement, parce qu’une simple blessure sur l’écorce et nos arbres pleuraient. (un genre de térébration). Leur sève coulait comme de la résine mais cette sève était blanche, sans goût mais de texture caoutchouteuse – rien d’étonnant : le ficus et le figuier sont des variétés de caoutchouc - Nous, nous en faisions de la gomme à mâcher. Inutile de dire que les arbres avaient beaucoup de cicatrices. L’art était de faire son incision, à la fin de la classe, suffisamment haute sur le tronc pour que les petits ne viennent pas récolter le lendemain matin la sève tant convoitée de la plaie béante. Et mon frère, qui était un des plus grands, nous faisait trois incisions, une pour lui et une pour chacune de ses sœurs avant de rentrer le soir. (Interdit par l’instituteur mais obéir à cet âge-là…) Il fallait tenir une nuit pour avoir de quoi « mâchouiller ». Libre à nous ensuite de parfumer ou sucrer ce morceau de chewing-gum. Moi, j’avais le don de le faire « virer » : l’amalgame se faisait mal, ma salive le transformait en une multitude de petites boules minuscules qui manquaient de cohésion. Et ma sœur venait à mon secours en me le prenant, en me le remâchant et elle me le rendait ensuite ! On n’était pas dégoûtées à l’époque ! Ces arbres avaient une autre particularité, c’est qu’ils étaient couverts de petits insectes qui étaient attirés par la couleur jaune. Moi, je ne me souviens que d’une chose c’est qu’il ne fallait pas en avoir un dans l’œil, cela brûlait énormément…  Et la particularité des arbres de Gouraya, comme ceux de tous les villages d’Algérie, c’est qu’ils avaient leur tronc blanchi à la chaux. Dans le midi de la France on chaule aussi les troncs des arbres, surtout les fruitiers. Cette opération s‘effectue en général tous les deux ans, l’hiver. Tout ceci afin de détruire les larves des parasites ou des champignons microscopiques qui se nichent sous l’écorce de l’arbre ».   

Voilà une autre page de mon enfance !    

                                                                             

Petite Histroire vraie pour un mot mystère 16 chez Lilousoleil

Un des  magnifiques ficus sur la place

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